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22.11.2024

[Conférence] Poursuivre les crimes contre l’humanité

À propos de cet événement

Le 22 novembre 2024 de 12:30 à 14:15

Salons scientifiques

1 pl. Saint-Thomas-d'Aquin, 75007, Paris

Organisé par

le Centre d’études européennes et de politique comparée et l'École de droit de Sciences Po
(credits: Benoît Peyrucq)

En présence d'Aurélia Devos, magistrate, cheffe du pôle « crimes contre l'humanité, crimes et délits de guerre » du parquet de Paris pendant dix ans. Discussion autour de son livre Crimes contre l'humanité : le combat d'une procureure, Calmann-Lévy, 2023.

Génocides, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, disparitions forcées, actes de torture à caractère politique… Depuis le procès de Nuremberg et en particulier depuis les années 1990, il est possible de lutter à l’échelle internationale contre l’impunité des crimes les plus graves. Mais cette action est désormais possible aussi sur le plan national, au moyen de la compétence universelle.

En France, le droit pénal permet en effet de poursuivre les auteurs présumés des crimes internationaux même s’ils sont étrangers et ont commis les faits à l’étranger sur des victimes étrangères.

Depuis 2012, cette mission revient à une structure inédite, le « pôle Crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre », où la magistrate Aurélia Devos a œuvré pendant dix ans. Avec d’autres magistrats, en écoutant victimes et criminels, experts et militants des ONG, elle a poursuivi des individus responsables de crimes de masse commis au Rwanda, en Syrie, au Liberia ou en Ukraine. Plusieurs Rwandais sont aujourd’hui détenus dans des prisons françaises après avoir été condamnés pour génocide et crimes contre l’humanité.

Aurélia Devos présentera le livre (Crimes contre l'humanité : le combat d'une procureure, Calmann-Lévy, 2023) que lui a inspiré cette expérience.

À propos de cet événement

Le 22 novembre 2024 de 12:30 à 14:15

Salons scientifiques

1 pl. Saint-Thomas-d'Aquin, 75007, Paris

Organisé par

le Centre d’études européennes et de politique comparée et l'École de droit de Sciences Po