Nos étudiants au festival « Médias en Seine » pour se confronter aux défis du secteur

Le 14 janvier, plusieurs étudiants de Sciences Po, en Master communication, médias et industries créatives, ont eu l'opportunité de participer à la 7e édition de “Médias en Seine”, le festival international des médias de demain.

Un récit de Ghita Bennani et Gabrielle Manhes, étudiantes en première année de ce master de l'École du management et de l'impact.

Dès l’allocution d’ouverture, Sibyle Veil (Présidente-directrice générale de Radio France) annonce la couleur, cette édition sera consacrée aux défis technologiques, sociétaux et économiques : une vision pluraliste qui résonne avec les enjeux consacrés dans nos différents cours.

La grande question de l'intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) est sans aucun doute le sujet phare de cette édition. De la souveraineté numérique à la création, en passant par sa monétisation, l’IA a été passée au crible par de nombreux intervenants, mettant en lumière ses implications profondes pour les médias et industries créatives.
Mais comment se positionner face à cette révolution technologique ? Comment l’utiliser au mieux ? Quel avenir pour l’économie des industries créatives dans ce contexte en constante évolution ? Tant de questions auxquelles nous, étudiants, sommes confrontés pratiquement dans tous nos enseignements et qui résonnent d'autant plus fort que nous nous destinons à travailler dans ces milieux.

Les médias, entre confiance et controverse

L’un des principaux enjeux abordés au cours de cette journée est sans doute la question de la confiance des Français envers les médias. Plusieurs problématiques sont soulignées, qu'il s'agisse de la question de la censure, des enjeux stratégiques et économiques des entreprises médias ou de la gestion des controverses qui animent l’opinion publique. Que ce soit dans le traitement de l’information ou dans le positionnement adopté par ces médias, la polarisation s'installe. Et un consensus semble émerger : regagner la confiance des Français est, pour les médias, essentiel.

Industries créatives : Le bon, la brute et les plateformes

Et qu’en est-il des industries créatives et de leur futur ?

Une chose est sûre, deux mots-clés ressortent : innovation et technologie.  Qu’il s’agisse de Spotify, Warner Bros ou Netflix, tous sont d’accord pour préciser que face à une concurrence de plus en plus rude, la différenciation passe forcément par l’exclusivité et l’investissement dans un contenu d’une qualité toujours meilleure. En effet, face à une multiplication des plateformes, la question de l’abonnement devient majeure (notamment à l’heure du churn) et la force de proposition des contenus se doit donc d’être à la hauteur.

Par ailleurs, pour Maxime Saada (Président du directoire du groupe Canal+), si le cinéma français va bien, l’internationalisation des productions reste une problématique : les films français enregistrent environ 38 millions d’entrées à travers le monde, un chiffre en baisse par rapport à l’année 2023, ce qui définit le défi principal de l’industrie française pour l’année 2025.

Le mot de la fin

En somme, cette expérience d’une journée à Médias en Seine fut particulièrement enrichissante. Elle conclut notre premier semestre du Master communication, médias et industries créatives en complétant parfaitement les acquis de nos cours, et en poussant la réflexion autour de thématiques propres à notre formation : l’innovation, la création et l’impact.