Thème majeur de la recherche à Sciences Po, les études électorales y sont une tradition plus que centenaire fondée sur les travaux d’André Siegfried, dont la carrière commença à Sciences Po en 1900. Son apport – la définition et l’analyse de facteurs sociologiques agissant sur les comportements électoraux – reste aujourd’hui un élément central des études électorales.
Pour autant, ces dernières n’ont cessé de se renouveler dans leurs objets et leurs méthodes : prise en compte de nouveaux facteurs, développement d’études comparatives et internationales, utilisation du numérique, multiplication des données, et enfin implication de disciplines, telle l’économie, auparavant peu mobilisées sur ce sujet.
Ce dossier n’a pas vocation à exposer toutes nos études électorales : un épais volume n’y suffirait pas ! Son objectif est d’en présenter les méthodes, les orientations, illustrées par quelques résultats significatifs. Enfin, en cette année électorale, il met le projecteur sur les travaux en cours, enrichis de jour en jour.
Pour commencer : La sociologie électorale en constant renouvellement