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La gouvernance urbaine face à la participation citoyenne : Etude de la trajectoire organisationnelle d’une innovation institutionnelle - Cas de la Coordination Nationale des Conseils de Développement (Traj-Inno-Démoc)
Porteuse du projet :
Rachida LARINOUNA (LADYSS, Université Paris Cité)
Descriptif du projet :
Dans un contexte mouvementé par une pluralité de crises, le territoire dans son sens large, donne lieu à la profusion d’espaces de concertation et de coopération à caractère autoorganisé par actions communautaires (Le Galès et Lorrain, 2013), ou institutionnalisé. Le projet de recherche entrepris centre le regard sur l’engagement citoyen institutionnalisé et prend égard des enjeux démocratiques actuels qui impliquent un renouvellement des pratiques participatives. Il porte un intérêt particulier à la dimension démocratique des systèmes de gouvernance urbaine au regard des injonctions participatives et de la prise en compte de l’impératif citoyen (Blondiaux, 2008) dans le cadre de l’élaboration, la mise en place et l’évaluation des politiques publiques. Il tend à retranscrire le cheminement organisationnel emprunté par une innovation institutionnelle dans le cadre d’une expérimentation démocratique, à travers une analyse contextuelle. Pour ce faire, nous mobilisons le concept de trajectoire (Strauss, 1992) adapté à la dimension évolutive et dynamique du processus étudié appliquée aux trois catégories d’acteurs identifiées. Nous abordons la trajectoire organisationnelle de l’une des incarnations institutionnelles de la participation citoyenne en France : celle de la Coordination Nationale des Conseils de Développement (CNCD), instance qui fédère un ensemble de Conseils de Développement. Ces derniers étant des instances de dialogue et de concertation à l’échelle intercommunale instituées par la loi. Nous tentons, par ailleurs, d’apporter un éclairage sur le changement organisationnel qui s’opère au gré des contextes et sur les modalités de production de connaissances actionnables (Argyris, 1993) qui en découlent. En ce sens, nous abordons l’éventuel pouvoir transformatif de ces dernières par des modèles d’apprentissage collectif (Camagni, 2004) considérant les mécanismes cognitifs développés par les acteurs dans un système interaction complexe.