Dead end jobs or a path to economic well being? : The consequences of non-standard work among people with disabilities
- Date :
- Langue : en
- Discipline : Économie
- Méthode : Quantitative ; Qualitative
- Thématique secondaire : Insertion professionnelle ; Discriminations ; Emploi temporaire ; Travail indépendant ; Temps partiel ; Effets de l’emploi
- Type de handicap : Moteur ; Auditif ; Visuel ; Mental
- Zone d’étude : États-Unis
Sujet précis
Les effets des « emplois atypiques » (« non-standard jobs »), c’est-à-dire des emplois à temps partiels, à durée déterminée, ou issus de contrats indépendants, sur les ressources économiques de personnes handicapées ; les débouchés de poursuites judiciaires de personnes handicapées envers leurs employeurs.
Méthodologie
Bases de données :
- Survey of Income and Program Participation (SIPP) de 1997
- Current Population Survey (CPS) de 1992-2001 (avec des suppléments sur la période 1995-2001)
Analyse quali : analyse de 88 poursuites judiciaires impliquant des travailleurs en emplois atypiques ayant saisi la Cour fédérale au nom de l’Americans with Disabilities Act, du Rehabilitation Act ou des textes de prohibition des discriminations de leur État. (identifiées à partir d’une recherche Lexis).
Principales conclusions
Les statistiques descriptives montrent que les personnes handicapées sont moins souvent en emploi que les autres, et parmi celles qui travaillent, davantage occupent des emplois atypiques (44 % VS 22 % dans la population générale).
Les régressions permettent de décomposer l’écart de salaire entre les personnes handicapées et les personnes valides :
- moins d’heures travaillées par semaine pour les personnes handicapées
- écart de salaire horaire en défaveur des personnes handicapées (différentiel entre $1.15 et $6.20 selon les situations d’emploi)
- davantage de jobs moins rémunérés de « blue-collar worker » pour les personnes handicapées
- les coûts de l’assurance santé sont moins souvent couverts par l’employeur pour les personnes handicapées
Les personnes handicapées occupant des emplois atypiques engagent moins de poursuites judiciaires contre leurs employeurs que les personnes handicapées en emplois temps plein. En cas de poursuite, sur les 88 cas analysés, les décisions de la Cour sont favorables à l’employeur dans les 3/4 des cas.