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10.02.2021

Violences sexistes et sexuelles au sein des IEP : communiqué de Sciences Po

Sciences Po soutient pleinement les victimes de violences sexistes et sexuelles au sein des différents IEP et la libération de leur parole.

L’institution réaffirme également sa lutte contre toutes les atteintes à l’intégrité des personnes, quelles qu’elles soient. La mobilisation est pleine et entière. 

Une cellule de veille et d’écoute contre les violences sexistes et sexuelles a été mise en place à Sciences Po en 2015 dans le cadre d’un large plan d’actions portant sur l’égalité femmes-hommes. 

Indépendante, cette cellule est à la disposition des membres de la communauté étudiante, salariée, enseignante, et scientifique confrontés à des situations de harcèlement sexuel, de comportement sexiste ou encore de violences sexuelles. La cellule écoute dans la bienveillance et la neutralité, sans jugement et sans rapport hiérarchique avec les personnes qui la contactent. Elle qualifie les faits, oriente les victimes et les témoins vers un soutien psychologique et/ou une démarche judiciaire et les accompagne au besoin. Elle peut également signaler les faits aux instances disciplinaires. La cellule, très active depuis sa création, est composée de 5 à 7 membres, dont une coordinatrice en la personne de la référente égalité Femmes-Hommes et lutte contre les discriminations. Tous les membres de la cellule sont formés aux enjeux des violences sexistes et sexuelles ainsi qu’à l’écoute.

Par ailleurs, le règlement de la vie étudiante, depuis 2016, impose des mesures pour que l’intégrité physique ou morale des participants soit assurée lors de tous les événements. La reconnaissance des associations étudiantes est conditionnée également au suivi par ces responsables d’un module de formation consacré à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

Face aux témoignages recueillis par cette cellule, l’administration engage des enquêtes approfondies et met en place toutes les actions supplémentaires nécessaires. 

Pour renforcer ce dispositif, un groupe de travail, dont la composition a été définie à l’issue d’échanges avec les principales parties prenantes au sein de l’institution, réunira des membres de la communauté académique de Sciences Po, des représentants de la communauté étudiante et des salariés, ainsi que des personnalités externes.

Madame la professeure Danièle Hervieu-Léger, Directrice d'études honoraire et ancienne Présidente de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, a accepté de présider ce groupe de travail.

Ce groupe aura pour mission de dresser un état des lieux détaillé de nos actions et de formuler toutes les recommandations opérationnelles nécessaires pour renforcer ou transformer nos dispositifs relatifs aux violences sexuelles et sexistes et aux situations d’emprise impactant les membres de notre communauté. Pour ce faire, le groupe pourra s’inspirer des meilleures pratiques des universités en France comme à l’international, et s’appuyer sur notre tissu associatif étudiant.

Légende de l'image de couverture : @Sciences Po