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13.07.2023

3e année à l'international : Fary et le Ghana, une vocation confirmée

Tous les étudiantes et étudiants en troisième année de bachelor (3A) au Collège universitaire doivent obligatoirement partir pour un an à l'international. Ils peuvent choisir de passer l'ensemble de leur année dans l'une de nos 478 universités partenaires ou effectuer une année mixte comportant un semestre de stage. Cette ouverture internationale est au coeur des valeurs de Sciences Po et permet d'offrir aux étudiants de premier cycle une expérience inoubliable de découvertes, de partages et d'apprentissage.

Cet été, nous avons cueilli plusieurs des ces étudiants à leur retour de la 3A afin qu'ils nous racontent cette année hors du commun. Rencontre avec Fary Gueye, boursière de la Fondation Mastercard, qui est partie au Ghana, pays dont la diversité a confirmé sa vocation pour le développement international.

QUI ÊTES-VOUS ET POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI SCIENCES PO ?

Je suis Fary Gueye et je viens de finir mon cursus au Collège universitaire de Sciences Po sur le campus de Reims, mineure Afrique.

J’ai voulu commencer mon projet d’étude avec ce bachelor en sciences politiques car j'avais besoin d’acquérir des connaissances en sociologie, en droit, en économie mais aussi d'apprendre de nouvelles langues étrangères et ce dans un environnement culturellement diversifié - et c’est ce que Sciences Po nous proposait.

COMMENT AVEZ-VOUS CHOISI VOTRE DESTINATION DE 3E ANNÉE ET VOTRE UNIVERSITÉ D’ACCUEIL ? COMMENT S’EST DÉROULÉE VOTRE EXPÉRIENCE ?

Lorsque j’ai pris connaissance de la mobilité internationale mise en place pour notre troisième année, j'ai compris que c’était l'occasion pour moi de découvrir le Ghana qui m’a toujours intéressée de par sa diversité culturelle mais aussi son histoire.

J'ai ainsi placé plusieurs de mes vœux dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, en espérant pouvoir étudier à Accra, sa capitale. J’ai donc rejoint le Ghana Institute of Management and Public Administration (GIMPA), un établissement privé qui me permettait de découvrir plusieurs disciplines que je n’ai pu étudier à Reims mais aussi un système différent sur tous les plans : politique, éducatif et social. Même si la barrière de la langue était quelques fois présente - car la majeure partie de la population parlent Twi et / ou Gaa, passer un an au Ghana m’a permis de parfaire mes compétences linguistiques en anglais. J'ai pu aussi me faire mon propre avis sur le Jollof rice et découvrir de très beaux paysages sous des températures avoisinant presque tout le temps 27 degrés. J’ai pris beaucoup de plaisir à passer du temps sur les belles plages d'Accra, à voyager à travers le pays et ceux limitrophes mais surtout à profiter pleinement de chaque seconde de cette belle expérience. 

QUE VOUS A APPORTÉ CETTE ANNÉE POUR LA SUITE DE VOTRE PARCOURS ? 

C’est durant cette troisième année que j’ai affiné mon projet professionnel. Après les deux années à Reims, je savais déjà que je voulais faire un master en développement international à Sciences Po. Cette envie a été confirmée par les cours que j’ai pris à GIMPA : la gestion de projet, l’entrepreneuriat mais également le droit international. En parallèle, Accra étant une ville qui accueille une grande communauté internationale, j’ai pu échanger avec beaucoup de personnes qui travaillent dans des domaines tout aussi intéressants les uns que les autres. Ces découvertes, venant compléter les connaissances déjà acquises à Reims, font que je compte faire du consulting en gestion de projets auprès d’entités privées comme publiques œuvrant sur des questions de développement.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX ÉTUDIANTS DE BACHELOR QUI PRÉPARENT LEUR 3A ?

Choisir une destination internationale pour y passer un an peut s’avérer compliqué mais il ne faut pas avoir peur de l’inconnu.

Dans tous les cas, on découvre un endroit, une culture, une vie qui peut beaucoup nous plaire ou alors on apprendra à mieux apprécier ce qu’on a. Même s’il s’agit d’abord d’une expérience académique très enrichissante, c'est également le moment de tenter de nouvelles choses, de sortir de notre zone de confort et surtout d’en apprendre plus sur soi et sur le monde. 

VOTRE 3E ANNÉE À L'INTERNATIONAL EN UN MOT ?

Toujours garder son esprit ouvert à toutes les possibilités.

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