Groupe de recherche sur l’Italie contemporaine, GRIC
- ©Irina Shatilova / Shutterstock
L'ITALIE ET LE MONDE
Calendrier prévisionnel 2024-2025
La position géographique particulière de la péninsule italienne a déterminé en partie son histoire, faite de conflits mais aussi d’échanges culturels et commerciaux avec le reste du monde. Principalement centrés sur le pourtour méditerranéen pendant l’Antiquité, les peuples et les gouvernants de la péninsule se sont ensuite tournés vers le continent européen et vers l’Orient. À l’époque contemporaine, les relations tissées avec les autres continents et les bouleversements géopolitiques mondiaux rendent pertinente l’adoption d’une perspective internationale. Interroger l’Italie et son rapport au monde, de l’Unité à nos jours, permet d’élargir la focale pour voir de quelle manière le Bel paese a traversé les temps forts de son histoire nationale et affronté les enjeux du XXe et du XXIe siècles.
L’Italie a longtemps été un pays d’émigration, avant de devenir récemment une terre d’immigration. Il convient donc de questionner la constitution et la présence de diasporas italiennes dans de nombreux pays depuis le XIXe. Quels liens ces communautés italiennes ont-elles maintenu avec leur pays et leurs régions d’origine ? Comment se sont-elles intégrées aux pays où elles se sont installées ? Quelles formes d’italianité ont-elles exporté ? Mais aussi quels regards ont été portés sur l’Italie depuis l’étranger ? Et comment l’Italie (autorités, partis, associations, opinion publique) a-t-elle réagi récemment à la crise migratoire ? Du point de vue des relations internationales, comment l’Italie a-t-elle interagi avec ses partenaires, notamment européens, sur les questions géopolitiques et stratégiques mais aussi politiques et culturelles ? Ces relations sont-elles caractérisées sur le long et moyen terme par des continuités ou par des ruptures? Enfin, quels acteurs contribuent au positionnement international de l’Italie? Telles sont quelques-unes des questions qui orienteront le séminaire du GRIC de l’année 2024-2025 et nourriront les contributions des chercheurs etdes chercheuses qui participeront à ses activités.
-
10 octobre 2024
Beatrice Falcucci (Université Pompeu-Fabra - Barcelone), L’Italia e le sue ex colonie. Istituzioni, istituti e traiettorie professionali tra continuità e rotture. - 24 octobre 2024
Fabrice Langrognet (CNRS), “L'italianité des Ciociari de passage à la Plaine-Saint-Denis, 1880-1930”. -
14 novembre 2024
Thibault Bechini (EFR), “Migrations et capitaux italiens à travers le monde, du milieu du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale”. - 28 novembre 2024
Andrea Martini (Paris 8), Fascisme et démocratie en Italie après 1945. Regards extérieurs sur une coexistence difficile. - 19 décembre 2024 (en visioconférence)
Giovanni Lella (LUISS), “Inventer l'avenir". La France, l'Italie et la construction européenne (1981-1995). -
23 janvier 2025
Stéphane Mourlane (Université Aix-Marseille), Le fascisme à l’étranger : La Casa d’Italia de Marseille. -
13 février 2025
Elisa Pareo (Université de Vérone-Paris 8), La politisation des immigrés italiens dans le Nord-Pas de Calais entre 1938 et 1948. -
20 mars 2025
Federico Varese (Sciences Po), L’espansione e l’insediamento delle mafie italiane all’estero. -
10 avril 2025
Claire Lorenzelli (ENS de Lyon), Les lecteurs de langue et littérature italiennes dans les universités allemandes et européennes (1922-1945) : agents d’une diplomatie culturelle sous le fascisme ? -
17 avril 2025
Carolina Simonicini (Université Lyon 3), L'immigration en Italie : évolution historique et réponses juridiques -
15 mai 2025
Caroline Douki (Paris 8), La tradition en suspens ? Femmes italiennes en migration au début du XXe siècle. -
5 juin 2025
Serge Noiret (Institut Européen de Florence), L’émergence et le succès de la Public History en Italie.
Calendrier 2023-2024
HISTOIRE, MÉMOIRES ET IDENTITÉS COLLECTIVES DANS L'ITALIE CONTEMPORAINE
Comme la plupart des pays d’Europe occidentale, l’Italie est traversée, et souvent divisée, par d’intenses débats sur ce que devraient être les politiques mémorielles. À défaut de s’accorder sur leur contenu, les politiques sont unanimes pour considérer celles-ci comme essentielles pour assurer la cohésion de la société – sans d’ailleurs que l’on puisse vérifier si elles ont bien un tel effet vertueux. Pour cette deuxième année, la réflexion sera examinée en rapport avec la question des identités collectives, à différentes échelles : locale, régionale, nationale, transnationale. L'articulation des rapports entre mémoire politique et identités collectives sera analysée sous l'angle des politiques publiques et des pratiques et mobilisations des acteurs sociaux.
Que nous disent les politiques mémorielles et les usages publics de l’histoire de l’Italie contemporaine, des partis politiques et des différents acteurs sociaux ? Dans quelle mesure l’obsession mémorielle représente-t-elle un substitut à des formes d’engagement en crise ? Contribuent-elles à recréer du lien social et in fine induisent-elles de nouvelles formes de mobilisation politique ?
- 12 octobre 2023
Romain Descendre (ENS Lyon), Jean-Claude Zancarini (ENS Lyon), La postérité d'Antonio Gramsci dans la vie politique italienne. - 9 novembre 2023
Antonin Durand (Sorbonne-Université), Verdi dans la mémoire nationale - 23 novembre 2023
Marcello Flores, Le memorie rimosse della Repubblica: il colonialismo fascista, i crimini del comunismo. - 21 décembre 2023
Charlotte Moge (Lyon 3), « L'antimafia » : un combat fondateur d’une nouvelle identité politique ? - 18 janvier 2024
Anna Lisa Tota (Université Rome 3), La mémoire de l’attentat de Bologne dans l’Italie républicaine - 8 février 2024
Alexandre Chabert (Sciences Po, Centre d'histoire), "Mémoire et oubli du passé communiste, du PCI au PD". - 7 mars 2024
Francesca Socrate (La Sapienza), Les mémoires de 68 en Italie - 28 mars 2024
Rosario Forlenza, ( LUISS), Un second Risorgimento : la mémoire de la Résistance dans l'Italie républicaine. - 11 avril 2024
Armelle Girinon (La Sapienza), L’orientalisme littéraire italien et la glorification de l’identité nationale (XIXe - début XXe) - 23 mai 2024
Marcello Ravveduto (università di Salerno, Digital Public History) : Immaginari e rappresentazioni. L'identità delle mafie tra XX e XXI secolo - 30 mai 2024
Suzy Toson, (Paris8-Sciences Po, CHSP) : Femmes et fascisme : quelle mémoire ? - 13 juin 2024
Colloque Gaetano Salvemini [à confirmer] : Quelle place dans la mémoire de l’antifascisme ?
Calendrier 2022-2023
MÉMOIRE ET POLITIQUE DANS L'ITALIE CONTEMPORAINE
Comme la plupart des pays d’Europe occidentale, l’Italie est traversée, et souvent divisée, par d’intenses débats sur ce que devraient être les politiques mémorielles. À défaut de s’accorder sur leur contenu, les politiques sont unanimes pour considérer celles-ci comme essentielles pour assurer la cohésion de la société – sans d’ailleurs que l’on puisse vérifier si elles ont bien un tel effet vertueux.
En effet, depuis les recherches s’inscrivant dans la continuité des « lieux de mémoire » de Pierre Nora, qui mettaient l’accent sur la formation de symboles partagés qui cimentent des identités essentiellement nationales, les nombreux travaux qui ont été consacrés aux politiques mémorielles en Europe, et en Italie démontrent que les processus de fabrication des mémoires collectives sont complexes et ambivalents. Cette dimension de la mémoire, entendue dans le sens d'usage politique du passé, et le discours qui porte sur l'importance de l'établissement de « mémoires partagées », ne doit pourtant pas dissimuler la tension politique qui procède à la sélection des « récits » valorisés, et de leurs représentations dans l'espace public qui découle de ce choix politique. Ce processus actif de construction des mémoires, enjeu de négociation et parfois de conflits, est particulièrement apparent dans les cas de sortie de crise, à l'issue de moments historiques caractérisés par la prolifération de violences politiques.
L’Italie républicaine occupe une place spécifique dans ce cadre européen, à plus d’un titre. Les historiens s’accordent en général pour identifier trois grandes phases caractéristiques de la péninsule :
- la construction d’une mémoire « officielle » de l’antifascisme et de la résistance après 1945, progressivement en crise, à partir des années 1970, avec l’érosion du paradigme antifasciste.
- une nouvelle période s’ouvre avec la décennie 1990 en rapport avec les événements européens et, nationalement, le contexte de crise politique de la « Première République » : la remise en question de la mémoire antifasciste s’approfondit dans la nouvelle configuration politique portée au pouvoir par Silvio Berlusconi, et la légitimation de partis étrangers à la culture politico-mémorielle d’après-guerre (Forza Italia, Ligue du Nord) sinon hostiles (MSI-Alleanza Nazionale).
-Les années 2000 marquent la volonté de dépassement des clivages mémoriels par la mise en place d’un nouveau calendrier de célébrations nationales, l’absence de récit partagé cédant la place à la fragmentation de mémoires construites, cette fois, à partir d’un paradigme victimaire. Au calendrier républicain antifasciste (célébrations du 25 avril (pour la résistance) et du 2 juin (fête de la République) sont ajoutées différentes journées de « célébration » au gré des débats et rapports de force politique.
Certaines participent d’un calendrier international, comme le « 27 janvier », journée de la mémoire des victimes de la Shoah ; d’autres ont une signification strictement italienne comme le 9 mai, journée d’hommage aux victimes du terrorisme, en référence à l’assassinat d’Aldo Moro, ou encore le 21 mars, premier jour du printemps et journée de souvenir des victimes de la mafia. Certaines participent d’une culture plutôt ancrée à gauche - c’est le cas, par exemple, de la journée en mémoire des victimes de l’immigration dite aussi journée de l’accueil, le 3 octobre, pour commémorer le naufrage, en 2013, lors duquel, au large de Lampedusa, 368 personnes trouvèrent la mort. D’autres ont été portées plutôt par la droite, sinon l’extrême-droite comme celle du 10 février, Jour de commémoration des victimes des Foibe.
Parallèlement à ces journées de commémoration officielles, qui ont dans la plupart des cas fait l’objet de lois et dont l’inventaire produit ici n’a rien d’exhaustif, il convient d’ajouter de multiples initiatives mémorielles portées par des associations ou des institutions locales souvent destinées à contester une histoire officielle : on se contentera de citer ici les débats autour de l’institution d’une journée des « victimes méridionales » du Risorgimento en 2017 qui a vu les historiens très mobilisés ou encore la proposition d’instauration d’une journée des victimes du colonialisme italien, à la date du 19 février, choisie pour évoquer le massacre de milliers de civils perpétré à Addis Abbeba en 1937 en
représailles à un attentat contre le vice-roi d’Éthiopie Rodolfo Graziani.
Que nous disent les politiques mémorielles et les usages publics de l’histoire de l’Italie contemporaine, des partis politiques et des différents acteurs sociaux ? Dans quelle mesure l’obsession mémorielle représente-t-elle un substitut à des formes d’engagement en crise ? Contribuent-elles à recréer du lien social et in fine induisent-elles de nouvelles formes de mobilisation politique ?
-
18/10/2022 | Filippo FOCARDI, Professeur à l'Université de Padoue pour une intervention sur
Mémoires publiques et enjeux partisans dans l'Italie républicaine.
Filippo Focardi a notamment publié :
La guerra della memoria : La Resistenza nel dibattito politico italiano dal 1945 a oggi, Rome-Bari, Laterza, 2020 ; L'Italie, alliée ou victime de l'Allemagne nazie, Bruxelles, 2014.
[séminaire en visio-conférence] [en italien] -
22/11/2022 | Simon SARLIN, Maître de conférences à l'Université Paris-Nanterre, ISP
Existe-t-il une contre-mémoire de droite du Risorgimento ?
Simon Sarlin a notamment publié :
Le Légitimisme en armes. Histoire d’une mobilisation internationale contre l’Unité italienne, Rome, École française de Rome, coll. B.E.F.A.R., 2013.[séminaire en format hybride] [en français]
- 31/01/2023 | Guri SCHWARZ, Professeure à l'Université de Gênes
Les enjeux politiques de la mémoire de la Shoah en Italie. - 14/02/2023 | Tullia CATALAN, Professeure à l'Université de Trieste
La Mémoire des Foibe dans l'Italie républicaine. - 14/03/2023 | Chiara BECATTINI, Docteure, Università degli studi di Padova / Université Paris 8
Les lieux de mémoire de la déportation en Italie. - 04/04/2023 | Valeria DEPLANO, Professeure à l'Université de Cagliari
La mémoire du colonialisme italien dans l'Italie républicaine, entre occultation et rémanence. - 18/04/2023 | Renato CAMURRI, Professeur à l'Université de Vérone
Quelle mémoire pour l'émigration italienne ? - 09/05/2023 | Anna Lisa TOTA, Professeure à l'Université Roma III ▸ séance annulée
Le rôle des associations de victimes du terrorisme dans la construction d'une contre-mémoire. - 23/05/2023 | Lorenzo CASTELLANI, Adjunct Professor - History of Political Institutions and History of Political Parties LUISS
Gouverner l'Italie avec des "administrations spéciales" : entre fascisme et République - 06/06/2023 | Uoldelul CHELATI DIRAR, Professeur à l'Université de Macerata
La colonisation italienne vue d'Afrique - 13/06/2023 | Lorenzo DE SABATTA, EHESS
Déposer les armes, prendre la parole. La lutte armée d'extrême gauche en Italie (1969-2015) : narrations autobiographiques, représentations historiques et controverses mémorielles - 20/06/2023 | Jonathan PREDA, Institut Français de Géopolitique-Lab
La mémoire des crimes fascistes dans l'extrême-droite française depuis 1945
Calendrier 2021-2022
FASCISME . NÉO-FASCISME . POST-FASCISME
Le Groupe de recherche sur l’Italie contemporaine (GRIC), animé par Marc Lazar et Marie-Anne Matard-Bonucci, chercheuse associée, organise un séminaire dédié à l’étude de l’Italie du XIXe siècle à nos jours dans tous ses aspects, politique, économique, social et culturel. Ce séminaire rassemble des enseignants-chercheurs spécialistes de l’Italie, des post-doctorants et des doctorants. Il bénéficie aussi de l’apport régulier des chercheurs italiens qui présentent leurs travaux en cours et il accorde la plus grande place au développement de la recherche historique internationale. Chaque année un thème est choisi.
Pour 2021-2022, le séminaire a décidé de s’intéresser au sujet suivant : « Fascisme, Néo-fascisme, Post-fascisme ».
- 28/09/2021 | Maurizio SERRA, de l'Académie française, Autour de son livre Le mystère Mussolini, Perrin 2021.
- 19/10/2021 | Marie-Anne MATARD BONUCCI, Université Paris 8 et CHSP, Une histoire globale des fascismes est-il possible ?
- 16/11/2021 | séance en italien Simon LEVIS SULLAM, Université de Venise, présentera son livre, I fantasmi del fascismo (Feltrinelli)18/01/2022 | séance via zoom en italien, Giulia ALBANESE, Université de Padoue, présentera son livre Il fascismo italiano, Storia e interpretazione, Carroci, 2021.
- 18/01/2022 | séance en italien Andrea BARAVELLI, Professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Ferrare, Il fascismo in persona. Italo Balbo, la storia e il mito, Mimesis, 2021.
- 22/02/2022 | séance via zoom en italien Giulia ALBANESE, Université de Padoue, Il fascismo italiano, Storia e interpretazione, Carroci, 2021.
- 08/03/2022 | séance via zoom en italien Andrea MAMMONE, Université de Rome La Sapienza, Il neo-fascismo in Italia.
- 22/03/2022 (séance initialement prévue le 07/12/2021) séance via zoom Maddalena CARLI, Université de Teramo, présentera son livre Vedere il fascismo. Arte e politica nelle esposizioni del regime (1928-1942), Carocci, 2020
- 05/04/2022 | Rosario FORLENZA, Dipartimento di Scienze Politiche - Luiss : "Una interpretazione antropologica del fascismo"
- 12/04/2022 | séance via zoom, Catherine PREVER, Université de Venise-Padoue, Néo-fascistes et violence politique dans les années 1960-1970.
- 10/05/2022 | séance via zoom, Luciano CHELES, Université de Poitiers, L'iconographie de Giorgia Meloni et de Fratelli d'Italia.
- 14/06/2022 | demi-journée d'études, Caterina FROIO, Sciences Po / CEE, Pietro CASTELLI GATTINARA, ULB, Continuités et transformations de l'extrême droite italienne : le cas de Fratelli d'Italia.
Calendrier 2020-2021
- 20/10/2020 | Définition du sujet, Marc LAZAR (CHSP), Marie-Anne MATARD-BONUCCI (Paris 8-CHSP)
- 17/11/2020 | Le fascisme, enfant de la Première guerre mondiale : discussion autour du livre de Antonio Scurati, Marie-Anne MATARD-BONUCCI (Paris 8-CHSP), Patrizia DOGLIANI (Université de Bologne)
- 15/12/2020 | "Le fascisme, solution extrême pour la société italienne ? Sortir de la Grande Guerre avec le fascisme, sortir du fascisme avec une autre guerre", Patrizia DOGLIANI (Université de Bologne), auteur de Le fascisme des Italiens. Une histoire sociale, UGA, 2020.
- 19/01/2021 | L'Italie et la gestion des catastrophes, Giacomo PARRINELLO (CHSP)
- 16/02/2021 | Réactions institutionnelles et mobilisation citoyenne face à la violence mafieuse, Charlotte MOGE (Université de Lyon 3), Romain LEGENDRE (IHTP)
- 16/03/2021 | L'Italie et le "danger communiste", Mario DEL PERO (CHSP), Frédéric HEURTEBIZE (Université de Paris 10)
- 20/04/2021 | Faire face à l'urgence : État et société face au risque terroriste durant les "années de plomb", Grégoire LE GUANG (IHTP)
- 01/06/2021 | L'Italie et les extrémismes les plus contemporains, Marc LAZAR (CHSP) ▸ je m'inscris
Calendrier 2019-2020
-
24/09/2019 | L'extrême droite, la nation et l'Europe
- 22/10/2019 | La nation en fête. Mémoires civils, conflits sociaux et enjeux politiques en Italie autour d'une date anticléricale : le 20 septembre 1870 (annexion de Rome à l'Italie et din du pouvoir temporel du Pape)
- 26/11/2019 | "Promoteurs d’italianité en Tunisie, entre État libéral et régime fasciste"