3e année à l'international : Maaz et la Turquie, une expérience humaine

Tous les étudiantes et étudiants en troisième année de bachelor (3A) au Collège universitaire doivent obligatoirement partir pour un an à l'international. Ils peuvent choisir de passer l'ensemble de leur année dans l'une de nos 478 universités partenaires ou effectuer une année mixte comportant un semestre de stage. Cette ouverture internationale est au coeur des valeurs de Sciences Po et permet d'offrir aux étudiants de premier cycle une expérience inoubliable de découvertes, de partages et d'apprentissage.

Cet été, nous avons cueilli plusieurs des ces étudiants à leur retour de la 3A afin qu'ils nous racontent cette année hors du commun. Rencontre avec Maaz Mir-Butt qui a passé un an en Turquie, découvrant les multiples crises que subit le pays, le charme inoubliable d'Istanbul et son envie de poursuivre une carrière juridique internationale.

Qui êtes-vous et Pourquoi avez-vous choisi Sciences Po ?

Je m'appelle Maaz. J'ai effectué mes années de bachelor sur le campus de Paris avec pour majeure “Économies et Sociétés”. Bien que cela puisse sembler cliché, j'ai choisi Sciences Po pour « sa pluridisciplinarité, son ouverture internationale et la qualité de son enseignement ». En d'autres termes, je ne savais pas encore ce que je voulais faire à l’avenir.

Depuis toujours, j'ai éprouvé un intérêt pour le droit mais il me semblait judicieux de suivre un parcours assez général dans un premier temps et notamment dans les sciences humaines. De plus, la possibilité d'étudier à l'étranger dans l'une des nombreuses universités partenaires représentait un argument appréciable.

Comment avez-vous choisi votre destination de 3E AnnÉE et votre université d’accueil ? Comment s’est dÉroulée votre expérience ?

Aussi inédit que cela puisse paraître, j’ai réalisé mon choix de 3A à la suite du visionnage d’un film : Delibal. Il s’agit d’une comédie dramatique turque se déroulant dans la ville d’Istanbul et au sein de la prestigieuse Istanbul Bilgi Universitesi. Évidemment, je me suis également renseigné sur la qualité des enseignements et surtout sur la diversité de ces derniers.

Concernant les difficultés, la Turquie rencontre une crise politique, économique et sociale sans précédent. J’ai assisté aux tremblements de terre, à l’attentat d’Istiklal et aux élections présidentielles. Cette crise engendre une tension qui est palpable et il est impossible de ne pas être affecté par les difficultés auxquelles fait face la population locale.

Quant aux meilleurs moments ? Ces quelques lignes ne seront jamais suffisantes pour les décrire. Entre les voyages, les découvertes culturelles et les rencontres, il est inévitable d’admettre que la 3A est avant tout une expérience humaine.

Que vous a apporté cette année pour la suite de votre parcours ?

Il existe des critères précis lors de la sélection des enseignements. Cependant, vous aurez la possibilité de choisir des cours totalement différents de ce que vous avez pu expérimenter jusqu’ici. J’ai opté pour une année axée sur le droit : droit international et droit des affaires. En parallèle, j’ai réalisé un diplôme universitaire en sciences criminelles à distance avec l’université d’Angers.

Le plaisir de découvrir ces enseignements m’a conforté dans mon choix d’orientation. Je vais ainsi intégrer le master droit économique de l'École de droit de Sciences Po à la rentrée prochaine. Par ailleurs, le fait d’avoir eu des enseignements en anglais et basés sur les systèmes juridiques turc et américain m’a ouvert à la perspective d’une carrière axée sur l'international.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants de bachelor qui préparent leur 3A ?

Je serais tenté de vous dire d’écouter votre cœur. Toutefois, soyez également stratégique et cohérent dans vos vœux de 3A afin d’augmenter vos chances d’obtenir votre premier voeu. En tout cas, ne vous mettez pas trop de pression. Sciences Po est une institution qui vous accompagnera quel que soit votre choix.

votre 3e année à l'international en un mot ?

Surprenante !