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19.11.2018

Rebecca David (Lopez) : "J’ai souhaité rejoindre l’Executive Master Communication pour gagner en efficacité, donner un coup d’accélérateur à ma carrière et élargir mon réseau."

Une nouvelle tribune avec Rebecca David (Lopez), diplômée de l'Executive Master Communication qui nous raconte son expérience. Témoignage. 

   

 

De formation littéraire (khâgne philosophie), j’ai mis un pied dans la communication en rejoignant la maison d’édition du cabinet de conseil en communication Tilder pour un stage long, en parallèle d’un master en relations internationales à l’IRIS. Je suis ensuite passée par l’agence de communication Image Sept, où j’ai pu travailler pour des clients internationaux, issus des secteurs politiques, économiques, technologiques.

Une fois diplômée de l’IRIS, j’ai rejoint l’Ambassade de Hongrie en France en tant que rédactrice communication, afin de construire un suivi de l’image de la Hongrie en France et de permettre un échange régulier des diplomates hongrois avec les journalistes français. Cette expérience de cinq ans a été formatrice, tant sur le fonctionnement de l’écosystème médiatique et politique français que sur les marges de manœuvre dont dispose le communicant dans une petite structure mais dotée d’une influence non négligeable dans le contexte politique européen actuel.

Considérant la communication comme étant avant tout l’intelligence des relations et des situations, je n’étais pas toujours à même de penser mes actions et mes décisions en termes de ROI. J’ai donc souhaité rejoindre l’Executive Master Communication de Sciences Po pour gagner en efficacité, mais aussi donner un coup d’accélérateur à ma carrière et élargir mon réseau.

Le format de deux jours par mois me convenait parfaitement. Ces sessions étaient un bol d’air frais : un temps « pour moi », un environnement autre, des sujets toujours différents (atelier d’écriture, communication de crise, art du pitch, social listening, influence et manipulation…) et des participants de tous âges dont le seul point commun était la volonté de redéfinir leurs pratiques. 

Les intervenants sont eux aussi d’horizons divers et couvrent l’intégralité du champ de la communication. Nous avons affaire à des professionnels soucieux de partager non pas seulement leur fiche de poste et leurs faits d’armes mais l’envers du décor de leur métier au quotidien. Je garderai le souvenir d’une complicité avec certains intervenants ou encadrants de la promotion, qui observent nos évolutions et nous conseillent dans nos trajectoires.

La dimension internationale de la formation prend son sens lors de la Learning Expedition, qui se déroulait dans mon cas à Washington et New York. Il y aurait beaucoup à dire sur ce voyage où les intervenants ont tous dépeint un paysage de défiance doublé d’incertitudes… Ce séjour a permis de souder la promotion et de mettre en perspective les enseignements de la rue des Saints-Pères.

Au retour du voyage, le calendrier s’accélère : il nous faut finaliser l’étude de cas en groupe. Cet exercice offre l’opportunité de mettre votre énergie, votre temps, vos idées à la disposition d’une organisation de votre choix dans sa stratégie de communication. C’est aussi, indéniablement, une aventure humaine. 

Le printemps est également la dernière ligne droite pour le mémoire. Il s’agit, à la lumière de vos recherches, entretiens et expériences, d’apporter des recommandations à une problématique de communication donnée. Le mémoire vous accompagne tout au long des 18 mois, dans les bons et les mauvais moments, mais vous permet de vous spécialiser et de disposer d’un bel outil de réflexion, d’analyse …et d’auto-promotion.

Au moment de la dernière session de formation (septembre 2018), j’avais changé de job. J’ai rejoint la SOLIDEO, l’établissement public en charge de livrer les infrastructures pérennes pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Dans ces nouvelles fonctions, je prends toute la mesure du leitmotiv de l’Executive Master Communication : la réputation repose essentiellement sur le soin apporté aux parties prenantes. Il est essentiel d’apprendre à les connaître, de s’adapter à leur profil, leurs attentes, leur temporalité pour être à même de leur offrir des informations, des produits, des expériences de qualité.

   

« Ces sessions étaient un bol d’air frais : un temps « pour moi », un environnement autre, des sujets toujours différents et des participants de tous âges dont le seul point commun était la volonté de redéfinir leurs pratiques.  »

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