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L'Atelier interdisciplinaire de recherches sur l'environnement (AIRE)

Un programme de recherche post-doctoral sur les transformations environnementales

Section #presentation

L'Atelier interdisciplinaire de recherches sur l'environnement (AIRE) a été créé à Sciences Po avec le soutien de la Direction scientifique en 2018.
Coordonné par Joost de Moor, Assistant Professor au Centre d'études européennes et de politique comparée (CEE), et par Manisha Anantharaman, Assistant Professor au Centre de Sociologie des Organisations (CSO), il vise à rassembler la communauté croissante de chercheurs travaillant sur des sujets environnementaux à Sciences Po dans un dialogue interdisciplinaire. La coordination d'AIRE est assurée par un comité de pilotage, composé de Meriem Hamdi-Cherif (OFCE), de Guillaume Lachenal (médialab), d'Emilie Pasquier (CHSP), de Matteo Mandelli (LIEPP) et de Bernard Reber (CEVIPOF), ainsi que par une chargée de projet (Marie Le Carrer).

Le programme AIRE contribue au renforcement de la recherche sur l’environnement à Sciences Po à travers des activités transversales : 

  • Un programme de recherche au croisement de trois grands axes de travail
  • Le partage et la diffusion des recherches sur l’environnement conduites à Sciences Po, 
  • La structuration d’une communauté de recherche pluridisciplinaire au sein de Sciences Po 
  • Le développement d’une réflexion sur les approches et les pratiques de la recherche.

La complexité des problèmes environnementaux requiert des approches interdisciplinaires, que AIRE cherche à promouvoir par le biais d'événements de différents formats. C'est un lieu où les nouveaux chercheurs spécialistes de l’environnement, les chercheurs souhaitant intégrer l'environnement dans leurs recherches ou encore les chercheurs associés à Sciences Po peuvent se tourner pour avoir une vue d'ensemble et un accès à la communauté de recherche environnementale de Sciences Po et à ce qu'elle fait.


Retrouvez les précédents numéros de la newsletter de AIRE, lancée en septembre 2023 et désormais mensuelle : 

Section #axes

AIRE est structuré autour de trois axes thématiques ("thematic streams") et d'un axe général. Les axes thématiques ont des durées variables et, bien qu'ils visent à assurer pendant plusieurs semestres une continuité thématique tout au long des échanges, la place est bien sûr ouverte à l’innovation. Trois d’entre eux sont actuellement actifs :

Un séminaire général (axe principal et axes thématiques confondus) est organisé chaque deuxième jeudi du mois (hors vacances scolaires) entre 14h45 et 16h45. En outre, chaque axe organise en parallèle des événements plus modestes: Voir le programme indicatif des séminaires pour l’année académique 2023-2024.

Bien que principalement destiné à coordonner les dialogues et les réseaux interdisciplinaires de recherche environnementale au sein de Sciences Po, AIRE invite vivement à des engagements avec des chercheurs en dehors de notre institution, et collabore avec des réseaux similaires, tels que le Centre des Politiques de la Terre (Université de Paris) ou le programme Alliance (Columbia University, Paris I, École Polytechnique, Sciences Po).

Pour toute personne souhaitant rejoindre le réseau de AIRE et/ou suivre ses activités, ou celles d'un axe particulier, nous vous invitons à vous inscrire ici, ou à prendre contact avec aire@sciencespo.fr
De plus, nous accueillons volontiers toute personne souhaitant s'impliquer plus activement au sein de AIRE, ou souhaitant proposer des séminaires.

Section #programmes

Prochaines séances [2024-2025]

Premier semestre

  • 19 septembre, 12h30-16h45 : Evénement de rentrée de AIRE
    • 13h00-14h30 : Séminaire de rentrée organisé par Manisha Anantharaman, avec Javeria Barandiaran (University of California, Santa Barbara)
    • 14h30-14h45 : Pause
    • 14h45-16h45 : Présentation par les candidats préselectionnés pour le Prix de la Recherche Etudiante sur l'environnement

  • 10 octobre, 14h45-18h00 
    • 14h45-16h45 : Séminaire de l'axe « TREES », avec Tom Dedeurwaerdere (UC Louvain).

The conference will address the collaborative governance of knowledge co‐production in transformational sustainability research. First, we will present an innovative theoretical framework for successfully navigating collective action challenges in boundary‐crossing research collaborations, based on insights from the literature on the governance of knowledge commons. This framework aims to address various types of collective action failures encountered in building partnerships between scientific researchers and societal actors involved in value‐laden and multifaceted sustainability transformations. Second, the framework will be illustrated through various mechanisms for organizing research co‐design and social learning on sustainability values in transdisciplinary research collaborations

  • 17h00-18h00: Remise du Prix de la Recherche Etudiante sur l'environnement , suivi d'un moment de convivialité
  • Plus d'informations

  • 14 novembre, 14h45-16h45 
    • Séminaire de l'axe « In transition », avec Chris Shaw (University of Sussex) : "Liberalism and the end of climate change"

We are probably all familiar with the saying that it is easier to imagine the end of the world than it is to imagine the end of capitalism. But the coordinator class of liberal democracies is unable to imagine either the end of the world, or the end of capitalism. Instead, liberalism's defenders promote a vision of the net zero 2050 world which is the same as today, just minus the greenhouse gas emissions, and untouched by the impacts of climate change. 

Dr. Christopher Shaw will explain how the liberal symbolism embedded in the net-zero discourse functions as an act of control, effectively closing off the possibility of imagining a different political future for humanity. This impasse poses serious threats to democracy, the climate justice agenda, and human well-being. Dr. Shaw will explore the potential contributions of a class-conscious transformative adaptation agenda to address the climate failings of liberal democracy.


  • Vendredi 13 décembre, 14h45-16h45 : Inscriptions ici
    • Séminaire de l'axe « Unboxing the Environment », avec Bathsheba Demuth (Brown University) 

Second semestre (agenda prévisionnel)

  • 29 Janvier, 14h00-17h00 environ : PhD / Postdocs workshop (TBA)
  • 13 Février, 14h45-16h45 : Séminaire - Axe 1 
  • 28 Février, 12h30-14h00 : AIRE lunch conversation
  • 13 Mars, 14h45-16h45 : Séminaire - Axe 2
  • 10 Avril, 14h45-16h45 : Séminaire - Axe 3
  • 24 Avril, 12h30-14h00 : AIRE lunch conversations
  • 15 Mai, 14h45-16h45 : Séminaire général
  • 18 Juin (journée entière) : Journée annuelle de AIRE

 

Evénements en partenariat avec AIRE

Organisées par Pia Bailleul (CERI, Fonds Latour), Inès Calvo Valenzuela (CERI, Fonds Latour), Martin Cavero Castillo (IRIS, EHESS) et Kyra Grieco (Mondes Américains) en collaboration avec AIRE

  • 11-12 décembre : Evénement “Nature-Based Strategies for Urban Climate Adaptation: Insights from Cities in the Global South and North”

Evénement annuel organisé par l'École urbaine dans le cadre du projet “Nature in the City”, en collaboration avec AIRE et l'Institut pour les arts et la création (contact : Francesca Ferlicca, Rachel L. Mellon Post-Doctoral Fellow)

 

Rencontres précédentes

  • 13 juin 2024, toute la journée : Conférence générale de AIRE

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  • 30 mai 2024, 14h45-16h45 : AIRE (2)

Reframing Urban Sustainability: Politics and Contestation through DIY Infrastructuring in Global Cities

Avec Manisha Anantharaman, Assistant Professor (Centre de Sociologie des Organisations)

Sustainability has become a dominant ideology and framework for material action in global cities. As cities around the world invest in green urban infrastructures as both a climate and urban competitiveness strategy, research has shown that these initiatives can displace and dispossess working class and racialized communities. Further, the technocratic and managerial precepts of sustainability mean that it can function as an anti-politics machine, some scholars argue. In this talk, I will complicate this narrative by showing how the very amorphous quality of sustainability and transition discourse makes it a potent vehicle for politics, despite its apolitical and technocratic framing. 

Combining lenses of social reproduction, urban political ecology, and intersectionality, this paper examines how urban sustainability infrastructuring, i.e. the creation of infrastructures to solve environmental problems and provide environmental services, functions as a “terrain” or “contact zone” bringing together the state, business, middle class environmentalists, and sections of the urban poor. Drawing on a long-term, ethnographic study of “zero-waste” transitions in Bengaluru, India (recently published as Recycling Class: The Contradictions of Inclusion in Urban Sustainability, MIT Press 2024), I show that infrastructures become the site of political contestation where diverse actors adopt, ontest, and modify neoliberal sustainability’s emphasis on market-based solutions, behavior change, and the aesthetic conflation of “clean” with “green”. Emergent forms of “communal sustainability” and “DIY infrastructuring” challenge dominant narratives of eco-modernization that posit teleological accounts of change, instead illustrating the transformative potential of collective action projects that cross lines of class, caste, race, and geography. Yet, commodifying and co-opting forces can assimilate or divert territorial experiments into hegemonic agendas, revealing both the promises and limits of local action.

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  • 03 mai 2024, 10h00-12h00 : séminaire co-organisé avec le CERI 

Living with a dying lake: Rural precarity and the politics of climate change discourse in Bolivia

Avec Thomas Perreault, Dellplain Professor of Latin American Geography à Maxwell School of Syracuse University

This paper examines the recent drying of Lake Poopó, in the central Bolivian Altiplano. While numerous fishing cooperatives and indigenous campesino communities were negatively affected by the lake’s drying, arguably the greatest impact was experienced by the three communities of Urus indigenous peoples, located on the lake’s eastern shore. As a consequence of their historical marginalization – which began in the pre-Hispanic era, intensified during the Colonial period, and has continued into the present – Urus have virtually no land of their own and have historically depended on fishing, hunting and gathering in the lake and surrounding wetlands. With the drying of the lake, Urus communities have experienced high levels of out-migration and deepening immiseration. This paper examines the causes and consequences of the lake’s drying and considers the broader political economic context of regional socio-environmental transformation. While climate change undoubtedly plays a role in the lake’s drying, it has been exacerbated by large-scale water withdrawals for mining, agriculture, and urban uses. Thus, the power relations involved in contemporary patterns of resource use, in combination with regional environmental change, have combined to magnify the vulnerability of fragile ecosystems and already marginalized populations.


  • 11 avril 2024, 14h45-16h45 : Axe « TREES » (2)

Savoirs ajustés pour la décision (partie 2) : La planification au XXIe siècle : quelle utilité, forme et méthode? Réflexion générale et cas français

Avec Emmanuel Combet (chercheur indépendant, ADEME)

À l’occasion de ce séminaire, nous prolongerons une réflexion sur la planification du développement durable engagée depuis quelques années (E. Combet, « Planning and Sustainable Development in the Twenty‐first Century », Oeconomia, 10-3 | 2020). Cette réflexion sera nourrie d’observations particulières, réalisées en tant que praticien à l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique). 

Ces observations, bien qu’effectuées sans la rigueur de la méthode ethnographique, offrent toutefois un point de vue réflexif sur des pratiques de mobilisation de savoirs dans des processus collectifs d’exploration du futur (prospective), de planification et de décision. Scénarios Transition(s) 2050, Stratégie Nationale Bas Carbone, retour d’une planification (écologique) à la française, déclinaison infranationale et « COP régionales », tout cela offre matière à réflexion. Nous chercherons l’aller-retour entre la discussion de ce qui se fait et la réflexion générale sur l’utilité, la forme et la méthode de la planification. Nous questionnerons en particulier le positionnement et la contribution des savoirs et nous présenterons les contours d’un dispositif particulier, que nous nommerons « Analyse du dialogue », qui pourrait se déployer dans le cadre d’une planification collective dont l’objectif premier serait de « concerter la transition » (E. Combet et A. Pottier, Un nouveau contrat écologique, Paris, PUF, 2024 à paraître).

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  • 14 mars 2024, 14h45-16h45 : Axe « In transition » (2)

La conversion écologique des Français. Contradictions et clivages

Avec Philippe Coulangeon (Directeur de recherche CNRS, CRIS, Sciences Po) et Maël Ginsburger (Post-doctorant CRESPPA-LabTop CNRS / CRIS, Sciences Po)

En se fondant sur deux vagues d’enquêtes menées en population générale dans le cadre du panel ELIPSS en 2017 et 2023, nous nous intéressons aux dimensions sociales et politiques de la conversion écologique des modes de vie. L’analyse des données de ces deux vagues d’enquête souligne la diffusion large mais inégale des préoccupations environnementales, et montre que la prise de conscience des enjeux ne s’accompagne pas nécessairement de l’adoption de pratiques orientées vers la sobriété et la préservation de l’environnement.

Quatre profils ressortent de cette articulation problématique des attitudes et des pratiques : "consumérisme assumé", "éco-consumérisme", "éco-cosmopolitisme" et "frugalité sans intention". Cette typologie suggère la complexité des arbitrages associés aux politiques de la transition écologique, qui articulent des enjeux de justice sociale et d’efficacité environnementale, et qui, parce qu’ils mobilisent les répertoires de l’incitation ou ceux de la contrainte, n’opèrent pas de simples choix techniques. Ils s’inscrivent dans le cadre des fractures sociales, économiques, culturelles et territoriales qui traversent la société française et mettent en jeu des intérêts divergents, illustrant par là leur dimension proprement politique.

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  • 14 février 2024, 14h45-16h45 

On Hidden Power of Trees: Urban Resistance in Tbilisi 

With Professor Dr. Ketevan Gurchiani, Ilia State University (Tbilisi, Georgia)

This paper analyzes the creative use of state regulations to counter the rapidly diminishing public spaces in Tbilisi, Georgia. People try to retake the urban space by creatively maneuvering different regulations. One such tactic is to plant trees of special value in areas marked as state property to avoid privatization of the place. The paper focuses on how the citizens of Tbilisi manipulate the laws governing the green spaces in the urban area and use gaps in different regulations for their ‘hidden transcript’ – to retake the public space by making it environmentally more valuable. By using these tactics, they exercise their right to the city. Plants that are inherently territory classifying beings, can be used to classify territory (Besky, S., & Padwe, J. 2016. Placing plants in the territory. Environment and Society, 7(1), 9-28., Dove, M. 2011. The Banana Tree at the Gate: A History of Marginal Peoples and Global Markets in Borneo.). Green spaces have the potential of marking and reclaiming the territory, embody resistance, and control.  

Relying on observation and in-depth interviews, the paper looks at “Greening” as a complex tactic. It particularly focuses on different purposes this practice serves, on the dynamic relationship between the main actors by looking at them beyond the established binaries of “strong” and „weak”, “human” and “non-human”. By using the genealogical approach, the paper also looks at how the tactics used against the Soviet state to maintain control over the land, still inform the tactics of urban resistance today (comp. Scott, J. 2009. The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia.). The more general question the paper tries to answer is how and if the use of tactics can be translated into the strategy, the hidden resistance into a social movement.

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  • 8 février 2024, 14h45-16h45 : Axe « Unboxing the Environment » (2) - S'inscrire ici

What is the Environment Good For? The Geology, Toxicity and Finance of Mining 

Avec Pia Bailleul (CERI), Bastien Cabot (CHSP) and Gustav Kalm (Centre de recherche de l'Ecole de Droit)

A great deal of research has come to be classified under the category of environment. Yet, that term seems ill-adapted for many research projects. So-called environmental issues are more often conceptualized through other categories. In this, we reflect on how the category of environment has sat with our research projects on uranium and rare earth mining in Greenland, iron ore mining in Guinea and coal mining in Nord-Pas-de-Calais, France. Geologists delineate minerals and metals according to chemical and physical properties and their spatial accessibility, and evaluate their industrial rentability forgetting they belong to a wide territory. When miners in 19th century France deal with industrial risks, safety, occupational diseases and the modes of property of common resources, they express concerns about environmental issues, although they do not make use of that term, which is barely used even among the scientific community at that time. For international mining companies, mineral resources can also simply be speculative financial assets as in the case of iron mining in Guinea. 

In all these cases, what is normally called the environment is conceptualized through other categories. Therefore, what are the analytic gains and pitfalls of applying the etic category of environment in our research projects?

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  • 21 décembre 2023, 14h45-16h45 : AIRE (1)

La recherche environnementale à Sciences Po: Présentations par les doctorants 

Sciences Po compte aujourd’hui une quarantaine de doctorants dont les travaux portent sur les questions environnementales, de près ou de loin.

Durant ce séminaire, une dizaine de doctorants travaillant sur des sujets environnementaux à Sciences Po présenteront leurs travaux (de tous stades d'avancement) à travers trois panels. Chaque panel durera 40 minutes : les participants prendront la parole pendant 8 à 10 minutes, suivi d'un temps d'échanges. Nous espérons évidemment que l'ensemble de la communauté AIRE se déplacera afin de découvrir les recherches passionnantes menées par les doctorants de Sciences Po.

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  • 9 novembre 2023, 14h45-16h45 : Axe « TREES » (1)

Savoirs ajustés pour la décision I : Planification écologique et contractualisations dans les territoires.

Avec Sébastien TREYER (IDDRI) et Bernard REBER (Sciences Po)

Accompagner par les savoirs la mise en place d’une gouvernance de la transition est un enjeu clé, autant pour l’impératif environnemental que pour les enjeux sociaux, économiques, mais aussi politiques qu’impliquent les transformations profondes qui sont en jeu. La planification écologique est l’une des innovations institutionnelles récemment mises en place en France, faisant suite à la Convention citoyenne pour le climat, et en parallèle d’exercices comme le Conseil national de la refondation. Pour pouvoir offrir un guide, des analyses et des propositions pour la gouvernance de la transition, il est essentiel de tirer un bilan de ces expériences, mais aussi d’autres expérimentations et innovations d’initiative moins gouvernementales, tout comme leur remise en perspective dans le temps long et la comparaison avec d’autres exemples historiques.

Cette séance repartira d’un cadre conceptuel issu de papiers de think tanks (Terra Nova, Iddri) qui proposait un cadre reliant planification écologique, organisation de l’Etat, innovations et négociations territoriales, contractualisations. Elle interrogera les hypothèses sous-jacentes, les formes de bilans provisoires qui peuvent tirés, et vise à identifier des questions clés pour accompagner par les savoirs un cas de planification écologique en train de se construire, tirer les leçons de cette expérience et préparer un apprentissage collectif vis-à-vis d’autres expériences dans d’autres pays.

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  • 12 octobre 2023, 14h45-16h45 : Axe « In transition » (1)

The Existential Politics of Climate Change

Avec Jessica GREEN (University of Toronto)

The current global climate regime is failing, and emissions continue to rise. How can we make the rapid progress on decarbonization that matches the urgency of the climate crisis ? In this talk, Jessica Green will discuss why the climate regime is failing, and how we can envision global climate policy beyond the Paris Agreement. The answers, she argues, are to reform international trade and finance institutions in ways that constrain climate obstructionism, and facilitate investments in clean technologies. This will require global cooperation of a different sort – one that focuses on regulating dollars in the global economy, rather than tons of greenhouse gases in the atmosphere.

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  • 14 septembre 2023, 14h45-16h45 : Axe « Unboxing the Environment » (1)

Unboxing the environment: enquêter à partir des sédiments, des fleuves et des pathogènes

Avec Giacomo Parrinello, Sandrine Revet, Guillaume Lachenal (Sciences Po)

Pour lancer le stream Unboxing the environment, les trois coordinateurs animeront une discussion à partir de leurs propres terrains d’enquête, afin de réfléchir aux enjeux que suppose enquêter en suivant des entités telles que les sédiments, le mercure ou les pathogènes. Quels monde sociaux se recomposent ? Quelle politique est à l’oeuvre dès lors que ces entités sont prises en compte ? Quelles méthodes et quelles collaborations cela implique-t-il ?

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  • 6 July, 12:30-14:30:  How Sustainability Governance is Failing our Planet and What to Do About it with Ben Cashore (University of Singapore)
  • 8 June - Resource Extraction and the (Hidden) Violence of Green Energy Transitions with Mark Goodale (University of Lausanne)
    Co-organised with CERI and the Ecole de la Recherche.
  • 20 June - Global Carbon Inequality: new findings and research perspectives with Lucas Chancel (CRIS)
    The last 30 minutes of the session will be dedicated to presenting the AIRE program and structure for the 2023-2024 academic year. 
  • 21- 22-23 juin - Colloque « HabitabilitéS » - Centre des politiques de la terre, Université de Paris
    Programme
  • 9 May -  Book presentation: A History from the Origins of Capitalism to the Climate Crisis with their authors Fredrik Johnson (University of Chicago) and Carl Wennerlind (Barnard College) presenting their new book: Scarcity. A History from the Origins of Capitalism to the Climate Crisis, Harvard University Press (April 2023)
    Co-organised with the Center for History.
    Discustant: Pierre Charbonnier (CEE)
    More information.
  • 3 May - Kinks Know More: Policy Evaluation Beyond Bunching with an Application to Solar Subsidies with Stefan Pollinger, Department of Economics at Sciences Po.
    Stefan presented his paper, evaluating the German subsidy for rooftop solar panels, a cornerstone in the global efforts to deploy renewable energy.
    Discustant: Paul Malliet (OFCE).
  • 4 April - Connection - Disconnection - Reconnection: Interdisciplinary and theoretical engagements in human-nature relatedness, with Lydia Martens (Keele University, UK)
    Discutant:Guillaume Lachenal, médialab
  • 6 March - Building Sustainable Democracy in Latin America and the Caribbean: A democratic appraisal of the Escazu Agreement. with Professor Hayley Stevenson from Universidad Torcuato Di Tella, Argentina will give a lecture. Her presentation will be discussed by Bernard Reber (CNRS, CEVIPOF). 
    Abstract
  • 1er février - Transition Écologique /  Ecological Transition
  • 25 avril - A Biodiversity Hotspots Treaty: The Road Not Taken
    avec Scott Barrett, Lenfest-Earth Institute Professor, Columbia University, Visiting Professor PSIA Sciences Po
    Plus d'informations
  • 11 avril  -  Retour sur une écologie décoloniale
    avec Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l’université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine)
    Plus d'informations
  • 4 avril  - Planifier la transition vers une économie neutre en émission : le rôle des modèles énergie-environnement-économie
    séminaire co-organisé avec l'axe le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po (LIEPP) avec Meriem Hamdi Cherif et Paul Malliet (OFCE)
    Plus d'informations Télécharger la présentation
  • 21 mars -  Demand action or do it yourself? The causes and consequences of climate movements’ shifting engagement with the state
    avec Joost De Moor, Assistant Professor in Political Science at Sciences Po’s Centre for European Studies and Comparative Politics (CEE)
    Plus d'informations
  • 14 mars  - Stratégies et coûts de réduction des émissions : des scénarios à l’évaluation économique et aux changement systémiques
    avec Patrick Criqui, directeur de recherche émérité CNRS au Laboratoire d'économie appliquée de Grenoble
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  • 7 mars -  Évaluation économique de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) en Tunisie
    avec Gissela Landa et Frédéric Reynès, économistes au département Analyse et prévision de l'OFCE.
    séminaire co-organisé avec le laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po (LIEPP)
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  • 21 février  - Responsabilités des entreprises envers le réchauffement climatique
    avec
    - Elena Matias Casacuberta, ingénieure et philosophe, doctorante en théorie politique au CEVIPOF de Sciences Po est intervenue autour du sujet  "Changement climatique et responsabilités des entreprises transnationales : le problème de la causalité"
    - Pierre André, chargé de recherches FNRS à l'Université catholique de Louvain, docteur en philosophie. Il est intervenu autour du sujet : "Entreprises et justice climatique : déterminer la juste part de responsabilité des sociétés
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  • 7 février - Survivalisme / Uganda Railways / Conseil et vente de pesticides
    avec trois étudiants
    - Nathan Gaborit, diplômé du Master de Politique Comparée  actuellement ingénieur d’études en traitement et analyse de données quantitatives au sein du projet ANR Gilets Jaunes.  Il interviendra autour du sujet Les effondrements du quotidien : Penser les pratiques survivalistes en France.
     Lire son mémoire (texte intégral) : "Ceux qui se préparent : Faire face à la « rupture de la normalité » dans le monde de la survie en France"
    - Arthur Pain, diplômé de la bi-licence histoire et arabe à la Sorbonne puis du master d’histoire. Il interviendra autour du sujet « Lion Fighting with Station » : Une histoire environnementale de la construction de l’Uganda Railway (1890-1901).
    - Paule Yacoub, diplômée du master de politique environnementale de l'école des affaires internationales de Sciences Po Paris. Elle interviendra autour du sujet Des prescripteurs à la croisée des chemins - Le marché du conseil agricole face à la séparation des activités de conseil et de vente de pesticides
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  • 31 janvier - The politics and policies of Carbon Neutrality in Japan
    avec Toshi Arimura, Professor of Political Science and Economics and Director of the Research Institute for Environment Economics and Management at Waseda University in Tokyo.
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  • 13 décembre - Quelle coopération environnementale dans les pôles ?
    Interventions
    - La construction imparfaite d'une méditerranée artique par Camille Escudé, professeure agrégée de Géographie, docteure associée au CERI
    - Politique environnementale de l’Antarctique : vers un commun global ?  par Miguel Salazar, doctorant en science politique au CERI
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  • 29 novembre - La recherche sur l'environnement par les étudiants de Sciences Po
    Interventions
    - Après la « vague verte » : que reste-t-il de la « nouveauté » d’Extinction Rebellion ? par Lucien Thabourey, doctorant au Centre d'études européennes et de politiques comparées (CEE). 
    - Indemniser les victimes des essais nucléaires – tensions entre présomption et probabilité de causalité par Damien Garcia, doctorant au Centre de sociologie des organisations (CSO).
    - La gouvernance de l’agroforesterie en Île-de-France. La transition agro-écologique entre la PAC et les dynamiques territoriales par Katharina Baeumler,  diplômée du Master en Développement International de l’École des Affaires Internationales (PSIA) de Sciences Po.
    Lire son mémoire en texte intégralAgroforestry Governance in Île-de-France. Agro-Ecological Transition between Territorial Dynamics and the EU’s Common Agricultural Policy
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  • 22 novembre - Muppet or environmental superpower? Britain and climate change post-Brexit avec Charlotte Burns, Professor of Politics, Director of the White Rose Doctoral Training Partnership
    En savoir plus -  Voir la vidéo
  • 25 octobre - Transnational Knowledge Networks in Sustainability Politics. New Policy Venues at the Science-Policy Interface
    avec Ulrike Zeigermann, postdoctoral Researcher at the Department for Political Science and Sustainable Development at the University of Magdeburg.
    En savoir plus
  • 18 octobre -   L'État sous pression : Enquête sur l'interdiction française du gaz de schiste
    ave Philippe Zittoun, directeur de recherche Laboratoire aménagement économie transports - École nationale des travaux publics de l'État (LAET-ENTPE), Université de Lyon ; secrétaire général de l'Association internationale des politiques publiques (IPPA) et Sébastien Chailleux, maître de conférence, Sciences Po Bordeaux, Centre Émile Durkheim ; chercheur associé au laboratoire "Transitions énergétiques et environnementales", Université de Pau et des Pays de l'Adour ;  titulaire de la chaire junior "politisation des sous-sols".
    En savoir plus
  • 14 juin -  Reassessing Political Possibilities Learning from Climate Change Mitigation and Nuclear Disarmement
    avec Benoît Pelopidas, Assistant Professor au CERI et Sanne Verschuren, doctorante  à Brown University, affiliée à l'International Security Programm de la Harvard Kennedy School's Belfer Center for Science and International Affairs. En savois plus
  • 31 mai  -  Appliquer et contourner les réglementations : un enjeu pour les politiques environnementales. Séminaire articulé autout de deux thématiques : "La mise en conformité de la réglementation  environnementale au Mexique" par Vicente Ugalde, professeur invité au Centre d'études européennes et de politiques comparées (CEE) et l'ouvrage "La règle et le rapporteur"  par Sylvain Brunier et Olivier Pilmis, chercheurs au Centre de sociologie des organisations (Sciences Po / CNRS)
     Voir la vidéo
  • 3 mai - Présentation de l'ouvrage - Les révoltes du ciel.  Une histoire du changement climatique XVe-XXe siècle avec ses auteurs : Jean-Baptiste Fressoz (EHESS) et Fabien Locher (EHESS) -   Voir la vidéo
  • 26 avril  - La personnification juridique de fleuves » : approches ethnographiques des droits de la nature en action en Colombie avec Sandrine Revet (CERI-Sciences Po)  et Claire Duboscq (CERI-Sciences Po)
     Voir la vidéo
  • 12 avril - Présentation de l'ouvrage - Coalitions in the Climate Change Negotiations avec Carola Kloeck (CERI-Sciences Po)   Voir la vidéo
  • 29 mars - After the Joe Biden Election:Which Reset for Climate Policy?
    avec Scott BarrettJonathan Elkind, Brendan Devlin.  En savoir plus    Voir la vidéo
  • 22 mars -  Feeding 10 Billion: The opportunities and challenges of intensive agriculture in the lowland tropics avec Stephen Porder, Université de Brown, titulaire de la Chaire Tocqueville-Fulbright 2020-21 à l’IPGP   Voir la vidéo
  • 22 février - Atelier doctoral
    avec Anaïs Morin-Guerry (Ecole de droit de Sciences Po) intervention autour du thème "La protection du climat par les constitutions politiques. Une comparaison franco-allemande" et  Arnault Barichella (Centre d'études européennes et de politiques comparées de Sciences Po, CEE) intervention autour du thème "The role of cities within the global climate regime under the aegis of the UNFCCC : a case study of Paris, Boston and New York". En savoir plus
  • 8 février -  Post-truth and Climate Politics avec Frank Fischer,  (Humboldt University). Séance animée par Charlotte Halpern (Centre d'études européennes et de politiques comparées de Sciences Po, CEE)
     Voir la vidéo
  • 25 janvier - Offshoring anf Firms Strategies : French and Indian Perspectives avec Hélène Ollivier, (Paris School of Economics, PSE) et Francesco Vona (OFCE, Sciences Po). En savoir plus
  • 16 décembre  - Inégalités environnementalesEn savoir plus.
  • 9 décembre - The impact of climate change on urban health: the Lancet countdown's 2020 report launch event in France - En savoir plus
  • 2 décembre - Territoires en mouvement : croiser les regards pour une approche intégrée des transformations environnementales -   Voir la vidéo
  • 17-18 novembre -  Colloque « Convention Citoyenne pour le Climat : premiers résultats de la recherche » - (AIRE/Centre des Politiques de la Terre) - En savoir plus 
  • 12 novembre -  Biorégionalisme et écorégionalisme en relations internationales : retours d’expérience et principes de conception pour les processus et accords environnementaux régionaux du futur.  Voir la vidéo
  • 6 novembre - Teleconnections of the Industrial Revolution: Global Environmental History, ca. 1780-1920. En savoir plus
  • 19 octobre - Justice environnementale et transition écologique : entre recherche-action et renouvellement épistémologique du droit en action.  Voir la vidéo
  • 12 octobre - Les transitions saisies par l'action publique
  • 6 octobre - Perspectives éco-environnementales et biologiques sur les pandémies -  Voir la vidéo
  • 5 octobre - Pesticides : la rémanence d’un enjeu de santé environnementale -  Voir la vidéo
  • 28 septembre -  La Convention citoyenne pour le climat ; une "expérience inédite - En savoir plus
  • 29 septembre -: La Convention citoyenne pour le climat : retour d'expérience sur une forme d'expertise  - En savoir plus
  • 27 mai - Les écosystèmes marins et la crise sanitaire (Centre des politiques de la Terre) -  Voir la vidéo
  • 28 avril - Conversation avec Patrick Chamoiseau (IDDRI)  -  Voir la vidéo
  • 27 mai  -  The long-term view on the Sahel -  Voir la vidéo
  • 11 février - EU Leadership in Climate Politics
  • 30 janvier - Nuit des idées. Cohabiter entre vivants -   Voir la vidéo
  • 30 et 31 janvier - Écologie politique : par-delà le grand partage  - En savoir plus
  • 16 décembre  - Inégalités environnementalesEn savoir plus.
  • 9 décembre - The impact of climate change on urban health: the Lancet countdown's 2020 report launch event in France - En savoir plus
  • 2 décembre - Territoires en mouvement : croiser les regards pour une approche intégrée des transformations environnementales -   Voir la vidéo
  • 17-18 novembre -  Colloque « Convention Citoyenne pour le Climat : premiers résultats de la recherche » - (AIRE/Centre des Politiques de la Terre) - En savoir plus 
  • 12 novembre -  Biorégionalisme et écorégionalisme en relations internationales : retours d’expérience et principes de conception pour les processus et accords environnementaux régionaux du futur.  Voir la vidéo
  • 6 novembre - Teleconnections of the Industrial Revolution: Global Environmental History, ca. 1780-1920. En savoir plus
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  • 12 octobre - Les transitions saisies par l'action publique
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  • 28 septembre -  La Convention citoyenne pour le climat ; une "expérience inédite - En savoir plus
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  • 28 avril - Conversation avec Patrick Chamoiseau (IDDRI)  -  Voir la vidéo
  • 27 mai  -  The long-term view on the Sahel -  Voir la vidéo
  • 11 février - EU Leadership in Climate Politics
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  • 30 et 31 janvier - Écologie politique : par-delà le grand partage  - En savoir plus
Section #prix

En lien avec son objectif d'œuvrer à l'articulation entre recherche et formation sur cette thématique, AIRE a lancé la deuxième édition du Prix de la recherche étudiante sur l’environnement, pour l’année 2023-2024. Cette initiative visait à saluer et à diffuser les meilleurs travaux de master, toutes écoles confondues. Il s’agit ainsi d’encourager les étudiantes et étudiants à s’engager dans cette voie au cours de leur formation. Les trois lauréates ont été distingués par l’attribution d’un prix et auront la possibilité de diffuser leur travail sur le site de l'Institut pour les transformations environnementales. 

Le jury interdisciplinaire d’attribution des prix est composé de chercheures et chercheurs de la faculté permanente de Sciences Po : 

  • Président du jury : Richard BALME, CEE
  • Sarah GENSBURGER, CSO
  • Charlotte HALPERN, CEE
  • Carola KLOECK, CERI
  • Paul MALLIET, OFCE
  • Alain POTTAGE, Centre de recherche de l’Ecole de Droit
  • Bernard REBER, CEVIPOF

Les 5 candidates et candidats présélectionnés ont été invités à présenter leur mémoire lors du séminaire AIRE tenu le 19 septembre 2024. À l'issue de ces présentations, le comité a décerné 3 prix aux contributions les plus remarquables lors de la séance de séminaire suivante, le 10 octobre 2024. Ainsi, le comité a été particulièrement attentif à l'intérêt de la question de recherche, à la méthodologie et à la qualité des données et des sources, à la clarté de la démonstration et à la qualité de la présentation. 

Trois lauréates de cette édition du Prix de la recherche étudiante sur l’environnement ont été désignées : bravo à elles !

1er prix 

Justine Banegas (École de la recherche, Master en science politique), pour son mémoire intitulé "Réclamer justice, réparer le péyi. Mobilisations antillaises et usages militants du droit face au scandale du chlordécone de la Martinique à l’Île-de-France".

"Menée sur presque deux ans, cette recherche a porté sur les formes de mobilisations et les demandes de justice exprimées par des collectifs de victimes suite au scandale du chlordécone aux Antilles. Officiellement utilisé de 1972 à 1993, le chlordécone, un pesticide organochloré employé contre le charançon du bananier, avait une toxicité connue de l’État français depuis le début des années 1970 et déclarée par l’OMS depuis 1979. Il est aujourd’hui responsable de la contamination de 92 % des Martiniquais et de 95 % des Guadeloupéens. Ses liens avec le développement de cancers de la prostate, de troubles neurodéveloppementaux et de troubles de la fertilité font l’objet de plusieurs recherches épidémiologiques et toxicologiques en cours. En partant du vocabulaire du crime qui sature les slogans et discours des mobilisations dites anti-chlordécone, cette étude tente de comprendre la façon dont la saisie du droit reconfigure l’espace des mobilisations antillaises, et, à travers les demandes de justice qu’il met en jeu, le rapport aux institutions françaises censées répondre au scandale.

Parce que le scandale du chlordécone touche à une multiplicité d’enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux, son étude nécessite une approche interdisciplinaire, notamment mise en avant dans un certain nombre de travaux en épidémiologie, toxicologie et agronomie. L’une des vocations de cette recherche a été de compléter une littérature encore peu développée en sciences sociales sur cette question, par ailleurs jamais étudiée sous l’angle du droit, en combinant une approche de politique comparée, de sociologie du droit et une littérature émergente sur les mobilisations de victimes. En choisissant de mener un double terrain en Martinique et en Île-de-France, une méthode qualitative fondée sur des observations participantes en français ou en créole dans des réunions internes, des manifestations et des conférences de presse, ainsi que des entretiens semi-directifs avec des membres de différents collectifs, d’une part, et les avocats de ces collectifs, de l’autre, a été développée.

Les données récoltées ont permis de dresser une première cartographie d’une mobilisation de victimes d’un scandale environnemental et sanitaire dans un espace politique spécifique, celui d’une ancienne colonie départementalisée, et à la temporalité politique et judiciaire unique. Elles ont notamment rendu possible l’identification de nouveaux modes d’engagement autour d’une cause environnementale et sanitaire, par la reconversion de capitaux militants ou par l’expérience de la maladie, ce qui ouvre des possibilités de comparaison avec d’autres mobilisations de victimes. Elles révèlent également un ensemble de pratiques de fabrique de la preuve, mettant au jour un cas singulier de contre-expertise et d’épidémiologie populaire qui interroge de manière contemporaine et décentrée ce qui pourrait être un éco-pouvoir hexagonal et une production asymétrique des connaissances sur la contamination. Enfin, à travers l’analyse des stratégies judiciaires et des demandes de réparations face au préjudice, envisagées tant sur le plan discursif que matériel, cette recherche invite à étudier le rôle du droit dans la construction des causes environnementales et sanitaires, la façon dont il peut être utilisé comme un outil protestataire dans le cadre législatif actuel, et enfin la responsabilité politique lorsqu’il s’agit de faire évoluer ce dernier."

2e prix 

Sophia Noël (École de la recherche, Master de sociologie), pour son mémoire intitulé The Effect of Heat on Fertility Rates in France" (dirigé par Charlotte Halpern).

"This mémoire is interdisciplinary in its ambition, resting at the intersection between demography and climate science. Each of these fields has benefited from the cultivation of long-run, high-quality datasets on meteorological and fertility data, respectively. Yet, there remains an opportunity for the development of new research streams by bringing these rich data sources together in order to better understand how complex changes in the planet’s climate are affecting populations across the world. The burgeoning literature on the effect of heat on fertility suggests that the interdependence of these two dynamics is both relevant and, at this point, under-researched relative to its importance across a diverse array of policy and academic debates involving population aging and the diversity of health risks posed by climate change.

There is only one study that measures the effect of heat on fertility rates in France. Régnier-Loilier (2010) uses an epidemiological approach, comparing fertility in the years surrounding heat shocks to the fertility rate following heat waves. More recent work on this subject on other country cases (Barreca et al. 2018; Conte Keivabu et al. 2023; Cho, 2020; Hajdu and Hajdu 2022; Marteleto et al. 2023; Hajdu, 2024) has converged upon the use of fixed-effects modeling to estimate the effects of heat on fertility rates. This approach more comprehensively isolates the effects of heat on fertility from other spatial and temporal confounders. This mémoire adopts such a fixed-effects approach, thereby building upon the findings of Régnier-Loilier and filling an empirical gap in the literature by measuring the effects of heat on fertility in France according to a state-of-the-art approach. This technique is applied to a dataset consisting of high-quality demographic and meteorological data compiled specifically for this mémoire, covering the years from 1975 to 2020.

The findings indicate that days with a mean daily temperature above 25 °C have an estimated effect of 0.260 and 0.256 percent on Total Fertility Rates nine and ten months later, respectively. Additionally, there is no statistically significant, positive rebound in births following heat shocks, suggesting that at least a portion of the loss of births due to heat exposure is permanent and therefore relevant to the long-run age structure of France. The effect has become smaller over the window of analysis and is heterogeneous at the sub-national level, with fertility rates in colder regions being affected at lower temperatures than in hot regions. Incorporating valuable insights from existing sociological literature on heat wave risks (Klinenberg 2002; Keller, 2015), the potential roles of policy and air conditioning in mediating the relationship between heat and fertility over space and time are discussed. Finally, a methodological contribution to the existing heat and fertility literature is aimed at by testing results across alternate methodologies, such as a polynomial spline and historical threshold, with consistent findings across these methodological approaches."

3e prix 

Chloé Ten Brink (PSIA, Master in Environmental Policy), pour son mémoire intitulé "A question of protection: justice considerations in planned relocation".

"At the intersection of necessity and opportunity lies the complexities of planned relocation, a policy that profoundly shapes landscapes, communities, and futures. Planned relocation can be understood as organized community displacement that responds to or anticipates a given risk, which in the case of this study is the risk of river flooding, the most common natural disaster since 1990 and one of the most significant natural risks in Europe. While these policies are thought to be of growing relevance and necessity, literature indicates that planned relocation is exceptionally hard to do successfully and can lead to unjust outcomes.

An approach to tackle this issue involves examining the ethical dimensions of relocation, particularly emphasizing the lens of justice. With this aim, this thesis employed the six dimensions of justice outlined by Siders and Ajibade (2021): distributive, procedural, ecological, recognition, restoration, and intergenerational justice. Through a deductive analysis, this justice framework was applied to two cases of compensation-based relocation: relocation in the Eferding Basin in Austria, following the 2013 flooding of the Danube, and relocation in the depoldering of the Noordwaard in the Netherlands, part of the Dutch Room for the River programme. This analysis was achieved through document analysis and 20 semi-structured interviews with key informants to assess how each case study addressed chosen criteria for each dimension of justice.

Overall, while efforts were made, the pursuit of justice was only partially realized in both the Eferding Basin and the Noordwaard, leaving certain critical aspects unattended. Beyond this first analysis, this justice-based approach allowed for an operationalized use of intuitive notions—those of fairness, of right and wrong—rather than an explicit evaluation or measurement of the success of case studies. The inclusion of justice in policy allows us to center ethical discussions and represents an ideal to work towards. As such, this research drew the following recommendations: that compensation must go beyond financial loss, attempting where possible to rectify any intangible loss caused through relocation. There is moreover a crucial need for transparent and comprehensive communication with impacted communities, without which the entirety of the policy process may be undermined. Relocation is also an opportunity to think critically about land use and management with an emphasis on ecological flourishing, and finally, this thesis underlined the necessity to dedicate significant time and capacity on behalf of the policy-maker to understand, acknowledge, and integrate local history and culture"

Le prix vise à encourager l'innovation et l'interdisciplinarité dans la recherche sur les questions environnementales et écologiques.  
 

Contacts 

 

En 2022, AIRE a lancé le Prix de la recherche étudiante sur l’environnement. Cette initiative vise à saluer et à diffuser les meilleurs travaux conduits dans l’ensemble des écoles de Sciences  Po, et à encourager les étudiants à s’engager dans cette voie au cours de leur formation. Sur les 18 étudiants ayant candidaté, le jury a désigné 4 lauréats.

Les candidatures ont été évaluées selon les critères suivants : 1/ excellence académique (telle qu'évaluée par le cursus des étudiants) ; 2/ innovation et créativité de la thèse ; 3/ intérêt de la thèse pour l'interdisciplinarité en sciences humaines et sociales, voire au-delà ; 4/ implications politiques pour les transitions écologiques.
Suite à une pré-sélection, 6 candidats ont été appelés à présenter leur recherche au cours du séminaire de AIRE.

Quatre d'entre eux ont été sélectionnés pour être primés. Félicitations à ces lauréats!

L’Atelier interdisciplinaire de recherche sur l’environnement [AIRE] a, pour la première fois cette année, lancé le Prix de la recherche étudiante sur l’environnement. Cette initiative vise à saluer et à diffuser les meilleurs travaux de recherche sur l’environnement conduits en 2022 au niveau Master dans l’ensemble des écoles de Sciences Po, et à encourager les étudiants à s’engager dans cette voie au cours de leur formation.

18 étudiants ont déposé une candidature, toutes de très bon niveau dont le jury* tient à en souligner la variété et la créativité. Tous  méritent d'être salués pour leur dynamisme et pour leur engagement dans la recherche en sciences humaines et sociales sur l'environnement.

Les candidatures ont été évaluées selon les critères suivants : 1/ excellence académique (telle qu'évaluée par le cursus des étudiants) ; 2/ innovation et créativité de la thèse ; 3/ intérêt de la thèse pour l'interdisciplinarité en sciences humaines et sociales, voire au-delà ; 4/ implications politiques pour les transitions écologiques.
Suite à une pré-sélection, 6 candidats ont été appelés à présenter leur recherche au cours du séminaire de AIRE.

Quatre d'entre eux ont été sélectionnés pour être primés. Félicitations à ces lauréats!

1er prix

Le premier prix est attribué à Rebecca Fenn, École des Affaires Internationales (PSIA) pour son mémoire "The Indirect Effects of Strategic Climate Change Litigation. A case study on the role of winning or losing strategic climate change litigation cases based on cases in the Netherlands, Ireland, Germany, and the United Kingdom."

The aim of this thesis is to analyse the role of winning or losing a strategic climate change litigation case at court for the indirect effects (social mobilisation and media attention) attained by that case. Possible effects of winning or losing range from winning being decisive for the indirect effects, over indirect effects being largely independent of whether a case is lost or won, to NGOs being able to profit from litigation loss. To develop an understanding of the role which winning or losing may play for social mobilisation and media attention, a qualitative comparative case study approach focusing on four cases was chosen. The case studies are based on expert interviews, document analysis, and an analysis of newspaper articles. The results suggest that, in all cases, climate change litigation leads to some increased media attention and social mobilisation. NGOs have strategies to make use of both litigation loss and judicial success, and social mobilisation and media attention may complement each other. However, the success of those strategies and the intensity of social mobilisation and media reporting also depend on interactions with other factors, which may include suitable opportunities for mobilisation and media reporting, social and political conditions, or the general characteristics of the NGOs, cases, and the campaigns. This thesis may offer starting points for further research on factors influencing media attention and social mobilisation, mechanisms and strategies through which cases may enhance social mobilisation and media attention, as well as cases’ broader societal and political impacts.

Le jury a particulièrement apprécié la dimension comparative de la recherche, sa précision méthodologique et analytique, et ses implications politiques et civiques au carrefour du droit de l’environnement, de la sociologie des mouvements sociaux et de l’action publique climatique.

2èmes prix ex æquo

Le deuxième prix est attribué à égalité à :

Hugo d'Assenza David, École Urbaine et École de la Recherche pour son mémoire "From Idea to Action. Instrumenting the limits to growth. A study of policy change and advocacy coalitions interplay towards the City Doughnut in Amsterdam urban governance".

This research establishes the policy change process behind the City Doughnut, that emerged in Amsterdam from the development of the municipal circular economy strategy in 2020, and explicitly questions the essence of the city as a growth machine. Drawing upon an analytical framework applying the Advocacy Coalition Framework to urban governance, we decentred this topic from urban studies and environmental science considerations, and proposed a reflection embedded in the sociology of public action field, leaning on a framework that recently regained attention and is particularly suitable to analyse policy innovation.
With this research, we assessed the condensation process between the Kate Raworth’s theory and the implementation of the City Doughnut as a policy instrument. With a qualitative research method combining secondary data analysis and semi-structured interviews, the study of this unique case highlights how circular economy became a field of conflict between advocacy coalitions opposed on the definition of what it means to ‘grow’ for urban governance. The first dominant ‘urban growth coalition’ puts forward capital accumulation as the core matrix, and economic growth as a pre- requisite for prosperity. The alternative ‘urban thrive coalition’ opposes to it an ecosystem growth, a more holistic vision of prosperity: they consequently argue that socio-environmental components should take precedence over, and even cap, capital accumulation practices. Circular economy is then a multifaceted and debated development: while it puts forward a technological fix to perpetuate economic growth, by decoupling it from resource consumption, for the first, circularity is one of the sine qua non conditions to cap capital accumulation practices and achieve a socio-ecological transition for the latter.
Findings highlight that the City Doughnut is the product of the strategy of ‘urban thrive coalition’ actors. Their collective action not only mobilised pre-existing attention drawn to circular economy to institute unbounded capital accumulation as a public problem, but also endorsed the Doughnut theory as a relevant response. Through this, we have seen the importance of experts, and in particular the theoretical leadership of Kate Raworth, in this policy learning process, but also the importance of shifting political balance in favour of Greenleft in the municipal coalition. Even if this marks a secondary change in Amsterdam urban governance, it carries with it the seeds of further transformations. Both because of its post-capitalistic theoretical charge and the policy perspectives it opens, this instrument admits itself a performative potential on actors’ activities, and for the conduct of public policies in urban governance, and beyond.

Le jury a apprécié la mobilisation et la critique d’un cadre théorique opportun appliqué à une enquête de terrain approfondie pour explorer la dynamique des coalitions à l’œuvre dans les transitions environnementales urbaines.

 
Jan Philipp Schmidt, École des Affaires Internationales (PSIA) pour son mémoire "Conservation versus Development? Use of Economic Valuation in Biodiversity-related decision-making processes. The case of the hydropower projects Kalivac and Pocem and the Vjosa National Park".

In recent years different methodologies of economic valuations of ecosystem services have been developed to tackle the ongoing degradation of ecosystems and loss of biodiversity. Despite high expectations, the tools’ role in integrating environmental costs and benefits into the decision-making process is heavily debated, as evidence on the actual use of ecosystem service valuations (UESV) is scarce. This thesis examines the contribution of economic valuations and ecosystem service valuations to the decision-making process over the planned construction of two major hydropower projects and the creation of a protected area at the Vjosa River in southern Albania.
To analyse the case, a negotiation analysis following the framework of Faure (1991) was conducted. This encompassed the systemic study of five main elements of the negotiation: actors, structure, strategy, process and results. A questionnaire was developed based on the framework and 18 semi-structured interviews were conducted both online and physically in Albania with actors from the government, national and international NGOs, local administrations and scientists.
Actors involved in the negotiation used economic valuations of ecosystem services or economic arguments linked to ecosystem services as strategic resource of advocacy and justification to challenge conventions and strengthen their argumentation within a process of deliberation.
Leaving the purely “rationalist” view of decision-making, the location of the case study within a 3D-space of decision-making highlights how interconnected organizational and political factors such as low government budgets, a sizeable influence of international stakeholders and changes in the government’s political agenda have directed the outcome of the negotiation process.
Finally, the analysed role of economic valuations of ecosystem services points to interesting future research avenues. To investigate how economic valuations can be used more effectively to prevent loss of biodiversity in early stages, research could look at economic valuation’s contribution to standards of investments for infrastructure projects. Following research on bottom-up governance it will be interesting to explore how economic valuations could be embedded more deeply in open participatory approaches (e.g., in gathering data on ecosystem services with local populations) providing a higher degree of transparency to the decision-making process.

Le jury a salué le caractère original et novateur de cette recherche sur le sujet important de la valorisation des services écosystémiques. La mobilisation d’une méthodologie de cartographie tri-dimensionnelle précise l’interaction complexe entre les différents facteurs et processus à l’œuvre dans la décision.

Prix spécial du jury :

Le prix spécial du jury est attribué à Anna Panizzoli, École des Affaires Internationales (PSIA) pour son mémoire "Investigating Sociotechnical Imaginaries and Technoscience to understand the co-production of Covid19 in France".

After the outbreak of COVID-19, many initiatives emerged in France. They developed a tool to detect SARS-CoV-2 traces in sewage. They proposed to use Wastewater-Based Epidemiology (WBE) to tackle COVID-19. Authorities in charge of managing the disease opposed the development of the initiatives. They refused to resort to WBE to address the disease. In my thesis, I build on Science and Technologies Studies (STS) to investigate the disagreements that pitted initiatives against each other and against authorities. They concerned the production of knowledge on WBE and the choice to use WBE for COVID-19. I use disagreements over WBE as an entry point to understand the way COVID19 was managed in France, including how science on the disease was co-produced and technical choice on its management were made.
The thesis starts with delineating the empirical background of my research. It identifies the main actors engaged in WBE. It contextualizes their activities within the strategy adopted in France to tackle COVID-19. Relevant actors included Obépine, the BMBM, WaterCov, Veolia, and Suez, i.e., the WBE initiatives. They also included authorities such as the French Ministry of Health and that of Research.
Chapter 2 provides an overview of the state of art. It considers contributions on WBE for COVID-19, France’s response to COVID-19, and COVID-19 management. It addresses their limitations. It clarifies my ambition to tackle them by considering science and technology as socially constructed, and state and non-state actors as knowledgeable agents.
Chapter 3 presents the research’s theoretical framework. It depicts the STS concepts and theories that I harnessed and how I refined them to fit my research and its findings. STS contributions included these on controversies, co-production, and discourses. I built on them to develop the concept of Networked Civic Epistemology. I integrated them with Discursive Analysis à la Française. Chapter 4 clarifies the research’s design and methodology. It illustrates the qualitative methods that I triangulated and explores my positionality as a researcher. Participant observation functioned as the main research technique during the three months of field research. Both a battle-field logic and a high degree of politicization marked my investigating “science in action”. Chapter 5 lays out the research’s findings and discusses them. It starts with exploring the five co-productions and sociotechnical imaginaries that I identified during my research. They corresponded to each WBE actors. It shows how their interactions unfolded within a war of position, the outcome of which was the imposition of a hegemonic discourse on COVID-19 and its management. Authorities marginalized alternative sociotechnical solutions that the initiatives promoted. Chapter 5 then illustrates the two types of trials of strength that I identified during the research, i.e., trials within Science and trials within science. It shows how trials of the second type predominated among WBE actors. Initiatives mainly competed for state funding and the maximization of individual utility. It describes the strategies and narratives that WBE actors deployed, thus providing insights into related technoscience. Chapter 5 concludes with examining the state’s evolving behavior towards WBE and its civic epistemology.

Le jury a souhaité saluer l’originalité et la grande qualité de cette recherche, dont l’utilisation de l’approche STS (Science and Technology Studies) est exemplaire pour la recherche environnementale.

* Le jury était composé de Joost De Moor (Sciences Po, Centre d'Études Européennes et de Politique Comparée), Jean-Noël Jouzel ( CNRS, Centre de Sociologie des Organisations), Guillaume Lachenal (professeur des universités, médialab), Sandrine Revet (Sciences Po, CERI), Meriem Hamdi-Cherif (Sciences Po, Observatoire Français des Conjonctures Economiques), Bernard Reber (CNRS, Centre d’Etudes Politiques de Sciences Po CEVIPOF), et Richard Balme (professeur des universités, Centre d'Études Européennes et de Politique Comparée, président du jury), tous membres de la faculté permanente de Sciences Po.


 

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