Entretien avec Haoyu ZHAI, Doctorant en sciences politiques

Bonjour ! Je m'appelle Haoyu, je suis doctorant en deuxième année à l'Institut universitaire européen (EUI). Je suis également en pré-doctorat au Nuffield Centre for Experimental Social Sciences, à Oxford. Mon domaine est la science politique, et mes principaux domaines de recherche sont l'autoritarisme comparatif et la méthodologie politique. 

Deux raisons (rien d’extraordinaire...) : intérêt et besoin ! Je suis toujours intéressé par les méthodes numériques et informatiques, en particulier par leurs applications dans la recherche politique empirique, qui coïncide avec l'un de mes principaux domaines de recherche. Les politologues et les méthodologistes politiques ont toujours regardé au-delà de leur propre discipline, à la recherche de bonnes idées et de bonnes méthodes provenant de disciplines sœurs (économie, sociologie, etc.) pour résoudre leurs propres problèmes et faire progresser leur propre domaine. J'espère faire de même, et l'initiative CIVICA m'a beaucoup aidé à cet égard. En particulier, comme j'ai eu une formation préalable avec des économistes à mon institut plus tôt cette année, les cours en ligne organisés par Sciences Po m'ont semblé être une étape naturelle pour moi.

C'était génial ! Je ne vais pas m'empêcher de faire l'éloge de notre professeur - Florian (Prof. Oswald) - pour son excellent enseignement et son soutien tout au long du cours. Il a été très utile, patient et réactif, et le contenu du cours, bien qu'il soit (évidemment) centré sur l'économie, est très utile et inspirant pour d'autres disciplines en sciences sociales (comme la mienne) également. Je me suis senti très bien acueilli même si je ne suis pas économiste. Les membres de la cohorte sont également très sympathiques et s'entendent bien entre eux, même en ligne : ).

Absolument ! C'est une excellente occasion de mettre nos ressources en commun, d'élargir nos réserves de connaissances, de nous faire de nouveaux amis et d'accéder à de nouvelles idées et de nouveaux outils. C'est aussi probablement la seule chose positive qui est ressortie de toute la malchance du COVID-19 : exploiter la puissance des ICT modernes et créer des réseaux de connaissances entre institutions et disciplines. Moins de barrières géographiques, plus d'énergie intellectuelle ! Pourquoi pas ?