Domaines de recherche

Souverainetés | États, Empires, Relations internationales

Ce domaine fédère les recherches consacrées à l’expression du pouvoir politique dans les États-nations et les Empires. Il se penche sur les sources juridiques de la souveraineté appréhendées en les contextualisant comme fait social. Il étudie les rapports de coopération et de compétition entre entités étatiques, entendues jusqu’aux affrontements guerriers. Il aborde les institutions nationales et internationales ainsi que les modes de structuration  territoriales des États et la manière dont ils hiérarchisent et articulent les différentes échelles de gouvernement. Il prend enfin pour objet la question de la citoyenneté et celle de la représentation politique, analysée dans une perspective comparative sous ses formes variées.

Gouvernement | Institutions, savoirs, normes


Ce domaine aborde l’étude des sociétés par l’étude du fonctionnement de leurs institutions publiques et privées – administrations, armées, services éducatifs et sociaux, entreprises, etc. Ses recherches s’étendent à la façon dont elles requièrent et façonnent des instruments de connaissance,  d’identification et de catégorisation des populations et des territoires. Elles prennent en compte la manière dont s’échafaudent et circulent les savoirs, dont ils font l’objet d’appropriations et de mises en œuvre sous forme d’expertise économique, sociale, environnementale. Par ce biais, les travaux réunis dans ce domaine interrogent les normes juridiques, administratives et sociales qui sous-tendent l’action publique et les représentations qui les accompagnent.

Expériences | Acteurs, mouvements, groupes sociaux


Ce domaine étudie les sociétés dans leur quotidien, qu’il soit appréhendé en situation de stabilité relative ou en phase de bouleversements et de crises – politiques, sociales, culturelles, guerrières, etc. Les expériences sensibles et corporelles, les émotions et les opinions forgées par les individus et les groupes en fonction de leurs cercles d’appartenance, sont mobilisées dans l’examen des formes de coopération et d’affrontement entre les forces politiques saisies dans leur pluralité, qu’il s’agisse des partis, des associations ou des mouvements issus de la société civile ou de la sphère confessionnelle. Sont ici pris en compte aussi bien les individus et collectifs reconnus et «légitimes», que ceux qui sont relégués par des processus de marginalisation et de stigmatisation.

Humanités | Vies, matérialités, représentations


La notion d’humanité fait l’objet, par les points d’entrée les plus variés, d’une curiosité croissante en sciences humaines et sociales. La construction juridique des droits de l’humanité et celle des frontières du vivant, si elle semble s’être ouverte au 20e siècle, interroge un passé plus ancien dont on s’efforce de reconstituer les étapes. En parallèle, objets, espèces et environnements nourrissent des relations de co-construction, d’exploitation ou de marchandisation qui viennent en  permanence redéfinir les sociétés humaines, leurs segmentations et leurs hiérarchies. Ces relations, alimentées par les imaginaires et les bouleversant, nourrissent un travail d’esthétisation et de  symbolisation dans lequel s’entremêlent les arts et les techniques. L’histoire numérique comme celle des savoirs de la littérature apportent ici une contribution réflexive à l’objectivation des mondes passés en même temps qu’à la production de mondes virtuels.

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