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12.07.2022

Paul Auburtin, promotion 2020

Pouvez-vous décrire votre parcours universitaire et professionnel ? 

Après l’obtention d’un bac ES au lycée de Provence à Marseille, mon choix s’est porté sur un cursus anglo-saxon. A l’université de King’s College à Londres, j’ai étudié les sciences politiques européennes (European Studies) dans le cadre d’un programme de 4 ans donnant l’opportunité d’étudier un an en France. C’est dans ce contexte que j’ai découvert Sciences Po, et que j’ai fait le choix d’y candidater pour deux années supplémentaires après mon bachelor, dans le Master politiques publiques, avec une spécialisation en « Digital, nouvelles technologies et politiques publiques ». Durant mon année de césure entre les deux années de master, j’ai souhaité mettre un pied dans la vie professionnelle. Après un premier stage aux côtés d’André Loesekrug-Pietri pour le lancement de la Joint European Disruptive Initiative, qui rassemble les principaux groupes technologiques européens en vue de financer le développement d'innovations de rupture, j’ai rejoint le cabinet de conseil en affaires publiques et communication APCO Worldwide en janvier 2019, que je n’ai plus quitté depuis. Stagiaire d’abord, j’ai continué cette aventure professionnelle en tant qu’alternant, avant d’y exercer aujourd’hui le rôle de consultant.> 

Quelles ont été les étapes majeures de la construction de votre projet professionnel ? 

Mon projet professionnel s’est construit essentiellement sur la base de trois types d’opportunités que je recommande aux étudiants de saisir au cours de leurs études à Sciences Po : les stages, les « projets collectifs », et l’apprentissage.

En effet, que ce soit en période de cours ou pendant une année de césure, j’ai pu effectuer divers stages dans le conseil en communication (Antidox et Monolith Partners) ou dans des associations issues de la tech et du digital (ACSEL et JEDI). Dans le cadre d’un « projet collectif », j’ai ensuite eu l’opportunité, dès ma première année de master, de travailler avec d’autres étudiants sur un projet de recherche portant sur l’inclusion numérique pour le compte du cabinet de conseil MC2I. Enfin, l’alternance permise par Sciences Po en dernière année m’a permis de faire le pont entre le stage de césure et mon premier emploi, tout en suivant des cours cohérents au regard de mon poste en entreprise.

Dernier point, et non des moindres, je pense que les facteurs les plus déterminants de mon parcours sont les figures de mentors que j’ai rencontrées au fil des ans et qui m’ont conseillé et orienté dans mes décisions. Je pense en particulier à Grégoire Ducret (ACSEL), André Loesekrug-Pietri (JEDI) et Alexandre Marie Saint-Germain (APCO). 

Quelles sont les principales caractéristiques de votre poste aujourd'hui en tant que Consultant chez APCO Worldwide ?  

Être consultant chez APCO, c’est avant tout acquérir des compétences variées (affaires publiques, communication corporate, communication de crise, etc.) et travailler sur des projets totalement différents en même temps. Que ce soit sur des enjeux de santé, tech, agro-alimentaire, énergie, mobilité ou autres, le poste de consultant en affaires publiques et communication permet d’éveiller sa curiosité et d’être constamment stimulé sur des sujets nouveaux. Concrètement, le métier de consultant chez APCO Worldwide consiste à accompagner les clients dans la définition de leurs stratégies d’affaires publiques, identifier les obstacles institutionnels ou réputationnels auxquels ils font face, recommander des solutions adaptées et déployer un plan d’action qui répond à leurs besoins. C’est comprendre les problématiques des entreprises en prenant en compte l’actualité politique. 

Quelles ont été les contributions de votre formation à l'École d'affaires Publiques, et plus particulièrement la spécialité Digital, New Technology and Public Policy, envers la fonction que vous occupez aujourd'hui ?  

La fonction de consultant en affaires publiques s’inscrit pleinement dans la formation que propose Sciences Po, en ce qu’elle requiert des compétences enseignées à l’Ecole d’affaires publiques (intérêt pour la chose publique, connaissances des processus de décision, esprit de synthèse, capacités rédactionnelles, etc.). Je retiens par exemple les cours de « Politiques publiques : la démocratie et ses dilemmes » mené par David Azema, ou celui intitulé « Leadership, organisations & management : collectivités locales, du service public au service du public », enseigné par l’ex-DGS de la région Nouvelle Aquitaine, Jean Baptiste Fauroux, qui m’ont initié à la manière dont les politiques publiques sont pensées et appliquées aux niveaux local et national. En ce qui concerne plus particulièrement la spécialité Digital, New Technology and Public Policy, celle-ci m’a permis de mieux comprendre l’impact des nouvelles technologies dans nos sociétés et d’anticiper les enjeux auxquels nos politiques publiques devront s’adapter dans les années à venir. Chez APCO, j’ai eu l’opportunité de travailler sur des missions pour des entreprises confrontées à ces enjeux, que ce soit dans le secteur de la santé ou de la tech, pour lesquelles j’ai pu mettre à profit certaines connaissances issus de mon cursus. 

Auriez-vous un conseil à donner à un ou une étudiant(e), futur jeune diplômé(e) ? 

Profitez ! Profitez le plus possible de tout ce que Sciences Po offre à ses étudiants, tant sur le campus que dans la préparation au monde du travail. Je garde de très bons souvenirs des évènements (soirées, conférences, tables-rondes, etc.) organisés avec l’Association de l’École d’affaires publiques (AEAP) dont j’ai eu la chance de faire partie, et je pense que les services de Sciences Po Carrières sont très utiles pour définir son parcours professionnel.

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