Entretien avec Mădălin BLIDARU, Doctorant en relations internationales

Merci pour ces questions. Mon nom est Mădălin Blidaru. Je suis doctorant en relations internationales à l'École nationale d'études politiques et d'administration publique (SNSPA) à Bucarest, en Roumanie. Actuellement, je suis dans la dernière étape de mon programme de doctorat, me préparant à soumettre ma thèse. Mon domaine de recherche est la politique étrangère de l'Union européenne. Je m'intéresse particulièrement aux relations que l'UE a établies avec les organisations de coopération et d'intégration régionales à travers le monde, aux asymétries qui existent entre elles, à la manière dont ces relations se sont développées et à la façon dont nous pouvons les comparer et les évaluer. 

J'ai découvert le catalogue de cours CIVICA ESR à partir d’une annonce de l'école doctorale de l'université. La décision d'assister à quelques-uns d'entre eux était basée sur des besoins de formation que j’avais en tant que chercheur débutant, d'une part, et sur certaines questions à propos desquelles j'avais besoin d'une préparation supplémentaire dans mon domaine d'étude et de recherche. Ainsi, j'ai trouvé utile de participer à deux cours : Ethics and Research Integrity et International Trade, organisés par Sciences Po. Le premier cours a permis aux participants d'améliorer leur politique en matière de données de recherche et de discuter des questions sensibles liées à la collecte, au stockage et à l'utilisation des données. Le second m'a permis de me familiariser de manière structurée avec certaines théories du commerce international. J'ai considéré qu'il était nécessaire d'avoir une compréhension plus solide de ce domaine d'un point de vue économique, en dehors de mes engagements de doctorat et de ma formation en sciences politiques et en relations internationales. 

Mon retour est positif. J'ai eu la chance de poser les questions qui me préoccupaient, de recevoir des réponses et des recommandations utiles. Ces cours sont interactifs, avec un excellent contenu délivré par les professeurs. Des étudiants intéressés et des jeunes chercheurs participent à ces cours, avec la participation conjointe d'étudiants de tout le réseau CIVICA. Grâce à la pandémie, on peut les suivre depuis d’autres pays ou l'endroit depuis lequel on effectue la recherche. J'espère que ce projet sera durable au sein de CIVICA, même après la pandémie, car le contenu apporte une plus-value pour les étudiants, les chercheurs doctorants et les postdocs intéressés. 

Tout d'abord, je leur recommande de consulter le catalogue des cours, pour voir comment l'offre CIVICA pour eux peut les aider. De ce point de vue, il y a des cours, des séminaires, des ateliers disponibles qui sont utiles pour répondre à des questions méthodologiques ou théoriques, et même pour les aider à planifier leur vie doctorale. J'ai remarqué qu'il y a quelques opportunités offertes par divers membres CIVICA pour les aider à faire face à des questions telles que la surcharge de temps en doctorat, pour améliorer le début de leur carrière de recherche, pour faire face à certaines questions d'intégrité de la recherche, comme je l'ai mentionné auparavant, et bien d'autres encore. En outre, il est important de souligner que CIVICA donne accès à un campus européen. L’ensemble regroupe huit universités de premier calibre en sciences sociales qui offrent ces possibilités physiques ou numériques aux étudiants et aux chercheurs. Il existe une réelle diversité de sujets proposés par les cours CIVICA pour les doctorants et les post-doctorants. Bien sûr seuls les chercheurs sont en capacité d’évaluer dans quelle mesure ces cours CIVICA peuvent être un soutien pour eux-mêmes et leurs programmes de recherche.