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27.06.2024

Maela GUILLAUME LE GALL, promotion 2024

 

POUVEZ-VOUS NOUS PARLER DE VOTRE PARCOURS ACADÉMIQUE ? COMMENT EST NÉ VOTRE INTÉRÊT POUR LA SCIENCE POLITIQUE ?

Bien orientée par mes professeurs de Sciences économiques et sociales et d'histoire du lycée Loth de Pontivy, j'ai suivi une première année de Classe préparatoire en Lettres et Sciences Sociales à Vannes, avant d'intégrer l'Institut d'Études Politiques de Rennes. En 3ème année à l’IEP, j’ai découvert le monde de la recherche avec Min Reuchamps et les collègues du Centre de science politique et de politique comparée (CESPOL), lors d'un stage dans le laboratoire de l’UCLouvain en Belgique. C’est ce qui m’a poussé à postuler à un master spécialisé en la matière, et plus spécialement en politiques publiques. Cette majeure m’a particulièrement intéressée puisque je cherchais à comprendre le fonctionnement des politiques publiques, afin de saisir comment celles-ci peuvent mieux agir sur les inégalités sociales multidimensionnelles. Après une première année dans ce master puis une césure, j'ai entamé mon M2 à l'École de la recherche et démarré en parallèle un M1 à l'École polytechnique et l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), davantage tourné sur l'étude quantitative des politiques publiques.

QUE VOUS ONT APPORTÉ VOS ANNÉES D’ÉTUDES À L’ÉCOLE DE LA RECHERCHE ?

A l'École de la recherche, j’ai reçu une solide formation en politiques publiques à la fois sur le plan théorique et celui des méthodes, qualitatives comme quantitatives. Les excellents cours d’introduction aux méthodes quantitatives dispensés par Jan Rovny m’ont donné envie d'en apprendre encore davantage en la matière. Si les cours théoriques sont plutôt généralistes, j’ai apprécié que les rendus finaux puissent systématiquement être reliés à nos intérêts de recherches plus spécifiques – dans mon cas les inégalités scolaires et territoriales -. Cela nous permet, au cours des trois premiers semestres, d’approcher notre objet sous différents angles avant de s’y consacrer pleinement lors du mémoire de recherche au dernier semestre. De plus, les petits effectifs de la promotion nous permettent d’être suivis individuellement par les professeurs, aussi bien dans nos travaux que dans notre parcours académique. J'y ai aussi amélioré ma maîtrise de l’anglais académique, du fait des nombreux enseignements dispensés dans cette langue - ce qui n’était d’ailleurs pas forcément évident au départ - mais indispensable pour pouvoir évoluer dans le monde de la recherche aujourd’hui.

J'ai aussi eu l'opportunité, lors de ma Licence 3 puis de mon Master 1, d'être assistante de recherche pour Carlo Barone sur le projet 123CP, ce qui m'a permis de découvrir les différentes phases d'un projet de recherche expérimentale.

QUEL EST L’ENSEIGNANT·E OU L’ENSEIGNEMENT QUI VOUS A LE PLUS MARQUÉE ?

Philippe Bezès, qui outre que d'être très impliqué dans le parcours de ses étudiants, arrive à rendre passionnantes même les bureaucraties ! Aussi Marco Oberti, qui a supervisé mon mémoire sur les caractéristiques socio-territoriales des émeutes de 2023, et avec qui j’ai eu de nombreux échanges très stimulants intellectuellement. Cette expérience passionnante m'a amenée à diversifier mes intérêts de recherches, et m'a aussi offert de belles opportunités en termes de recherche.

VERS QUOI VOUS DIRIGEZ VOUS AUJOURD'HUI ?

Ayant tout juste fini mon parcours à l’École de la recherche, je poursuis une deuxième année de master à l’École Polytechnique et l’ENSAE en Data & Economics for Public Policy, pour me spécialiser davantage sur les méthodes quantitatives. Actuellement en stage au Laboratoire Interdisciplinaire d'Evaluation des Politiques Publiques (LIEPP), je continue à travailler avec Marco Oberti sur les émeutes urbaines de l'été 2023. Par la suite, j’aimerais faire une thèse en sociologie liant les questions scolaires et territoriales, en utilisant des méthodes mixtes.

QUELLES ONT ÉTÉ LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA CONSTRUCTION DE VOTRE PROJET PROFESSIONNEL ?


Au-delà de ma troisième année d'IEP qui m'a fait découvrir le monde de la recherche, mon année de césure m'a permis de mettre en pratique les compétences nouvellement acquises en méthodes quantitatives lors du Master 1. En stage au service statistique du ministère de l'Éducation nationale, puis du rectorat de la Réunion, j'ai appris à manipuler des données brutes grâce à l'implication des équipes des deux bureaux pour lesquels j'ai travaillé (le B3 et la DSM4). Aussi, les engagements associatifs et diverses découvertes de terrain, rendus possibles par cette année, m’ont autant appris sur le plan personnel que académique. Découvrir l'étendue des possibilités de recherche offertes par les outils quantitatifs, mais aussi qualitatifs, m'a vraiment donné envie de poursuivre dans cette voie.

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