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14.09.2016

“à Sciences Po, on apprend à mieux connaître l'autre”

D’une double culture, française et grecque, Alexandre Stathopoulos entame ses études à Sciences Po, campus de Paris, avec l’ambition de rencontrer l’autre. D'écouter les avis contraires. Et d’en discuter en toute liberté. Troisième portrait de la série #FirstYearsScPo

Pourquoi avoir choisi Sciences Po?

Je connaissais Sciences Po de nom et de réputation. C'est cette institution qui m’a semblé la plus ouverte aux autres. J'avais envie de découvrir cela et c’est pour moi ce qui distingue Sciences Po : l’enseignement de la tolérance. On y apprend à regarder l’autre tel qu’il est, à partager ses opinions, à ne pas avoir peur d’exprimer des avis contraires ou d’être jugé si l’on pense différemment. 

Mais c'est le travail qui vous a permis d'entrer à Sciences Po...

Je crois aux vertus du travail. En tant que lycéen, j’ai beaucoup travaillé. Voilà mes conditions idéales : se lever tôt et faire le vide. Je me retrouve ensuite seul à mon bureau. J'apprécie ausi d'être bien entouré par les siens. Se sentir stable psychologiquement est important pour bien travailler. 

Votre double culture, française et grecque est-elle un atout pour aborder vos études à Sciences Po?

Ma double culture m’apporte vraiment cela : celle d’une prise de recul sur ce qu’il se passe vraiment en Grèce. Mon père vit à Athènes. Je vois ce qu’il se passe là-bas, la façon dont la presse française parle de la crise grecque et comment les Grecs la vivent au quotidien. Il y a des nuances, des points de vue divers. C’est cela que j’aimerais apporter. Je suis sûr que mes études à Sciences Po peuvent m’aider dans cet objectif. Olivier Duhamel, le président de la FNSP (Fondation nationale des Sciences politiques) nous invitait à la même chose lors de la rentrée solennelle du Collège universitaire : “quand un professeur vous dit blanc, allez chercher le noir”.

Quelles sont vos attentes ?

Discuter de tous ces sujets à Sciences Po : le droit, l’histoire, les sciences sociales, les relations internationales mais aussi et surtout mieux connaître l’Europe, en crise depuis le Brexit. Nous sommes amenés à changer sa gouvernance. 

Quels sont vos rêves?

Je veux toucher les gens. C’est pour cela que je pense au métier de journaliste. Il faut rêver très grand. Je me souviens cette phrase d’Oscar Wilde : “ Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles”. Au moins les étoiles! 

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Légende de l'image de couverture : Alexandre Stathopoulos