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27.01.2022
Margaux Vincent, promotion 2017
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J’ai effectué le double diplôme « Political Economy of Europe » de Sciences Po et de la London School of Economics, après une licence en économie appliquée, suivie d’un Master en économie internationale à l’Université Paris-Dauphine. Ce double diplôme a apporté une dimension plus politique à mon parcours économique et l’a inscrit dans des enjeux de gouvernance publique.
J’ai également effectué un Master en neurosciences à l’Université de Columbia, à New York, pour enrichir mes connaissances économiques par une approche comportementale. Je travaille désormais à l’OCDE sur des sujets liés aux finances publiques et à la décentralisation.
Quelles ont été les contributions de votre formation à l'École d'affaires publiques, et plus particulièrement du Master affaires européennes, envers la fonction que vous occupez aujourd'hui ?
Le Master affaires européennes de l'École d’affaires publiques m’a permis d’approfondir ma compréhension du système européen et de ses institutions. Ce fut essentiel dans la construction de mon parcours car j’ai pu inscrire des connaissances théoriques en économie à des enjeux institutionnels et de politiques publiques.
J’ai passé la première année de mon double diplôme à Sciences Po et la seconde à la London School of Economics. Les deux années furent très complémentaires, dans les disciplines proposées comme dans le système éducatif propre à chacune. Ma première année à Sciences Po fut plus générale, tandis que la seconde fut davantage centrée sur l’enseignement de théories en économie politique.
Cette mobilité s’est avérée clé dans la construction de mon projet professionnel. Elle m’a permis de découvrir de nombreux métiers autour de l’Union européenne, alliant économie et secteur public. Je me souviens d'un voyage à Bruxelles et au Luxembourg durant ma première année à Sciences Po, au cours duquel nous avons visité diverses institutions européennes et rencontré plusieurs fonctionnaires européens. Il était également possible de suivre des cours préparatoires pour les concours européens durant cette première année.
J’ai pu compléter ma formation au sein de l'École d’affaires publiques par différents stages dans des institutions publiques, telle que la Direction Générale du Trésor. Je me suis progressivement concentrée sur les questions de finances publiques, au fur et à mesure de mes expériences, sujet sur lequel je travaille aujourd'hui.
Auriez-vous un conseil à donner à un ou une étudiant(e), futur jeune diplômé(e) ?
La curiosité. Celle-ci peut se traduire par des expériences académiques à l'étranger, une diversité de stages ou des engagements associatifs variés, mais surtout dans la sphère personnelle. Prendre du temps pour lire, écrire, jouer d’un instrument de musique. Cela apporte un regard différent sur le monde : des questionnements plutôt que des réponses, que je pense essentiels dans l’apprentissage et la construction de soi. Le questionnement apporte des nuances plus fines à l’environnement dans lequel nous évoluons et un recul nécessaire pour avancer avec une moindre maladresse.