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23.02.2022
Ross Creelman, promotion 2017
Pouvez-vous décrire votre parcours universitaire et professionnel ?
J’ai intégré le Master affaires européennes de l’École d'affaires publiques suite à ma licence en langues et littératures étrangères : j’ai étudié le français et l ’allemand à l’Université de St. Andrews en Écosse, avec une année Erasmus à l’Université de Bonn en Allemagne. Une fois diplômé de Sciences Po, j’ai effectué un stage à la Cour des comptes européenne au Luxembourg, et j’ai ensuite déménagé à Bruxelles pour débuter ma carrière en affaires européennes dans un cabinet de conseil. Je travaille à présent pour l’association professionnelle qui représente les sociétés de télécommunications à Bruxelles.
Quelles ont été les étapes majeures de la construction de votre projet professionnel ?
Outre ma formation, les stages que j’ai effectués pendant mon Master à Sciences Po ont énormément contribué à la construction de mon projet professionnel. J’ai eu l’honneur de faire deux stages auprès de deux députés à l’Assemblée nationale, ce qui m’a permis de connaître cette institution et les questions liées à la politique européenne du point de vue d’un parlement national. J’ai fait mon stage de fin d’études à la Cour des comptes européenne où j’ai travaillé dans une équipe d’audit qui examinait le système des réexamens ex-post de la législation de l’UE. Cette expérience m’a permis d’analyser des procédures de la Commission européenne en détail et de découvrir le rôle d’autres institutions européennes.
Quelles sont les principales caractéristiques de votre poste aujourd'hui en tant que Public Policy Manager chez ETNO (European Telecommunications Network Operators' Association) ?
ETNO représente les opérateurs européens des réseaux de télécommunications auprès des institutions de l’UE, voire au niveau international. En tant que Public Policy Manager pour ETNO, j’ai l’occasion de travailler étroitement avec les experts de nos membres sur des questions telles que l’intelligence artificielle, la 5G, la gouvernance d’Internet et la régulation des plateformes. Nous avons des échanges réguliers avec la Commission européenne, les députés européens, les gouvernements des États-membres, ainsi que des organisations internationales comme l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Quelles ont été les contributions de votre formation à l'École d'affaires publiques, et plus particulièrement du Master Affaires européennes, envers la fonction que vous occupez aujourd'hui ?
La formation à l’École d’affaires publiques, en particulier le Master affaires européennes, offre une vue d’ensemble des questions de politique publique européenne, ce qui fournit les outils pour analyser des questions non seulement du point de vue juridique, mais aussi économique, politique, et – ce qui est crucial pour une carrière en affaires européennes – une appréciation du contexte commercial. Certes nos membres ont besoin d’une compréhension approfondie du système législatif européen, mais il faut interpréter ce qu’il se passe à Bruxelles en terme d’impact que peuvent avoir les politiques européennes pour une entreprise et ses clients.
Auriez-vous un conseil à donner à un ou une étudiant(e), futur jeune diplômé(e) ?
La formation ne se termine jamais. Certes, les études formelles s’achèvent à un moment donné, mais il faut considérer tout défi professionnel comme une occasion d’apprendre quelque chose. Cela comprend les choses que l’on apprend tous les jours au bureau, tout comme les cours qui existent, où l’on peut développer ses connaissances dans un domaine lié directement au travail, améliorer ses compétences professionnelles, par exemple parler en public, ou même raffiner ses compétences linguistiques.