Centres de recherche

La recherche sur l’Afrique et en Afrique à Sciences Po mobilise des équipes de chercheurs de plusieurs disciplines rattachés à différents centres de recherche, écoles et départements.

Centre de recherches internationales (CERI)

Au Centre de recherches internationales (CERI), une douzaine de chercheurs permanents et près d’une vingtaine de doctorants étudient le continent africain sous diverses perspectives : politique, sécuritaire, urbaine, citoyenne, historiographique, sociale, économique, etc. Ces  recherches se déploient au croisement de la politique comparée et des relations internationales. 

Un séminaire mensuel (groupe de recherche “Afrique : Citoyenneté, violence et politique”) s’y tient sous la coordination de Richard Banégas, Laurent Fourchard, Roland Marchal et Sandrine Perrot. 

• Faculté permanente menant des recherches en Afrique subsaharienne : Adam Baczko, Richard Banégas, Laurent Fouchard, Roland Marchal, Luis Martinez, Sandrine Perrot, Chiara Ruffa et Hélène Thiollet
• Faculté permanente menant des recherches en Afrique du Nord : Jean-Pierre Filiu, Béatrice Hibou, Thomas Lacroix, Luis Martinez, Nadia Marzouki, Eric Verdeil
• Doctorants et postdoctorants : Amr Abdelrahim, Joel Ansah, Gabriel André, Julien Argoud, Ayrton Aubry, Eddine Bouyahi, Michaël Bourdon, Jeanne Bouyat, Léonard Colomba Petteng, Romane Da Cunha Dupuy, Fatoumata Diallo, Kamina Diallo, Dora Lkasmi, Ronan Jacquin, Shreya Parikh, Juliette Refle, Samia Sahloul, Virginie Troit

Sur la carte ci-dessous, il est possible d'identifier les chercheurs et doctorants du CERI et d'accéder aux informations sur leurs thèmes de recherche, champs disciplinaires selon les aires géographiques ou pays étudiés. https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/cartographie_recherche.html

Centre d’Histoire de Sciences Po (CHSP)

Au Centre d’Histoire de Sciences Po, Florence Bernault travaille sur l’Afrique subsaharienne (Afrique centrale notamment) et la question coloniale, M’Hamed Oualdi étudie le Maghreb et l’esclavage dans les mondes musulmans.

Les doctorantes du Centre d'histoire : Maëlle Gélin (diasporas africaines, Atlantique noir), Esther Ginestet (Afrique orientale), Ebunoluwa Iyamu (Afrique de l'Ouest), Anna Osterlow

Médialab

Au médialab, Guillaume Lachenal travaille sur la santé planétaire, l’histoire de la médecine et l’anthropologie des épidémies. Il a notamment publié Le médicament qui devait sauver l’Afrique (La découverte, 2014) et Le médecin qui voulut être roi (Seuil, 2017) . Camille Chanial mène au Congo (Brazzaville) des recherches sur l’espace public et de ses reconfigurations à l’ère numérique (démocratie, médias, désinformation). Des travaux sont conduits sur les épidémies dans l’Anthropocène, à l’interface entre épidémiologie, données biologiques et sciences sociales, avec Gaëtan Thomas sur l’histoire du VIH et des relations médicales France-Afrique (projet ANRS Archiv), Jules Villa sur Ebola en RDC et Camille Besombes (médecin épidémiologique et postdoctorante lauréate du Fonds Latour) sur le monkeypox. Mathilde Emeriau mène des recherches sur les discriminations et les migrations.

Ecole de droit

A l’Ecole de Droit, Jeremy Perelman conduit des travaux à l'intersection des droits humains, du développement durable et de la globalisation économique. Il a entre autres a codirigé avec Lucie White Stones of Hope : How African Activists Reclaim Human Rights to Challenge Global Poverty (Stanford University Press, Novembre 2010), une collaboration originale regroupant universitaires et défenseurs africains des droits sociaux-économiques autour de stratégies innovantes de plaidoyer en matière de justice sociale et de lutte contre la pauvreté. Francis Akali Oloo, avocat près la Haute cour du Kenya, mène ses recherches doctorales à Sciences Po sur les droits de l’Homme.

Ecole urbaine

A l’Ecole Urbaine, Laurent Fourchard coordonne les recherches sur les urbanités en Afrique, en particulier au sein du Research track qu’il dirige. Des recherches sont en cours par plusieurs docteurs et doctorants : Côme Salvaire (sociologie des autonomies populaires dans les mégalopoles), Fatoumata Diallo (sur les politiques de transport avec le cas du transport rapide par bus), Juliette Reflé (sur les configurations d’acteurs, pratiques politiques et sociale face à l’érosion côtière à Lagos et à Cotonou) et Joel Ansah (exploration comparée des expériences, contestations et mobilisations des habitants des villes sujettes aux inondations le long du golfe de Guinée).