Thinking Race in/through Africa

Round table “Thinking Race in/through Africa”

The goal of this roundtable is to open an interdisciplinary conversation on race, bringing together anthropologists, historians, political scientists, and sociologists working on different regions of the African continent. We hope to collectively reflect on the myriad racial categories and hierarchies that operate in Africa - a continent often imagined as uniformly black. Together, the panelists will reflect on the manifestations and mechanisms of different forms of racialisation, from the period including the early period of slavery, colonization and post-colonial nation-building.
The contemporary theorizations of race primarily see it as color, including through its manifestations in different phenotypic markers like skin color or hair type. Yet, by bringing together different case studies including Algeria, Guinea, Mauritius, Senegal, South Africa, and Tunisia, we hope to challenge this linear theorization and push for the multifaceted understanding of race, sometimes manifesting in differences in last names, sometimes entangled in class and migrant-citizen inequalities, and shifting in its form and content over time and space.

Questions governing the panel:
1. How do we define race in the context of our academic work?
2. Why did we end up choosing race and racialization as a principal framework of our
study?
3. How do our positions as researchers (of different class, race, gender, nationality, etc)
impact our research questions?

Table ronde « Penser la race en/à travers l’Afrique »

L’objectif de cette table ronde intitulée « Penser la race en/à travers l’Afrique » est de proposer
une lecture critique de la notion de race, en instaurant un dialogue interdisciplinaire entre historien(ne)s, sociologues, anthropologues et politistes. Si la race renvoie d’emblée à la couleur de peau dans les imaginaires collectifs, sa portée politique en tant que socle des rapports de pouvoir à travers le temps et l’espace est un sujet qui n'est pas suffisamment abordé. Son corollaire, la racialisation, polymorphe par essence, a laissé ses empreintes depuis la traite négrière, l’esclavage, la colonisation par les Empires européens, les périodes précédant et suivant les indépendances, ou encore l’ère postcoloniale dans la formation de différents États.
À travers le cas de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la Guinée, de l’île Maurice, du Sénégal et de la Tunisie, cette table ronde abordera certaines spécificités géographiques induites par la multitude de discours, de pratiques et de représentations du préjugé de race, mais aussi de classe et de sexe. Il sera ainsi question de sonder les effets manifestes de ces classifications dans le quotidien de ces pays africains, comme un nom de famille faisant allusion au passé servile ou les inégalités socio-économiques aux fondements des trajectoires collectives.

Questions pour lancer la discussion
1. Quelle définition accordons-nous à la race dans le cadre de notre travail universitaire ?
2. Pourquoi avons-nous choisi la race et les processus de racialisation comme axes de
recherche principaux ?
3. À partir de notre trajectoire sociale de chercheur, quel(s) lien(s) tissons-nous entre notre
positionnalité et nos objets de recherche ?

PARTICIPANTS
1. Véronique ACKING, Université de Paris-Cité
2. Gabriel ANDRE TREGLIA, Sciences Po Paris
3. Florence BERNAULT, Sciences Po Paris (discussant)
4. Nacira GUENIF, Université Paris-8
5. Camille MARTINERIE, Université Paris 13
6. Shreya PARIKH, Sciences Po Paris
7. Mahamet TIMERA, Université Paris Diderot Paris 7
8. Binxin ZHANG, Sciences Po Paris