Rencontre avec Audrey Naturel, diplômée 2021 du master Droit économique spécialité Droit de l'innovation

Je suis entrée à Sciences Po dès le Collège universitaire. J’ai intégré le programme Euro-Américain sur le campus de Reims. Après avoir passé ma 3ème année à la Johns Hopkins University, j’ai choisi de poursuivre mes études au sein de l’École de droit. Pendant mon année de césure, j’ai effectué deux stages, respectivement dans les bureaux parisiens d’un cabinet anglo-saxon et au sein d’une grande entreprise qui travaille notamment dans le secteur de l’aéronautique, pour affiner mon projet professionnel. Confortée par ces expériences, j’ai choisi la spécialité Droit de l’innovation pour ma dernière année de master.

La pluridisciplinarité du Collège universitaire m’a attirée vers Sciences Po. Avant, j’avais beaucoup d’a priori sur le droit et ne me voyais pas travailler dans ce domaine. Néanmoins, les cours de droit faisant partie du tronc commun à tous les étudiants ont révélé un intérêt particulier pour la matière. Quant au droit de la propriété intellectuelle en particulier, c’est au hasard d’un cours de la spécialité “Droit” en deuxième année que je l’ai découvert. De manière générale, la propriété intellectuelle est tout autour de nous, dans le monde des arts, des sciences, le monde des affaires. Les applications sont multiples et chaque dossier ou chaque mission est l’occasion de découvrir une nouvelle industrie, un nouveau milieu. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi la spécialité Droit de l’innovation.

J’aimerais exercer dans le domaine de la propriété intellectuelle et du droit des nouvelles technologies. En tant qu’avocate, du moins pour commencer, mais le milieu de l’entreprise est aussi très intéressant.

J’ai fait partie de Sciences Pi, le pôle de l’Association des Juristes de Sciences Po (AJSP) dédié à la spécialité Droit de l’innovation. Je m’occupais principalement de la gestion des comptes, des relations avec l’AJSP et du site Internet. A travers des partenariats avec de grands cabinets spécialisés en propriété intellectuelle, des rencontres et des conférences, Sciences Pi participe à la renommée de la spécialité Droit de l’innovation. En tant que membre de l’association, nous avions un contact privilégié avec les différents intervenants et les élèves du master car Sciences Pi contribue aussi à l’animation de la vie du master.

J’ai également eu la possibilité de participer à l’Oxford IP Moot, un procès fictif organisé par l’Université d’Oxford, autour de problématiques de propriété intellectuelle. Avec mes camarades Eve Schenberg et Amjad El Hafidi, nous nous sommes qualifiés pour les plaidoiries sur la base des conclusions que nous avons rédigées. Ce fut une expérience très enrichissante qui nous a permis de mettre en pratique les connaissances acquises pendant le master et au cours de nos césures, tout en découvrant un autre système juridique. Si nous avons eu la chance d’être aidés dans notre préparation par d’anciens étudiants, nos professeurs et des avocates partenaires du master, c’est aussi notre capacité de recherche, de rédaction et d’adaptation qui nous ont permis de réaliser une bonne performance.

Les promotions de la spécialité Droit de l’innovation sont généralement assez petites. Dans une année essentiellement virtuelle, cela nous a permis de créer malgré tout un bel esprit de promotion. C’est cet esprit de promotion que je garderai de cette année, de nouvelles amitiés qui, je l’espère, seront durables. Les relations que l’on peut nouer à travers ce master incluent aussi les professeurs, les intervenants, les partenaires de Sciences Pi et les alumni qui sont tous très impliqués.