Effect evaluation of a self-management programme for employees with complaints of the arm, neck or shoulder : a randomised controlled trial
- Date :
- Langue : en
- Discipline : Médical, paramédical ou épidémiologie
- Méthode : Quantitative
- Thématique secondaire : Handicap au travail ; Culture organisationnelle
- Type de handicap : Moteur
- Zone d’étude : Pays-Bas
Sujet précis
L’efficacité d’une intervention en auto-gestion (visant à améliorer l’auto-efficacité et promouvoir les comportements favorables au bien-être) pour des employé·e·s avec des « plaintes » (complaints) au bras, au cou ou à l’épaule, mesurée par des indicateurs liés à l’emploi.
Méthodologie
Participant·e·s recruté·e·s entre 2012 et 2014 parmi le personnel d’une université, d’un centre médical universitaire, d’un centre médical, et parmi la population générale, dans la région de Nijmegen (Pays-Bas). Le handicap moteur fait ici référence aux personnes ayant des « plaintes persistantes [de plus de trois mois] au bras, au cou ou à l’épaule ».
Comparaison entre deux groupes constitués aléatoirement après pré-stratification : un groupe de traitement (64 personnes), qui suit l’intervention en autogestion (sessions hebdomadaires collectives de 2h30 pendant 6 semaines), et un groupe de contrôle 53 personnes), qui suit le « traitement as usual ». Il existe quelques différences entre les caractéristiques mesurées des 2 groupes (sexe, âge, niveau d’éducation, …), mais pas de façon statistiquement significative. Les deux groupes répondent à des questionnaires au bout de 0, 3, 6, et 12 mois.
Principales conclusions
Sur la période, les deux groupes ont connu des améliorations cliniques de leurs symptômes au travail, légèrement plus pour le groupe de traitement (mais sur des aspects dits cliniquement peu importants).
Il existe peu de différences statistiquement significatives entre les deux groupes sur la vingtaine de dimensions mesurées dans le questionnaire, mis à part : une diminution plus importante des limitations générales au travail (mais non de limitations précises listées de tâches au travail) du côté du groupe de traitement, et moins d’heures de sport par semaine pour le groupe de traitement que pour le groupe de contrôle.
Les auteur·e·s commentent également certaines différences non statistiquement significatives entre les deux groupes : le groupe de traitement rapporte davantage de conversations avec les collègues, un investissement plus fort pour définir leur aménagement sur le lieu de travail, et un « besoin de rétablissement » (need for recovery) moindre – que les auteur·e·s interprètent comme une meilleure capacité à gérer leur situation.