Philippe Angles : « Certains éléments évoqués en cours le vendredi étaient mis en application dès le lundi suivant »

Philippe Angles - Cette formation a été, pour moi, un véritable déclic. J'ai compris en la suivant qu'un média ne pouvait pas, aujourd'hui, exister sans Internet. J'étais pourtant initialement convaincu du contraire. Je suis propriétaire d'un journal aveyronnais (*), qui a pour principe de dire ce qu'il faudrait taire, à la manière du Canard Enchaîné. C'est un média au format papier qui n'était pas présent sur le Web. La formation m'a permis d'acquérir de nouveaux réflexes, nécessaires pour passer de l'ancien au nouveau monde et intégrer une présence numérique à la stratégie du journal.

Philippe Angles - Il m'a été transmis au fil de rencontres humaines particulièrement enrichissantes. Celles avec des intervenants de haut niveau, bien sûr. Mais les échanges avec les participants de l' ont également été un vecteur d'apprentissage. Le partage d'expérience au sein de la promotion a été bénéfique. Tout cela m'a permis de mieux appréhender l'environnement économique qui m'entourait et qui implique aujourd'hui, pour les médias, une évolution des pratiques. J'ai compris qu'il ne fallait pas protéger une information qu'on détenait et tenter d'en maîtriser la diffusion, mais au contraire la partager le plus rapidement possible. Et ce en utilisant les possibilités offertes par le Web.

Philippe Angles - J'ai intégré toutes les choses que j'ai apprises de façon continue. Certains éléments évoqués en cours le vendredi étaient mis en application dès le lundi suivant au travail. J'ai ainsi pu réaliser une transition en douceur au sein du journal, afin d'intégrer la question numérique. Désormais, je présente tous les vendredis sur les réseaux sociaux les trois titres principaux à lire dans la nouvelle édition de L'Hebdo. Le journal y est également accessible. J'avais auparavant peur que le fichier du journal circule sans contrôle, de mail en mail. La formation m'a permis de comprendre que ce partage était essentiel et que, si L'Hebdo était massivement diffusé tout en proposant un contenu de qualité, alors, au final, les lecteurs s'abonneraient.   (*) Philippe Angles travaille par ailleurs au sein de GEGM, une société de production publicitaire, à Paris.