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09.03.2023
Olga Spaiser (2015),chargée de projet à Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, (Agence Allemande de coopération internationale)
Déjà, pendant ma thèse je savais : je veux connaître et comprendre la mise en place pratique des action politiques, j’ai envie de faire face aux dilemmes des décisions politiques internationales.
Après ma soutenance de thèse en septembre 2015 je suis retournée en Allemagne et j’ai intégré le Ministère Fédéral des Affaires Etrangères (Auswärtiges Amt). Pendant deux ans j’y travaillais dans la division S (Stabilisation, prévention et résolution de conflit) où j’étais coordinatrice d’environs 40 projets qui avait pour objectif de renforcer le secteur de sécurité dans les pays partenaires en Afrique, en Moyen Orient et en Asie centrale. Pendant ce temps j’ai commencé à m’intéresser d’une manière plus approfondie aux questions de développement international comme outil de promotion de sécurité. Cela m’a conduite à candidater pour un poste à la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, l’Agence Allemande de coopération internationale) où j’occupe depuis juin 2018 un poste de chargée de projet. Je suis responsable de la mise en place du programme de biosûreté et de biosécurité (prévention et réaction aux risques biologique ainsi que la lutte contre les armes biologiques) au Maroc, le Kazakhstan et la Géorgie. Je suis basée à Berlin mais je fais des missions très fréquentes dans ces trois pays pour superviser les activités et maintenir le dialogue avec les partenaires.
Contrairement à la France, en Allemagne ce n’est pas inhabituel de changer du monde académique au monde dit « pratique » après la thèse. Le titre de docteur est apprécié et valorisé dans l’administration publique aussi bien que dans le secteur privé car il fait preuve des compétences d’analyse, des connaissances méthodologiques et de la persévérance. Et mon parcours montre que ces deux mondes se complètent très bien et que les compétences acquises pendant le doctorat ne se limitent pas à la recherche mais sont tout à fait transférables à d’autres secteurs.