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20.07.2017

Amine Dabchy : « J’ai voulu donner un nouveau souffle à ma carrière »

Chargé de mission auprès de la direction générale du groupe marocain OCP, leader mondial du phosphate, Amine Dabchy est diplômé de la première promotion de l’Executive Master Stratégie et Finance de l’Immobilier. Cette formation lui donne les clefs d’analyse et les compétences pour travailler sur le sujet des villes nouvelles, d’une grande actualité au Maroc.

Pourquoi avoir choisi cette formation ? Quelles étaient vos attentes ?

Amine Dabchy - Depuis la fin de mes études d’économie et de science politique à l’Université Concordia de Montréal, mon parcours professionnel s’effectue dans l’immobilier. Après dix ans passés au Canada, j’ai décidé de revenir au Maroc, où ce secteur est en forte expansion. Je travaille dans l’équipe en charge de l’immobilier au sein de la plateforme de services financiers du groupe OCP. Bâtisseur de cités minières par le passé, il crée désormais des villes nouvelles. Cette stratégie s’inscrit dans la politique du Maroc qui a lancé en 2004 un programme national de création de villes nouvelles avec l’ambition d’en créer 15 d’ici à 2030. Face aux mutations en cours dans l’immobilier et les politiques urbaines dans mon pays, j’ai voulu donner un nouveau souffle à ma carrière en élargissant mon expertise. Je recherchais initialement une formation me permettant d’acquérir des compétences financières et techniques pointues, de plus en plus nécessaires sur un marché de l’immobilier qui s’internationalise.

Au vu de vos objectifs, en quoi cet Executive Master vous a-t-il paru attractif ?

Amine Dabchy - Au-delà de la marque Sciences Po, gage d’excellence, le caractère interdisciplinaire de la formation m’a séduit. Il est basé sur le partenariat entre Sciences Po Executive Education et l’École nationale du financement de l’immobilier (ENFI). Sciences Po propose une analyse globale sur les dynamiques socio-économiques et sociétales qui traversent l’immobilier. L’ENFI apporte les savoirs techniques liés à la financiarisation du secteur. La pédagogie repose à la fois sur les apports théoriques des académiques et l’expertise des professionnels. Ce croisement des perspectives fait toute l’originalité de la formation. Cette approche est très pertinente dans le cadre de mon activité où je dois être capable d’interagir avec une diversité d’acteurs, publics et privés, qui interviennent dans le cadre des politiques urbaines.

Vous avez pris pour thème de votre mémoire le sujet des villes nouvelles. Comment comptez-vous le valoriser dans votre carrière ?

Amine Dabchy - Mon mémoire, intitulé « Villes nouvelles au Maroc, entre ambition politique et projet de développement : le cas de la Ville Verte Mohammed VI » porte sur un sujet d’une grande actualité au Maroc. Cette ville verte, lancée par le groupe OCP, symbolise une nouvelle étape de l’histoire urbaine dans un pays qui veut apporter des réponses innovantes aux problèmes de l’exode rural, de la demande de logements et de l’habitat insalubre. Et ce modèle de ville durable s’exporte, comme c’est déjà le cas en Afrique de l’Ouest, par exemple. Ce mémoire m’a permis de décrypter ces changements, qui affectent tous les acteurs du secteur immobilier dans mon pays. C’est une vraie valeur ajoutée pour un pilotage efficace des projets dans mon entreprise. Je vais apporter une vision globale sur les affaires urbaines et des connaissances acquises grâce à une comparaison des systèmes sur le plan international.

Qu’avez-vous retiré de la dimension internationale de la formation ?

Amine Dabchy - La Learning Expedition a été le moment le plus marquant de la formation. Le groupe a passé trois jours à Londres, la capitale mondiale du marché de l’immobilier. Nous avons rencontré des personnes-clés du secteur lors de visites de terrain et étudié des cas concrets avec une approche comparative. Ce voyage est un atout majeur de ce cursus. Il permet de nouer des contacts avec des acteurs publics et privés de haut niveau et de se constituer ainsi un réseau international. Et il renforce également les échanges au sein du groupe. C’est un aspect non négligeable de la formation : les participants ont des profils et des parcours très différents, complémentaires et nous apprenons ainsi beaucoup les uns des autres. À l’issue de la formation, nous pouvons rester en relation et là encore, élargir notre réseau professionnel.

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