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29.07.2015
“J’ai choisi Sciences Po parce que j’aime comprendre ce qui m’entoure” Arthur Galy, nouvel admis
À tout juste 16 ans, Arthur Galy, bachelier du lycée Bossuet à Brive (Corrèze) est le benjamin des nouveaux admis 2015 ! “À quoi rêve-t-on à votre âge ?” lui ont demandé les membres du jury d’admission lors de son oral d’entrée. Ce passionné de triathlon ne s’est pas laissé déstabiliser. Le récit d’un coup de cœur (réciproque) pour Sciences Po.
Pourquoi avez-vous eu envie de préparer l’examen d’entrée à Sciences Po ?
Arthur Galy : Au départ, c’est un peu un hasard : il se trouve que mon lycée ouvrait une préparation pour l’entrée à Sciences Po. C’est quand mon ami Vlad, qui vient d’être admis avec moi, m’a dit qu’il allait la suivre que j’ai décidé de me lancer avec lui. Mais c’est par la suite que j’ai découvert ce qu’était vraiment Sciences Po, et que ça m’a plu !
Qu’est-ce qui vous a plu dans Sciences Po ?
A. G. : C’est surtout le côté généraliste. Je n’avais pas envie de laisser tomber certaines matières pour d’autres. Et puis le fait d’intégrer tout de suite l’école après le bac, c’est pour moi un gain de temps par rapport à une classe préparatoire. Surtout, j’y voyais une ouverture sur le monde exceptionnelle.
Comment s’est passée la préparation de l’examen ?
A. G. : Nous étions une quinzaine dans la préparation du lycée. Sept d’entre nous présentaient Sciences Po Paris, 3 ont été admissibles, et 2 admis. Nous avons travaillé ensemble un samedi sur deux, et j’ai aussi beaucoup travaillé de mon côté, surtout en histoire ! La préparation nous a permis d’acquérir la méthodologie pour les épreuves. Avec un professeur de communication, nous avons pu nous entraîner à faire des oraux blancs. Et je me suis aussi appuyé sur un groupe Facebook où des élèves de Sciences Po proposent leur aide.
Vous pratiquez le triathlon à un très bon niveau. Ce sport vous a-t-il servi pour la préparation ?
A. G. : Oui car les entraînements permettent de se défouler. Mais c’est important surtout pour le mental : la dernière semaine de révision, je me levais à 5 h du matin pour travailler jusqu’au soir ! Je suis plus dans l’endurance que dans la vitesse.
Comment avez-vous vécu les épreuves ?
A. G. : À l’écrit, je suis sorti plutôt content. L’oral me faisait plus peur, et j’en suis d’ailleurs sorti totalement perdu ! J’étais complètement ailleurs, je ne repensais qu’aux aspects négatifs de l’entretien…
Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans cette épreuve orale ?
A. G. : On m’a un peu testé sur mon âge, car j’avais 15 ans au moment de l’oral. Le jury m’a demandé : “un jeune de 15 ans, à quoi ça rêve ?”. On a commencé à débattre de ce qu’il fallait améliorer dans le monde... Maintenant, quand j’y repense, j’ai plein d’idées de réponses, mais sur le coup, je me suis trouvé mauvais. Il y a eu aussi ce moment au tout début, quand j’ai commencé à me présenter et à expliquer mes motivations. Le jury m’a lancé : “à part ce qu’on vous a demandé de réciter pour l’oral, qu’est-ce que vous pensez vraiment de Sciences Po ?”
Qu’avez-vous répondu ?
A. G. : J’ai défendu ce que j’avais expliqué ! Pour moi, le point essentiel, c’est que Sciences Po apporte la question du sens, contrairement à une prépa commerciale par exemple. J’ai le sentiment que cela permet de développer une autre vision, de ne pas s’en tenir aux faits et de comprendre ce qu’il y a derrière. J’aime comprendre ce qui m’entoure, c’est pour cela que j’ai voulu rejoindre Sciences Po.
Quel est votre programme de l’été ?
A. G. : J’ai bien sûr hâte de démarrer Sciences Po car pour le moment je ne réalise pas encore que j’y suis. Mais d’ici là, je relâche un peu, je pense à autre chose !
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