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18.09.2023

Les Ateliers mensuels, un soutien à la recherche

Un accompagnement méthodo, par qui et pour qui ?

Autonomes dans leur fonctionnement, les Ateliers mensuels de l’Atelier de cartographie s’inscrivent dans le collectif METAT du Médialab : des occasions de partager des savoir-faire, des pratiques et des méthodes avec des communautés de la recherche. Si les demandes concernent certaines visualisations (la cartographie notamment), les METAT renvoient vers les Ateliers mensuels. De même, si la demande porte sur l’analyse des résultats d’un questionnaire, du codage ou de la fouille de corpus de texte, le demandeur sera orienté vers d’autres collègues experts du collectif.
La communauté de la recherche de Sciences Po en est la première cible : les étudiants de l’École de la recherche, les doctorants ou les chercheurs. Le formulaire d’inscription laisse cependant la porte ouverte à d’autres communautés de recherche (Institut Curie notamment).

Comment cela se passe-t-il ? 

La matinée de chaque premier jeudi du mois est dédiée à ces aides personnalisées. Chacun des membres de l’équipe de l’Atelier de cartographie prend en charge une demande selon ses capacités à répondre -à priori- aux besoins exprimés le plus précisément possible au préalable, dans le formulaire. Concrètement, un rendez-vous d’une heure (en présentiel ou à distance selon les cas) est fixé avec le demandeur.

La réponse apportée doit l’être sur un point précis de méthode, une solution à une question bien identifiée. Les Ateliers mensuels ne sont pas des cours de datavisualisation, à suivre régulièrement. Ces rendez-vous ont vocation à n’être que ponctuels, à mettre le pied à l’étrier du demandeur, à débloquer une impasse technique par des éléments méthodologiques.

Quelles demandes cette année ?

Toutes les disciplines sont concernées par les Ateliers mensuels : la géographie bien sûr (géographie électorale des partis verts en France) mais aussi l’histoire (matérialités des résistances anti-nazies en Lituanie), la sociologie (géographies subjectives des lieux de pratiques culturelles à Kaboul) ou encore les politiques publiques (valorisation du plan de mobilité du SGAR d'Occitanie) ou les relations internationales (les mutations de l’Organisation internationale pour les migrations).

Au total, l’équipe a accompagné vingt jeunes collègues cette année. La variété des demandes est à l’image de la diversité de la communauté et elle traduit aussi la part grandissante du numérique dans les projets de recherche : préparer des fonds de cartes spécifiques, aiguiller le chercheur dans l’exploration cartographique de ses données de recherche, aider à l’expression du besoin cartographique à partir d’intuitions.


 

(crédits : Art Kovalenco / Shutterstock)

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