Slide Migration & diversité / Migration & Diversity

Projets de recherche financés

Financed research projects

BRIDGES cherche à comprendre les causes et les conséquences des narrations et des discours sur les migrations, dans un contexte de politisation et de polarisation grandissantes. Le projet, qui se focalise sur six pays Européens (FR, GE, HU, IT, SP et UK), a trois objectifs principaux. Au niveau académique, comprendre les processus de production des discours, leurs impacts et leurs interactions mutuels. Au niveau politique, favoriser les evidence-based policies. Enfin, au niveau sociétal, l’objectif est de créer des espaces de dialogue entre les acteurs impliqués dans la production de ces discours. 

Ces objectifs ne pourront être atteint qu’en comblant (« bridge ») plusieurs lacunes tant entre les disciplines qu’entre la recherche et la pratique. Le projet est financé dans le cadre du Programme pour la Recherche et l’Innovation Horizon 2020 de la Commission EUropéenne, et coordonné par le CIDOB (Barcelona Centre for International Affairs). 

BRIDGES aims to understand the causes and consequences of migration narratives in a context of increasing politicisation and polarisation. By focusing on six current/former EU countries (FR, GE, HU, IT, SP, and UK), it has a three-fold objective. First, at the academic level, it aims to understand the processes of narrative production and impact and their mutual interaction. Second, at the policy level, it aims to foster evidence-based policies. Third, at the societal level, our objective is to create spaces for dialogue between actors involved in narrative production.

The project objectives can only be achieved if we bridge – hence the name BRIDGES – several critical gaps between disciplines and between research and practice.The project is funded under the European Commission’s Horizon 2020 Programme for Research and Innovation and is coordinated by CIDOB – Barcelona Centre for International Affairs (Spain).

Chinois.es en (Île de) France est un projet Emergences de la Ville de Paris (2018-2020) qui s’intéresse aux questions de représentations endogènes et exogènes des divers groupes composant les populations chinoises en France.

The Chinese Populations in Paris is a project funded by the City of Paris set out to explore the cross-analysis of both endogenous and exogenous identification processes, questioning the current shift from various groups that constitute the Chinese/Asian populations in France.

Parcours des Asiatiques du Sud-est en Europe et en Amérique du Nord/la génération post-réfugiée est un projet collaboratif dans le cadre de UC Berkeley Matrix and Sciences Po cooperation grant (2018-2020).

Southeast Asian incorporation experiences in Europe and America/The post-refugee generations is a UC Berkeley Matrix and Sciences Po cooperation grant (2018-2020) project on the descendents of South-East Asian refugees.

Le projet INCLUSIVEPARL Des démocraties inclusives ? Conceptualiser et mesurer la représentation descriptive et la représentation substantielle des groupes sous-représentés, dans les parlements démocratiques est dirigé par Laura Morales et financé par Sciences-Po. Il étudie la représentation descriptive et substantive de sept groupes sous-représentés dans l’espace parlementaire, parmi lesquels les personnes issues des migrations et ethno-racisées, de deux manières complémentaires. Il explore les théories de la représentation en approfondissant en particulier le concept de « visibilité » tout en réalisant un travail d’identification des mesures qualitatives et quantitatives capables de rendre compte de l’appartenance à un groupe social « peu visible ». Cette recherche est à la fois longitudinale (1990-aujourd’hui) et comparative (quatre démocraties parlementaires sont étudiées : la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni).

The INCLUSIVEPARL project Inclusive Democracies? Conceptualising and Measuring the Descriptive and Substantive Political Representation of Under-represented Groups in Democratic Parliaments is led by Laura Morales and funded by Sciences-Po. This research addresses the descriptive and substantive political representation of seven under-represented groups in 4 parliaments in Europe, including ethnic and migrant minorities, in two complementary ways. While exploring the theory of representation and examining the concept of “visibility”, we identify appropriate measures of membership into “less visible” groups. INCLUSIVEPARL is both longitudinal and comparative. It spans over three decades (1990s-2010s) and systematically compares the findings in four established democracies: France, Italy, Spain and the United Kingdom.

Ettore Recchi  (projet financé par ICM). 

Depuis la crise de l’Euro en 2009, l’Italie a connu une nouvelle vague d’émigration – autant importante que celle du début des années Soixante – qui accroit les dimensions déjà considérables de sa diaspora dans le monde : plus de cinq millions de personnes. Les statistiques officielles sont très incomplètes sur cette population. La recherche qu’on propose vise à combler cette lacune d’information pour dresser un portrait systématique des italiens résidents de facto dans chaque pays de l’UE avec une méthodologie novatrice qui exploite les Big Data, et tout particulièrement Facebook, le social media plus utilisé en Europe, à travers les API (Application Programming Interfaces) crées par Facebook pour cibler ses annonces publicitaires sur des populations afin d’estimer les stocks migratoires. Cette recherche approfondit l’usage de cette méthode en analysant pas seulement la taille de la diaspora dans chaque pays, mais aussi ses caractéristiques sociodémographiques et sa consommation culturelle, en comparaison avec les caractéristiques et la consommation des italiens résidents en Italie.

FAIRETHMIGQUANT (Making Ethnic and Migrant Minority Survey Data FAIR) est un projet pilote financé par le Flash call, Pratiques de recherche et données ouvertes de l’ANR. Dirigé par Laura Morales, le projet est mis en oeuvre par le CEE, l’Ined et le CDSP en collaboration avec le GESIS – Leibniz Institute for the Social Sciences ainsi que d’autres organisations françaises et européennes, et en coopération avec the H2020 project SSHOC et le projet ETHMIGSURVEYDATA. Les objectifs principaux du projet sont : (1) inclure les enquêtes françaises sur l’intégration des EMM dans un registre de métadonnées développé par ETHMIGSURVEYDATA, (2) conduire un pilote français pour construire une composante EMM dans le cadre de l’European Question Bank (EQB) du CESSDA, (3) tirer parti des enseignements du pilote pour étendre la composante EMM de l’EQB à d’autres enquêtes compilées par ETHMIGSURVEYDATA dans 9 autres pays européens, et (4) favoriser les relations stratégiques et durables entre les communautés d’utilisateurs françaises et les fournisseurs de services de données en France et en Europe, afin qu’ils contribuent à la participation de la France au mouvement de la science ouverte.

FAIRETHMIGQUANT (Making Ethnic and Migrant Minority Survey Data FAIR) is a pilot project funded by the French Agence Nationale de la Recherche through its Flash call, Pratiques de recherche et données ouvertes. This project, which is led by Prof Laura Morales, is a joint effort undertaken by CEE, Ined and CDSP in collaboration with GESIS – Leibniz Institute for the Social Sciences and other French and European organisations, and in close cooperation with the H2020 project SSHOC and the COST Action, ETHMIGSURVEYDATA. The main objectives of FAIRETHMIGQUANT are to: (1) include French surveys on EMM integration into a metadata registry being developed through ETHMIGSURVEYDATA, (2) conduct a French pilot for building an EMM component of the CESSDA-led European Question Bank (EQB), (3) leverage the lessons learned from the pilot to scale up the EMM component of the EQB to other surveys compiled by ETHMIGSURVEYDATA in 9 other European countries, and (4) foster strategic and durable relationships between French user communities and data service providers in France and Europe, so they can jointly contribute to France’s participation in the open science movement.

Le projet MAGYC cherche à évaluer comment la gouvernance des migrations a été influencée par la récente «crise des réfugiés» et comment les crises dans leur ensemble façonnent les réponses politiques en matière de migration. MAGYC (novembre 2018 – octobre 2022) est financé par le programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de la Commission européenne, coordonné par l’Observatoire Hugo de l’Université de Liège, et rassemble 12 partenaires internationaux.

Sciences po coordonne deux axes de travail,  l’axe WP3 sur la « Construction de la crise : Acteurs, Représentations, Narrations » et l’axe  WP8 sur la “Dimension Externe de la Crise”. L’équipe est composée de Helene Thiollet, Antoine Pécoud, Céline Cantat, Thibaut Jaulin, Filip Savatic, Stéphanie Latte-Abdallahen collaboration avec Gerasimos Tsourapas (university of Birmingham) et Shoshana Fine (university of Liège).

The MAGYC project seeks to assess how migration governance has been influenced by the recent “refugee crises” and how crises at large shape policy responses on migration. MAGYC (November 2018 – October 2022) is funded by the European Commission’s Horizon 2020 Research and Innovation Programme, coordinated by the Hugo Observatory of the University of Liège, and brings together 12 international partners.

Sciences po leads two work packages, WP3 on “Construction the Crisis: Actors, Representations, Narratives” and WP8 on the “External Dimension of the Crisis” and the team is composed of Helene Thiollet, Antoine Pécoud, Céline Cantat, Thibaut Jaulin, Filip Savatic, Stéphanie Latte-Abdallah in collaboration with Gerasimos Tsourapas (university of Birmingham) and Shoshana Fine (university of Liège).

 

Une question particulièrement  importante En Europe concerne l’installation des groupes ethnoreligieux post-immigrants, ainsi que l’expression et l’organisation des identités collectives; les demandes de participation, de représentation et de reconnaissance ; le rôle de la religion dans l’espace public ; et l’influence croissante de la diaspora et de la politique transnationale. Toutes ces questions ne peuvent être correctement abordées sans tenir compte en même temps des différentes échelles de l’espace public européen dans lequel elles se déploient, des multiples caractères des groupes et des multiples modes d’intégration. C’est ce constat qui forme le point de départ de PLURISPACE. Au sein d’un espace européen aussi complexe, nous identifions quatre approches politiques et théoriques de la gestion de la diversité et de la compréhension de l’espace public: le multiculturalisme, l’interculturalisme, le transnationalisme et le cosmopolitisme. PLURISPACE utilise ces quatre perspectives théoriques pour comprendre comment l’espace public européen à plusieurs niveaux gère la diversité. L’objectif principal de PLURISPACE est de contribuer à la théorie et à la pratique de l’intégration et de la gestion de la diversité en Europe. L’accent mis par PLURISPACE sur l’espace public européen englobe l’UE, les non-membres affiliés (Norvège), une nouvelle catégorie d’ex-membres de l’UE (Royaume-Uni) et la dimension transnationale. Dirigé par R. Kastoryano, professeure à Sciences Po, le projet implique des chercheurs de l’Université de Bristol, de l’Université Pompeu Fabra et de l’Université d’Oslo.

In Europe, an important issue pertains to the settlement of post-immigrant ethno-religious groups, along with the expression and organization of collective identities; claims for participation/representation and recognition; the role of religion in public space; and the increasing influence of diaspora and transnational politics. PLURISPACE’s point of departure is that these questions cannot be properly addressed without at the same time taking into account the multilevel character of the European public space they unfold within, the multiple characters of the groups and the multiple modes of integration. Within such a complex European space, we identify four policy and theoretical approaches to diversity management and understanding of public space: multiculturalism, interculturalism, transnationalism and cosmopolitanism. PLURISPACE uses these four theoretical perspectives to understand how the multilevel European public space manages diversity. PLURISPACE’s main aim is to contribute to the theory and practice of integration and diversity management in Europe. PLURISPACE’s focus on European public space encompasses the EU, affiliated non-members (Norway), a new category of ex-EU-member (UK), and the transnational dimension. Led by Prof. dr. R. Kastoryano from Sciences Po, the project involves researchers from the University of Bristol, the University Pompeu Fabra and the University of Oslo.

 

PolAsie est un projet financé par l’ANR et par l’Institut Convergences Migrations (2020-2023) qui porte sur la spécificité de la participation politique en France des Asiatiques et Français d’origine asiatique et sur les processus de socialisation politique avant la migration, après la migration et au sein des groupes diasporiques.

PolAsie is an ANR funded project (2020-2023) investigating  the specificity of French Asians’ political participation and evaluating the processes of political socialisation before migration, after migration and within the diasporic groups.

Politiques de Migration et Crise de l’Asile en Europe – PACE est un projet financé par l’ANR (Juin 2019 – Décembre 2023) dirigé par Hélène Thiollet. PACE regarde comment les acteurs non-étatiques ont réagi à et influencé la crise « en amont » et « en aval » des Etats et de l’UE. L’objectif est de décrire comment ces acteurs non-étatiques ont contribué à la construction politique de la crise, et d’expliquer comment ces nombreux acteurs perçoivent et construisent la crise, afin d’améliorer la compréhension de la manière dont es acteurs changent et se comportent dans la crise. L’originalité du projet découle de l’attention portée aux acteurs non-étatiques dans la crise, à sa perspective critique et interdisciplinaire (sociologie, science politique, histoire, géographie et anthropologie), et la diversité des méthodes employées pour répondre à la question de recherche. 

PACE comprend 4 unités de recherche (CERAL-Université Sorbonne Paris Nord; TRIANGLE Ens Lyon; MIGRINTER Université de Poitiers) et l’équipe de Sciences Po est composée d’Hélène Thiollet, Michelle Reddy, Catherine Perron, Virginie Guiraudon, Catherine Wihtol de Wenden, Hélène Le Bail, Elisa Benker (Sciences Po-Freie Universität) en collaboration avec Clara Lecadet (IIAC EHESS), Giulia Scaletaris (Université de Lille) et Mélodie Beaujeu (AFD).

The Politics of Migration and Asylum Crisis in Europe – PACE – is an ANR funded project (June 2019 – December 2023) headed by Hélène Thiollet. PACE looks at how non-state actors framed and reacted to the crisis ‘above’ and ‘below’ the States and the EU. It aims at describing how non-state actors have contributed to the political construction of the crisis and explaining how various non-state actors perceive and construct the crisis, to generate understandings of how they behave and change in the crisis. Its originality lies in the concern for non-state actors in the crisis, a critical and interdisciplinary perspective (sociology, political science, history, geography, anthropology) and the wide range of methods employed to answer our research questions. 

PACE involves 4 research units (CERAL-Université Sorbonne Paris Nord; TRIANGLE Ens Lyon; MIGRINTER Université de Poitiers) and the Sciences Po team is composed of Helene Thiollet, Michelle Reddy, Catherine Perron, Virginie Guiraudon, Catherine Wihtol de Wenden, Hélène Le Bail, Elisa Benker (Sciences Po-Freie Universität) in collaboration with Clara Lecadet (IIAC EHESS), Giulia Scaletaris (Université de Lille) and Mélodie Beaujeu (AFD).

Le projet “Représenter les diasporas dans les arènes de la coopération au développement. Une comparaison franco-italienne” est mené par Claire Vincent-Mory et financé par la Chaire Diasporas Africaines de l’Université Bordeaux Montaigne. Cette recherche compare la construction des cadres de la représentation des organisations désignées comme “de migrants” ou “de la diaspora” dans les espaces de gouvernance de la coopération au développement, en France et en Italie. Il interroge la manière par laquelle leurs membres, leurs compétences et les enjeux qu’ils portent sont rendus présents de manière descriptive, symbolique ou substantive dans les arènes du développement.

 

The project “Representing Diasporas in Development Cooperation Arenas. A Franco-Italian Comparison” is led by Claire Vincent-Mory and financed by the African Diasporas Chair from Bordeaux Montaigne University. This research compares the construction of the representation frames of organizations identified as “migrant” or “diaspora”, in French and Italian development cooperation political governance, exploring how their members, skills and issues are made present in development cooperation arenas, in descriptive, symbolic and substantive ways.



Rethinking the Nexus Migration and Sex Work trafficking est un projet comparatif de la JSPS (Japan Society for the promotion of Science) qui inclut cinq pays asiatiques et trois pays européens, autour de l’impact des politiques et réseaux sur les expériences des travailleurs·euses du sexe migrant·e·s (2019-2022). 

Rethinking the Nexus Migration and Sex Work trafficking is a JSPS (Japan Society for the promotion of Science) comparative project including 5 Asian countries and 3 European countries regarding the impact of policies and networks on sex workers migrants experiences (2019-2022).

Revisiter l’intégration: une comparaison transatlantique des voies d’émancipation civiques, politiques et économiques des immigrés est un projet financé dans le cadre d’une collaboration Berkeley-Sciences, dirigé par Laura Morales (CEE, Sciences Po) et Taeku Lee (Berkeley). Il explore les voies d’intégration des immigrés aux Etats-Unis et en Europe Occidentale, en étudiant plus spécifiquement les conditions dans lesquelles les groupes immigrés poursuivent plutôt des objectifs individuels et collectifs d’ordre économique, et les conditions dans lesquelles ils semblent plutôt prioriser l’engagement et de l’émancipation politiques. Ce financement permettra d’identifier les sources de données et la littérature pertinente, de développer un design de recherche mais aussi d’identifier de futurs collaborateurs additionnels pour l’équipe de recherche.

Revisiting Integration: A Cross-Atlantic Comparison of Pathways to Immigrant Civic, Political, and Economic Empowerment is a Berkeley-Sciences Po Matrix collaboration grant led by Laura Morales (CEE, Sciences Po) and Taeku Lee (Berkeley) examines the pathways of immigrant integration in the United States and Western Europe. Specifically, it seeks to better understand when immigrant groups pursue their individual and collective goals by pursuing economic advancement and when they pursue political engagement and empowerment. The Matrix seed grant will serve to identify relevant data sources and background literatures, develop a detailed research design, and identify additional potential collaborators to invite to our research team.

R-HOME – Roma: Housing, Opportunities, Mobilisation and Empowerment Financed by the programme Rights, Equality and Citizenship Programme, Call: REC-AG-2018, funded by the European Commission. Our main goal is to implement an innovative research design on housing policies for Roma in France, Italy, Hungary, Romania, and Spain. In particular, the research aims at the fulfilment of 4 knowledge objectives:

  1. explicit policy targeting Roma living in slums and shanty towns;
  2. anti-discrimination devices for helping Roma accessing homeownership or tenancy;
  3. orms of social support to manage conflicts and help very vulnerable Roma individuals and families to integrate their neighbourhood and reduce the risk of housing instability;
  4. programs and projects aiming to improve the access to loans and credits in the formal bank system.

La tâche 9.2 du projet H2020 SSHOC (Sciences Sociales et Humanités en Open Cloud) est dédiée à rendre les données quantitatives sur l’intégration des minorités ethniques et migrantes (EMM) plus FAIR (trouvables, accessibles, interopérables et réutilisables). Le projet, dirigé par la professeure Laura Morales, est directement lié aux projets ETHMIGSURVEYDATA et FAIRETHMIGQUANT afin de : (1) développer un registre de métadonnées en ligne et gratuit, le EMM Survey Registry, recensant les données quantitatives existantes dans plus de 30 pays ; (2) tester la faisabilité du développement d’une composante EMM dans le European Question Bank (EQB) du CESSDA.  

Task 9.2 of the H2020 project SSHOC is dedicated to making quantitative survey data on ethnic and migrant minorities’ (EMMs’)  integration more FAIR (findable, accessible, interoperable, reusable). It is led by Prof Laura Morales and works intimately with the COST Action, ETHMIGSURVEYDATA, and the ANR-funded pilot project, FAIRETHMIGQUANT to: (1) develop a free online metadata registry, the EMM Survey Registry, of existing quantitative surveys on EMMs’ integration in 30 plus countries; and (2) test the feasibility of developing an EMM component of the CESSDA-led European Question Bank (EQB).

ETHMIGSURVEYDATA est une Action COST dirigée par la professeure Laura Morales, qui rassemble plus de 200 chercheurs et chercheuses fr plus de 30 pays, pour améliorer l’accès, l’usage et la diffusion des données quantitatives sur l’intégration des minorités ethniques et d’origine immigrantes (EMMs). Un des objectifs clés de ce projet est la mise en place du EthMigSurveyDataHub: un centre de données qui facilitera le partage et le transfert de connaissances, et améliorera la diffusion des données EMMs à travers l’Europe. ETHMIGSURVEYDATA est financé pour 4 ans (2017-2021) par l’association COST (COST Action 16111) avec le soutien de l’EU Framework Programme 2020.

ETHMIGSURVEYDATA  is a COST Action led by Prof Laura Morales that brings together over 200 academic and non-academic researchers from 30 plus countries (primarily in Europe) to improve access, usability and dissemination of quantitative survey data on the integration of ethnic and migrant minorities (EMMs). One of the key outputs of ETHMIGSURVEYDATA is to set up the EthMigSurveyDataHub: a data hub that will facilitate knowledge sharing and transfer, as well as opportunities for deposit and access of EMM survey data across Europe.  ETHMIGSURVEYDATA is funded for a 4-year period (2017-2021) by the COST Association (COST Action 16111) with support from the EU Framework Programme 2020.

Project supervised by Loïc Azoulai.

Forms of Life and Legal Integration in Europe (FOLIE) is a research project which started in 2016 and aims at providing a richer understanding and a deeper critique of the European Union project, by exploring the relationship between forms of life and EU law. 

FOLIE’s objective is to tackle the role of European Union law in social relations and practices pertaining to migration, families, markets, territory, nations and other such formations of social life in Europe. To this end, FOLIE uses the conceptual metaphor “forms of life” to capture the way in which EU law features amongst a diversity of social practices that delineate and give form to lives in Europe. 

RESPONSABLE(S)

Gwendoline Malogne-Fer et Juliette Galonnier

Equipe de recherche
Valérie Aubourg (Université catholique de Lyon, IC Migrations) 
Ysé Auque-Pallez (stagiaire)
Yannick Fer (CNRS, CMH, IC Migrations)
Juliette Galonnier (Sciences Po CERI, IC Migrations)
Ary Gordien (CNRS, LARCA)
Marine Haddad (Institut national d’études démographiques)
Linda Haapajärvi (Université d’Helsinki/CMH, IC Migrations)
Gwendoline Malogne-Fer (Centre Maurice Halbwachs)
Aurélie Roger (Laboratoire caribéen de sciences sociales, Université des Antilles)
Ayasia Telesca-Whipple (stagiaire)

Ce projet s’intéresse à la manière dont la religion – en tant que croyances, pratiques et institutions – accompagne l’expérience de la migration chez les Antillais et Antillaises vivant en France hexagonale (plus précisément en Ile-de-France), afin d’éclairer les articulations entre religion, migration et racialisation au sein de l’espace national français.

Les recherches sur les migrations antillaises prêtent assez peu d’attention aux pratiques et aux appartenances religieuses, qui jouent pourtant un rôle spécifique dans la vie quotidienne de beaucoup de personnes issues des Antilles. La religion offre en outre un point d’entrée particulièrement pertinent pour analyser les tensions entre universalisme et expérience du racisme au sein de la citoyenneté française. Elle participe en effet directement aux constructions identitaires individuelles et collectives, en dialogue avec d’autres formes de catégorisations sociales comme les assignations ethno-raciales, la classe, la génération ou le genre. Ce projet met en œuvre une analyse comparative et transversale de ces phénomènes, en investissant plusieurs terrains religieux et en décloisonnant l’objet religieux pour l’inscrire pleinement dans le contexte social où il prend sens.

La recherche s’organise autour de trois axes thématiques :

  • En premier lieu, il s’agit d’étudier la façon dont le religieux se recompose dans la migration entre les Antilles et l’Hexagone. On s’intéresse aux effets des conditions sociales d’installation en termes de pratiques religieuses et au rôle de l’appartenance religieuse dans les expériences d’intégration et de discrimination. En s’intéressant aussi aux enfants qui grandissent en Hexagone, l’analyse interroge en outre les modalités de transmission religieuse entre générations en contexte migratoire.
  • Ensuite, ce projet vise à saisir dans quelle mesure la désaffiliation ou l’affiliation religieuse (au catholicisme, largement majoritaire, mais aussi au protestantisme évangélique, au judaïsme messianique, à l’islam, etc.) affectent la façon dont les Antillais sont perçus et catégorisés racialement dans la société française ainsi que leur propre rapport à la citoyenneté et à l’histoire antillaise. On s’intéresse par ailleurs à la position des personnes antillaises au sein de ces différents espaces religieux et à la place qui leur est accordée par les institutions religieuses : du point de vue de leur (in)visibilité, de leur accès aux positions de responsabilités et des processus de catégorisation, de reconnaissance ou de stigmatisation intra-religieux.
  • La population antillaise en Ile-de-France se caractérise enfin par des dynamiques de circulation entre Antilles et Hexagone et des pratiques qu’on peut qualifier de « transrégionales ». Ce projet a donc également pour objectif d’identifier les discours et les acteurs religieux qui circulent, ainsi que leurs effets sur les familles et les espaces religieux des Antilles et d’Ile-de-France, les liens mémoriels qui rattachent les migrants à leur terre d’origine et les transformations religieuses qui accompagnent les évolutions en cours de ces circulations transrégionales.

La méthode d’enquête est principalement qualitative, fondée sur l’observation ethnographique et des entretiens individuels ou collectifs. Ces données qualitatives sont complétées par un cadrage quantitatif issu des enquêtes Trajectoires et origines et migration, famille et vieillissement, réalisées par l’Ined entre 2008 et 2010 et dont les deuxièmes volets sont en cours de finalisation. 

Les enquêtes de terrain sont organisées en deux phases : une phase principale en Ile-de-France, suivie d’une seconde phase complémentaire en Guadeloupe et en Martinique. Les liens familiaux, en particulier les relations de parentalité et de fratrie, seront notre point d’entrée sur le terrain d’enquête et c’est en suivant ce fil que nous poursuivrons les enquêtes aux Antilles, auprès des parents d’enquêtés rencontrés en Ile-de-France. L’entrée par les familles permet de saisir de façon intime et non figée les rapports à la migration, à la mémoire et à « l’identité », qui prennent corps aussi bien dans les récits familiaux, que dans leurs silences. 

Ce travail bénéficie du soutien financier de l’Institut Convergences Migrations porté par le CNRS, portant la référence ANR-17-CONV-0001.

Durée du projet : Janvier 2022-décembre 2023

Crédit photo : Yannick Fer et Olivier Fer