Accueil>"J’ai rencontré des étudiants avec qui j’aimerais travailler plus tard"
07.04.2016
"J’ai rencontré des étudiants avec qui j’aimerais travailler plus tard"
Le japonais, l'économie et l'Asie : les trois passions de Samuel Flambard l'ont conduit naturellement sur le campus de Sciences Po au Havre, où quelques 250 étudiants du monde entier suivent - en anglais - le programme du Collège universitaire (le 1er cycle) tout en approfondissant l'étude des pays d'Asie. Président du Bureau des Élèves dans un campus qui compte près de 60% d'étudiants internationaux, Samuel sait ce que multiculturel veut dire au quotidien.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier sur le campus de Sciences Po au Havre ?
Samuel Flambard : Je voulais absolument étudier sur un campus délocalisé de Sciences Po. Au lycée, j’apprenais le japonais, j’étais passionné par l’économie, et je voulais faire de l’humanitaire en Asie : le Havre était donc mon premier choix ! Et c ’était aussi une opportunité de travailler l’anglais, qui est la langue d’enseignement, et la langue commune du campus. À la rentrée prochaine, je pars pour deux ans au Japon, car j’ai rejoint le double diplôme de Sciences Po avec l’Université de Keio.
Sur ce campus, 60 % des étudiants sont internationaux ! Quel est le rôle d’un BDE dans une communauté aussi multiculturelle ?
S. F. : Le BDE a un rôle d’intégrateur dans cette communauté multiculturelle : il doit faire en sorte qu’il y ait un bon esprit de campus, et que tout le monde se sente "comme à la maison". Pour que ça marche, il faut éviter de n’organiser des événements que pour la communauté française : il y a des rendez-vous festifs, les classiques week-ends d’intégration et gala, mais les soirées géantes en boîte de nuit, ce n’est pas forcément ce qui rassemble le plus ! Il faut tenir compte des différences culturelles, inventer d’autres rendez-vous, et surtout varier les propositions : on a pu faire une soirée karaoké comme une soirée “casino”.
Et comment cela fonctionne-t-il ?
S.F. : Très bien : les liens entre les étudiants sont très forts sur ce campus. Quand on part à l’étranger en 3ème année, on quitte vraiment une 2ème famille ! La particularité du campus, c’est l’harmonie qui y règne : on ne ressent pas de compétition, mais une très belle émulation. Tout le monde a envie de partager ses talents, de proposer des initiatives, et je suis toujours admiratif des étudiants que je côtoie : ils ont des personnalités incroyables. En fait, j’ai rencontré ici des gens avec qui j’aimerais travailler plus tard...
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