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19.04.2024

Robin Lafosse, promotion 2021

Pouvez-vous décrire votre parcours universitaire et professionnel ?

Avant mon arrivée chez Thales, j’ai eu la chance de vivre ma première expérience professionnelle à l’École militaire à Paris. Comme chargé de projets de la Session nationale, j’ai accompagné deux promotions « armement et économie de défense » (AED) à travers toute la France, en métropole ou outre-mer, et jusqu’en Indonésie ou en Corée. 

Ce premier poste était sans nul doute dans la continuité de ma formation. Je suis diplômé de l'École d'affaires publiques et de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. J’ai effectué  mon master 2 à Coëtquidan dans le cadre du double diplôme que propose Sciences Po. 

Tout au long de mes études Rue Saint Guillaume, j’ai voulu mélanger un parcours académique avec des expériences plus opérationnelles. C’est pour cela que j’ai rejoint, en parallèle de l'École d’affaires publiques, la direction Sûreté de la SNCF, le ministère des Outre-mer et le cabinet du chef d’état-major de l’armée de Terre. 

À Saint-Cyr, il faudrait en écrire un livre. C’est la fatigue, le froid, l’humidité, la camaraderie. C’est la Guyane, le Bois-Du-Loup et le Marchfeld. C’est l’aventure et l’engagement. 

Quelles ont été les étapes majeures de la construction de votre projet professionnel ?

En intégrant Sciences Po en 2015, j’avais 18 ans. Le cursus de spécialisation dans le domaine de la sécurité et défense n’existait pas. Je n’avais pas de préférence dans mes études et je naviguais de dissertations en dissertations sans me préoccuper de mon projet professionnel. 

Le 13 novembre, trois mois après mon arrivée à Paris, j’étais au Stade de France. Cela a confirmé mon instinct d’inscrire un futur personnel et professionnel autour du lien Armées-Nation, sans savoir à l’époque comment il se matérialiserait. Puis il y a eu la création de l’association SPDS « Sciences Po Défense & Stratégie » (dans laquelle j’ai eu l’honneur d’être un vice-président), la création de la spécialité Sécurité et Défense à l’École d'affaires publiques (où j’ai eu l’honneur de représenter mes camarades pendant un an), l’opportunité de s’engager dans la réserve militaire, etc. Tout cela suivait une logique et une cohérence pour moi. 

Quelles sont les principales caractéristiques de votre poste aujourd'hui en tant qu'International Relations Manager chez Thales ?  

Thales est un grand groupe français spécialisé dans les technologies critiques de pointe. Du domaine de la défense jusqu’aux solutions utilisées par un grand nombre (je pense aux transactions bancaires ou aux écrans de divertissement dans les avions par exemple), les sujets ne manquent pas. Je suis donc en charge, au sein de la direction des relations internationales, de faire le lien avec différentes institutions à Paris (ambassades, ministères, organisations industrielles) sur les sujets export du Groupe. Je m’occupe également, avec une petite équipe, de préparer les échéances politiques internationales et diplomatiques pour le comité exécutif de Thales. 

Quelles ont été les contributions de votre formation à l'École d'affaires publiques, et plus particulièrement la spécialité Sécurité et Défense, envers la fonction que vous occupez aujourd'hui ?  

Comme je pouvais le mentionner, il faut rendre hommage à une formation qui permet l’apprentissage purement académique (histoire et philosophie politique, droit et finances publiques) à un contact permanent avec des chargés de cours en responsabilité (directeur général de la Police nationale, ancien Premier ministre, haut-fonctionnaires et cadres d’entreprises). 

Quant à l'École d’affaires publiques, il y a un vrai atout à côtoyer ceux qui se spécialisent dans les affaires publiques culturelles, européennes, de la santé, de l’énergie, etc. Cette diversité est précieuse. 

Auriez-vous un conseil à donner à un ou une étudiant(e), futur jeune diplômé(e) ?

Profiter de son temps libre d’étudiant pour se balader dans Paris. 

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