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26.11.2024

Résultats du Prix de la photo de terrain 2024 du CERI

 

Le CERI Sciences Po-CNRS a organisé, cette année, sa première édition du Prix de la photo de terrain. Pensé comme une manière de faire dialoguer recherche en sciences sociales et art photographique, comme une manière de créer une ouverture vers le regard sensible, le prix s'est adressé à toutes les catégories de personnel du Centre. Doctorants, post-doctorants, chercheurs titulaires, émérites, membres de l'équipe de soutien à la recherche du CERI ont proposé une ou deux photographie. Le vote s'est déroulé au cours des mois de juillet et août 2024. La cérémonie de remise des prix a eu lieu à l'occasion de la rentrée solennelle qui s'est déroulée le 24 septembre dernier au musée Guimet.

L'ensemble des photos sont disponibles sur une page de présentation accessible ici.

Les gagnants du Prix de la photo de terrain du CERI-2024

Dans la catégorie "Doctorants-postdoctorants" :

Rêves brisés
(crédits : Alexandre Gandil)

Alexandre Gandil, "Rêves brisés"

Photographie prise dans l’ancien Centre de documentation sur la guerre psychologique de Kinmen, en République de Chine (Taiwan). Dans son repli vers Taipei en 1949, Chiang Kai-shek est parvenu à maintenir son contrôle sur Kinmen, petit archipel situé à quelques encablures du continent chinois. Cette carte abîmée du territoire à reconquérir constitue l’allégorie d’un projet pharaonique aujourd’hui abandonné : celui d’une réunification chinoise par les armes, sous la bannière des nationalistes du Kuomintang. Le centre de documentation sur la guerre psychologique de Kinmen est désormais appelé à être transformé en espace de coworking. (17 janvier 2018)

 

 

(crédits : Guillaume Beaud)

Guillaume Beaud, "Young Boy's Ashura"

Shergarh, Pendjab, Pakistan. Les musulmans chiites commémorent chaque année le martyr de l’imam Hussein lors des célébrations d’Achoura. Aux assemblées populaires mêlant louanges et deuil collectif, se joignent des scènes d’auto-flagellation strictement encadrées en Iran et en Azerbaïdjan où l’islam chiite est majoritaire. L’État se garde toutefois d’intervenir lorsqu’il est minoritaire, comme au Pakistan ou au Liban, laissant court aux effusions de sang. Si la pratique est restreinte aux hommes adultes, de jeunes enfants s’y adonnent à la marge, entendant embrasser ce rituel d’affirmation masculine. Sur le seuil du mausolée du village de Shergarh, ce jeune garçon répète sur son dos les va-et-vient des chaînes et des lames, au rythme des chants du rassemblement principal dont il se tient caché. (19 août 2021)

 

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