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12.01.2023

"Il faut se faire confiance et ne pas se décourager… "

>Pouvez-vous nous parler de votre parcours académique ?

Après mes études dans un petit lycée public du Sud de la France, j'ai intégré Sciences Po après mon bac. J'ai poursuivi mes études dans le cadre du master In Economics de l'École de la Recherche. Après trois années en tant qu'assistant de recherche, j'ai intégré le programme doctoral de Sciences Po en septembre 2022. 

Comment est né votre intérêt pour l’Economie ?

Mon parcours est un peu atypique. Au lycée je lisais très régulièrement la presse écrite car j'avais besoin de mieux comprendre les fonctionnements de notre société. Dès la découverte des Sciences Économiques et sociales (SES) au lycée, j'ai su que je voulais être économiste. C'était une discipline qui répondait à tous mes questionnements et m'apportait des clés de réponse. J'ai toujours détesté les situations sous optimales, en me disant que collectivement nous pouvions trouver des meilleures solutions et c'est précisément ce que fait l'économie. 

Quelles ont été les principales étapes de la construction de votre projet professionnel ?

Bien orienté par ma professeure de SES de l'époque, j'ai candidaté à Sciences Po après le bac avec comme objectif d'intégrer le master en économie. Les autres cours que j'ai pu prendre en sociologie ou en histoire venaient également nourrir mon appétence pour les sciences sociales. Arrivé dans le master d'économie, mon goût pour la recherche et pour l'enseignement s'est renforcé. J'ai notamment eu une très bonne expérience lors de la rédaction de mon mémoire, avec mon superviseur de l'époque qui est devenu mon superviseur de thèse. 

Pourquoi avoir choisi de poursuivre en doctorat ?

Au début du master je n'étais pas vraiment sûr de vouloir poursuivre en doctorat. Je m'intéressais plus aux applications des faits économiques qu'à la recherche de ces faits. La formation acquise lors de ces deux années m'a néanmoins donné des bases très solides. À la suite de la diplomation, j'ai décidé de poursuivre dans le milieu universitaire, afin notamment de gagner de l'expérience et d'avoir une meilleure appréhension des outils utilisés. J'ai donc été assistant de recherche pour plusieurs universitaires, d'abord à UC Berkeley en Californie puis à la Paris School of Economics. Au bout de trois ans je me sentais enfin prêt à commencer une thèse et à travailler sur mes propres projets. C''était la continuité logique de mon parcours. 

Auriez-vous un conseil à donner à un-e étudiant-e qui souhaite s’orienter vers un doctorat ?

Il faut se faire confiance et ne pas se décourager. Beaucoup d'étudiants, et j'en faisais partie, ont un syndrome de l'imposteur, et pensent ne pas être assez doués car ils ne comprennent pas tout du premier coup. Il n'y a aucune honte à prendre son temps, faire une pause et acquérir de l'expérience car, en doctorat ou après, on continue toujours d'apprendre. Ce ne sont pas vos notes qui vont déterminer votre capacité à être chercheur mais votre créativité et votre capacite à développer de bonnes idées. Une thèse est un long chemin, avec beaucoup de hauts et de bas. Il faut l'envisager sereinement, sans se précipiter et en se sentant prêt. J'insisterai également sur le fait que la recherche est une expérience collective et humaine. Nous sommes amenés à présenter nos projets en séminaire, à travailler avec d'autres chercheurs donc il ne faut pas hésiter à collaborer, à échanger sur notre sujet ou à demander de l'aide. C'est la raison pour laquelle selon moi la relation avec son ou sa superviseur est primordiale. 

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