Graduate Migration Out of Italy: Predictors and Pay-Offs
Graduate Migration Out of Italy: Predictors and Pay-Offs
- Laureati (Nico Vendome55, NC BY-ND)
Notes & Documents de l'OSC
n° 2016-03, Août 2016
Graduate Migration Out of Italy: Predictors and Pay-Offs
Ettore Recchi (OSC)
Carlo Barone (OSC)
Giulia Assirelli (Università Cattolica del Sacro Cuore, Milano)
Migration from Southern Europe has been on the rise after the Euro-crisis, mostly fed by young skilled workers. Little is known about the determinants and pay-offs of migration for this population. This paper focuses on the Italian case, on the basis of a large representative sample of graduates interviewed in 2011. Four years after graduation, 2.4 per cent of them lived outside Italy; the majority (87 per cent) had settled in the EU. Multivariate analyses show that they are disproportionately drawn from upper class families and have scientific and internationally-oriented credentials. Academic performance in upper secondary and tertiary education also displays a positive correlation with migration. Moreover, when compared to the ‘stayers’ in their cohort, movers enjoy better occupational outcomes in terms of unemployment risks, access to skilled jobs, salary and work satisfaction. Ceteris paribus, the PPP-adjusted net hourly salary of movers is 27 per cent higher than the salary of stayers. This differential varies considerably across destination countries, ranging between 17 and 98 per cent.
Après la crise de l’Euro, se redessine un mouvement migratoire intra-européen originaire des pays du sud, principalement alimenté par une jeunesse hautement qualifiée. On sait peu de choses sur les déterminants et les profits escomptés de leurs déplacements. Cet article étudie plus particulièrement le cas des italiens, à travers des entretiens menés en 2011 sur un large échantillon représentatif des jeunes diplômés. 4 ans après l’obtention de leur diplôme, 2.4% vivent à l’étranger ; la majeure partie d’entre eux (87%) se sont installés dans un autre pays de l’Union Européenne. Les analyses multivariées montrent que la propension à migrer est plus forte chez les jeunes issus de familles de classes sociales supérieures et d’inscrits dans des disciplines scientifiques ouvertes sur le monde. La migration est également corrélée avec les performances scolaires dans l’enseignement secondaire et supérieur. Comparés aux individus non mobiles, les migrants de la cohorte affichent de meilleures perspectives de carrière, de meilleurs salaires, plus de satisfaction dans leur travail, et moins de risque de chômage. De plus, en moyenne et toute chose étant égale par ailleurs, la Parité en Pouvoir d’Achat (PPP), au travers du salaire horaire net de ces migrants, est 27% plus élevée que pour ceux qui restent en Italie. Cet écart varie considérablement selon les pays de destination, entre 17% et 98%.