Entretien avec Anne DELLA GUARDIA, Doctorante en relations internationales

Je suis en deuxième année de doctorat à la LSE. Je travaille sur les géographies du déplacement, des inégalités horizontales et des conflits communautaires, généralement en Afrique subsaharienne francophone.

J'ai été ravie d'apprendre l'existence des cours proposés dans le cadre du programme CIVICA, car ils constituent un moyen extrêmement efficace d'apprendre des méthodes spécifiques dans un format intensif et ciblé pendant la période estivale, où l'on se retrouve avoir plus de temps.

Mon expérience a été un peu différente pour les deux cours. Je n'ai eu aucun problème avec le cours d'analyse de texte (“Introduction to Computational Text Analysis and Social Media Research”). Par contre j'avais mal évalué mon niveau de connaissances préalables nécessaires pour le cours « Event History Analysis ». Je n'ai donc pas pu le continuer. Ce n'est pas une critique sur le fond du cours, ni même sur l'instructeur. Mais, il serait peut-être bon d'ajouter des informations plus spécifiques sur les prérequis nécessaires dans les descriptions de cours. Les étudiants ainsi mieux informés au départ, ne prendront pas la place d'autres personnes qui seraient plus à même de bénéficier du cours.

Je recommande absolument ces cours CIVICA. D'une part, ils ne coûtent rien aux étudiants, c'est donc une sacrée bonne affaire ! D'autre part, ils sont extrêmement simplifiés, ce qui te permet d'apprendre une nouvelle méthode en très peu de temps (ou du moins de t'initier aux bases en sachant qu'il faudra plus tard les approfondir).

Dans l'ensemble, je pense qu'il s'agit d'un moyen très fructueux pour les étudiants ou autres universitaires d'utiliser la période estivale, où les contraintes de temps sont moindres que pendant les périodes scolaires.