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15.04.2019
La promotion Sócrates se dévoile !
Vous vous demandez pourquoi la promotion de l'Executive Mastère Spécialisé® Management des politiques publiques se nomme les Sócrates ? On vous dévoile les coulisses de ce nom peu commun.
Notre promotion est composée de femmes et d'hommes issus de tous horizons, du secteur privé ou public, de France ou d’administrations étrangères. Elle est diverse par la singularité des profils comme des parcours de chacun. Dès les premières sessions, des valeurs communes ont naturellement émergé : bienveillance, amour de la culture, goût prononcé pour l’échange et le débat et un esprit de réussite qui ne s'oppose jamais à celui de solidarité.
C’est à Bruxelles, heureux « pas de côté » d’une expédition apprenante, que s’est discuté et peu à peu dessiné le nom que nous voulions donner à notre promotion. Celui d'un personnage généreux et atypique, comme notre groupe. Celui d'un footballeur, philosophe, docteur en médecine, pierre angulaire de la démocratie corinthiane qui participa à changer le destin d'un pays. Le Brésil.
Sócrates. Capitaine virtuose du Brésil, où le football est une religion, mais aussi icône de cette expérimentation de vie démocratique inédite qui fut initiée au niveau du club des Corinthians de São Paulo par un directeur sociologue. C'est au début des années 1980 que s'est développée, en réaction à la dictature militaire, cette organisation fondée sur un mode de prise de décision collective des joueurs qui les mena à la victoire sportive.
Son frère Raí, également capitaine du Brésil champion du monde, attaquant star du PSG, a failli faire partie des nôtres. Il ne nous en fallait pas plus pour nous décider. Unanimement nous avons soumis l'idée à Sciences Po puis à Raí qui a trouvé l'idée fantastique.
Notre choix s'est fait plusieurs mois avant les présidentielles brésiliennes, il n'en a pris que plus de relief. Mais, au-delà de la succession des élections et des retournements de l’histoire, l’héritage de Sócrates et du club des Corinthians est aussi là pour nous rappeler que le combat perpétuel en faveur de la démocratie ne se limite pas aux seules arènes institutionnelles mais doit être porté sur tous les terrains.
