Atlas du numérique

Atlas du numérique

Dominique Cardon, Sylvain Parasie, Donato Ricci et Atelier de cartographie de Sciences Po

Le numérique baigne notre quotidien : par les objets physiques comme le téléphone portable, l’ordinateur, la montre connectée mais aussi par les supports, comme la photo ou la musique écoutée, et les interfaces qui permettent de les manipuler ou de les partager. Ce numérique est relativement jeune sur l’échelle du temps long, quoique le calcul sur lequel il repose est très ancien. Mais il transforme cependant depuis près d’un demi-siècle nos sociétés dans nos gestes, nos usages, nos rapports à l’autre de façon inégale selon les régions.

L’Atlas du numérique est le troisième dans la collection « Atlas » des Presses de Sciences Po. Il est le résultat d’un travail collectif : Dominique Cardon, Sylvain Parasie et Donato Ricci (médialab, Sciences Po) ont été à la manœuvre pour en définir la table des matières et écrire la plupart des textes. Avec eux, l’Atelier de cartographie a co-conçu et réalisé la moitié des visualisations. L’équipe s’est nourrie des compétences et des connaissances d’autres collègues du médialab et d’autres partenaires (écritures, conseils, mises à disposition de données originales…).

 

« Une expérience passionnante […]
On y apprend en 128 pages beaucoup plus de choses qu’en scrollant en 128 heures sur son téléphone portable. »
Nicolas Demorand, 80 secondes, France Inter, 26 octobre 2023

« Un livre fourmillant d’informations, qui permet entre autres de dépasser certains mythes tenaces sur le numérique. »
Marine Protais, L’ADN, 20 octobre 2023

Type de projet

Publication papier

Date de publication

27 octobre 2023

Visualiser les «choix nucléaires»

Visualiser les «choix nucléaires»

L’Atelier de cartographie de Sciences Po a conçu quelques planches graphiques pour illustrer le livre de Benoît Pelopidas (Repenser les choix nucléaires, la séduction de l’impossible) paru aux Presses de Sciences Po en janvier 2022.

Proposer un contre-discours sur le nucléaire

Benoît Pelopidas déconstruit les arguments qui mènent à l’illusion des politiques nucléaires contemporaines – elles seraient les meilleures ou les seules possibles –, il propose ensuite des justifications à ces politiques puis il fournit des options alternatives. 

L’auteur apporte un diagnostic inédit sur ces arguments dominants, en France notamment : la prolifération nucléaire serait inévitable, le pays aurait su prévenir toute explosion nucléaire accidentelle grâce à son contrôle parfait des arsenaux, les populations soutiendraient cette politique (le fameux “consensus français sur la dissuasion nucléaire”) ou, encore, les experts auraient proposé des alternatives crédibles si elles existaient.

La volonté d’indépendance de l’auteur est remarquable : son programme Nuclear Knowledges (Ceri-Sciences Po) refuse depuis sa création le financement des acteurs pro-nucléaires (ministères de la Défense des États dotés, industrie de l’armement) comme anti-nucléaires (associations abolitionnistes) et n’est financé que sur la base de l’évaluation par les pairs et de l’excellence académique. 

Pour étayer ce “contre-discours nucléaire », le livre contient quelques visualisations (graphiques, schémas, cartes, etc.) que ce billet propose de commenter brièvement.

Réfuter mythes et contre-vérités

Benoît Pelopidas montre l’obsolescence de certaines observations, telle celle du “nouvel État doté tous les cinq ans”, seulement valide jusqu’à la fin des années 1970, et déconstruit des mythes comme celui de “l’État qui développe automatiquement un programme nucléaire dès qu’il en a les moyens”. Dans les deux cas, des graphiques apportent une contribution utile à la démonstration (respectivement des courbes et des bubble timelines).

Affiner les catégories

À partir d’un travail de compilation et de vérification des travaux académiques, Benoît Pelopidas dresse un état des lieux mondial de tous les programmes nucléaires militaires depuis 1945. Cette exhaustivité se double d’une réflexion sur la pertinence des critères retenus.

Par exemple, considérer les seuls “États dotés” ne permet pas d’envisager les risques que présentent le nucléaire militaire (explosions, vols, menace terrorisme, etc.). Ainsi, un diagnostic judicieux considère aussi les programmes menés ainsi que les États hôtes des armes nucléaires de leurs alliés – cinq pays européens sont dans cette dernière situation en 2022. En raisonnant de la sorte, le nucléaire militaire a connu une apogée pendant la Guerre froide et n’a cessé de diminuer/stagner depuis le début des années 1990.

De la même manière, cette “prolifération horizontale” (comprendre : la multiplication du nombre d’États dotés) s’est opérée grâce à l’aide des cinq États membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu ainsi que du Pakistan ; ce que montre bien une modeste matrice ordonnable (c’est-à-dire quelques cases bien agencées).

Proposer une typologie inédite

Prendre en compte ces nuances en matière de nucléaire militaire (doté, programme mené, hôte) sur l’ensemble de la période depuis 1945 permet d’établir une typologie inédite qui dépasse les catégories traditionnelles mais restrictives issues des paradigmes de la prolifération et du désarmement. En effet, ceux-ci excluent, de facto, la majorité des États, ceux qui ont renoncé aux armes nucléaires et développé des stratégies non-nucléaire de sécurité.

Ainsi, une approche vraiment globale permet de considérer l’ensemble des choix des États face au nucléaire militaire, dont celui majoritaire (au moins 143 États sur 194) de n’avoir jamais montré d’intérêt pour l’arme nucléaire. Cette catégorie des États qui ont renoncé (teintes vertes) représente aujourd’hui presque trois quarts des États.

Traduire des arguments en images

Au-delà de ces quelques exemples, le texte de Benoît Pelopidas mobilise fréquemment des cas historiques ou des comparaisons factuelles… qui auraient pu être transformées en (data)visualisations. Dès l’introduction (p.16), l’auteur met en exergue un paradoxe de “temporalités extrêmes” ; signalant au passage que ce choix du nucléaire militaire en France engage des dépenses colossales sur plusieurs générations et ne fait l’objet d’aucun débat démocratique. 

Données, visualisations et nucléaire

Le sujet du nucléaire a fait l’objet de nombreuses cartes et visualisations de données. 

D’abord, en matière de données, les centres de recherche spécialisés tiennent à jour des estimations des capacités nucléaires des États (The Military balance, Nuclear notebook ou Sipri yearbook). Ensuite et sur le volet plus géographique, certains aspects stratégiques sont bien montrés grâce à des cartes montrant des courbes dites « isochrones » pour délimiter la portée de missiles ou les zones affectées (détruites, irradiées) par de possibles explosions nucléaires. 

À l’instar des travaux de Benoît Pelopidas, d’autres travaux indépendants utilisent des visualisations graphiques. On pense au notoire Nuclear war atlas du géographe Bill Bunge de 1982, qui alertait sur les ravages que provoquerait un conflit nucléaire sur le territoire états-unien ; ou aux World nuclear industry status report annuels, où les graphiques d’Agnès Stienne illustrent l’évolution des centrales nucléaires dans le monde (constructions, fermetures, vieillissement généralisé des installations, etc.). 

Enfin, le volet plus politique de la coopération internationale sur le nucléaire a aussi été mis en images. Ainsi, des travaux récents du Groupe de recherche sur l’action multilatérale (Gram) ont par exemple abordé le vote historique à l’Assemblée générale de l’Onu, en 2017, qui a abouti à la création du Traité d’interdiction des armes nucléaires :

Tiré de Devin, Martin et Saiget, “De quoi parle-t-on à l’AG de l’Onu ?”, in Devin et al.,
L’Assemblée générale de l’Onu, Presses de Sciences Po, 2020. 

Liens


Entretiens :

  • écrit, par Myriam Périer (Ceri, mai 2022) 
  • vidéo, par Fabien Escalona (Mediapart, avril 2022)
  • audio, dans The Flares (janvier 2022)

Recensions :

Graticule

Graticule

Graticule est une application en ligne permettant de créer un fond de carte.

Conçu et développé par l’Atelier de cartographie, cet outil gratuit et open source permet à tout type de public de s’initier à la cartographie et ses concepts par la réalisation de fond de carte.

L’interface et les fonctionnalités de l’application ont été pensées pour un public large afin de découvrir et manipuler les projections cartographiques, ajouter des informations géographiques, ou même mobiliser des notions en design graphique.

Utiliser Graticule

Type de projet

Outil (application web)

Date de publication

Mai 2022

Atlas de l’Anthropocène

Atlas de l’Anthropocène 2021

Deuxième édition actualisée et augmentée

François Gemenne, Aleksandar Rankovic et Atelier de cartographie de Sciences Po
Préface de Jan Zalasiewicz, postface de Bruno Latour

Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, mais aussi crises sanitaires, pandémies, mobilisations sociales, sommets internationaux, méga feux de forets (Sibérie)…

La deuxième édition actualisée et augmentée de l’ Atlas de l’anthropocène relève le pari de la complexité et de l’exigence de transmission et de clarification pour offrir une vision dynamique de la connaissance, autrement dit capable d’ouvrir de nouveaux possibles.”
La chronique philo de Cynthia Fleury, L’Humanité, 10 septembre 2021

Comme dans la première édition en 2019, l’Atelier de cartographie a cherché des (re-)présentations les plus adaptées aux thématiques et aux données tout en explorant des pistes nouvelles, sans manquer de transmettre un message graphique le plus clair possible.

Type de projet

Publication papier, 176 pages

Date de publication

septembre 2021

Tombés du ciel

Tombés du ciel

Le sort des pilotes abattus en europe 1939-1945

Claire Andrieu

Claire Andrieu, spécialiste d’histoire politique et sociale du XXe siècle et chercheuse au Centre d’Histoire de Sciences Po, a analysé durant de nombreuses années les comportements de civils confrontés à des situations singulières et avec des conséquences bien différentes. Parmi les nombreuses sources explorées par l’auteure on trouve : les archives du service juridique de la Wehrmacht et des tribunaux militaires allemands pour l’étude de la France de mai-juin 1940, les minutes d’environ 300 procès intentés par les Alliés pour crimes de guerre commis à l’encontre des aviateurs tombés au sol ou encore plus de 4000 « débriefings » de soldats et aviateurs évadés d’Europe recueillis par le MI9 (services secrets britanniques en charge d’organiser l’évasion et le retour en Angleterre de militaires alliés) ou le MIS-X (services américains calqués sur le MI9). Dans ce dernier cas, les récits racontent l’histoire, en France, de « 34000 soldats inconnus », ces civils qui n’étaient pas obligatoirement engagés dans un réseau mais qui, par leurs actes, ont contribué à la Résistance.

L’Atelier de cartographie de Sciences Po a accompagné Claire Andrieu tout au long de son projet de recherche, avec l’appui de la Direction scientifique de Sciences Po. Ce compagnonnage a débuté par la co-conception des bases de données compilées à partir des différentes sources puis est passé par des visualisations exploratoires. Il connaît son terme avec la conception et la réalisation des cartes et diagrammes présentés ci-dessous. Ces documents sont publiés dans l’ouvrage « Tombés du ciel », paru en avril 2021 aux éditions Tallandier.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

8 avril 2021

Atlas des mondes urbains

Atlas des mondes urbains

Éric Verdeil et Atelier de cartographie de Sciences Po

Après l’Atlas de l’Anthropocène, l’Atelier de cartographie continue sa collaboration avec les Presses de Sciences Po en ajoutant l’Atlas des mondes urbains à sa collection.

L’atlas s’est construit grâce à un travail étroit avec Éric Verdeil, professeur des universités, spécialisé en géographie urbaine et chercheur au CERI. La réalisation d’un tel atlas a mené l’équipe de l’Atelier de cartographie vers des champs qu’elle avait encore assez peu défrichés.

Les auteurs ont alors exploré de multiples sources d’informations, varié les échelles et se sont offert une grande liberté d’expérimentation qui a permis des visualisations innovantes, faisant toute l’originalité de cet atlas.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

30 octobre 2020

Le long de la route BR-163

Le long de la route BR-163

Quelques mois après avoir travaillé sur l’Atlas de l’Anthropocène, l’équipe s’est penchée sur un sujet traité dans l’ouvrage, en l’adaptant à un support innovant.
L’Atelier de cartographie a toujours été soucieux de diffuser le plus largement possible des contenus scientifiques, notamment pour servir le débat public. Le web en est aujourd’hui une très bonne alternative.

Quelques temps après les premières expérimentations de documents interactifs sur le web avec le Ceriscope, l’équipe a réalisé un article de type « long format », permettant d’articuler textes, cartes et graphiques, avec une certaine narration.
Cette expérience fut l’occasion de traiter de volumineux jeux de données et d’utiliser de nouveaux outils web pour améliorer la lisibilité et la compréhension du lecteur.

Consulter l’article

Type de projet

Long-format

Date de publication

23 décembre 2019

Khartis

Khartis

Khartis est une application de cartographie thématique. Logiciel open source en ligne, ou à installer sur son ordinateur, Khartis dispose d’une ergonomie simple permettant d’élaborer une carte thématique.
Créez une carte thématique en 3 étapes :
1. Importez vos données à partir d’un simple copier-coller depuis votre tableur.
2. Explorez vos données avec 4 types de visualisations simples et éprouvées.
3. Ajustez l’habillage de votre carte et exportez enfin votre image.

Ses atouts : un géoréférencement automatique des données, un choix de 9 projections paramétrables, une manipulation qui laisse la part à l’exploration des données et enfin une exportation de l’image possible dans 2 formats standards (svg et png).

Lancée en octobre 2016, Khartis a depuis évolué, avec une interface en plusieurs langues, et l’ajout de nouvelles fonctionnalités, comme de nouvelles visualisations, projections cartographiques, l’import de fonds de cartes et d’autres fonctions pouvant améliorer l’habillage de la carte.
L’application est libre, son code est disponible sur GitHub. Des idées d’améliorations ou tout type de contributions sont alors les bienvenues.
Khartis a été entièrement conçue par l’équipe de l’Atelier de cartographie. Soucieux de créer une application simple à utiliser, vulgarisant les pratiques de cartographie thématique, l’équipe a elle même pensé l’interface, et réfléchi aux différents paramètres présents dans l’application.
Les développements ont été soigneusement réalisés par Arnaud Pezel, et le Médialab de Sciences Po a épaulé l’équipe dans la conduite de projet.

Utiliser Khartis

Type de projet

Outil (application web)

Date de publication

Octobre 2016

MNHI – «Paris-Londres, Music Migrations»

MNHI – Exposition «Paris-Londres, Music Migrations (1962-1989)»

Quelques temps après la réalisation d’une série de carte pour l’espace prologue du Musée National de l’Histoire de l’Immigration, et un projet d’exposition avec le Sziget Festival, le Musée fait de nouveau appel à l’Atelier de cartographie de Sciences Po pour un projet d’exposition intitulé « Paris-Londres, Music Migrations (1962-1989) ».

L’exposition temporaire, tenue du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020, présente l’histoire musicale de Londres et Paris, transformée par les flux migratoires. Deux cartes ont alors été réalisées, montrant l’arrivée de populations immigrées, à une échelle fine, dans chacune des villes.

Type de projet

Muséographique

Dates de l’exposition

Du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020

Espace mondial : l’Atlas

Espace mondial, l’Atlas

Regarder le monde comme un espace mobile et fluide. S’émanciper de l’idée d’une scène internationale orchestrée par les seuls États. Sortir des figures classiques de l’ennemi, de la frontière, des identités exclusives. Montrer tous les acteurs des échanges internationaux, qu’ils soient publics ou privés, individuels ou collectifs, politiques, économiques ou sociaux, locaux, nationaux, régionaux ou mondiaux. Représenter les innombrables interdépendances et enchevêtrements de nos histoires, autant que les désordres et les dysfonctionnements d’un monde pluriel. Les grandes problématiques de notre temps en images et en textes. Plus de 200 cartes et graphiques avec les données les plus à jour. Des focus sur les questions d’actualité et près de 230 définitions des notions et concepts essentiels

Espace mondial, l’Atlas a également été entièrement conçu et réalisé par l’Atelier de cartographie et les auteurs impliqués dans ce projet.

L’équipe a conçu le site web comme un outil facilitant au mieux la lecture, quel que soit le support utilisé. Chaque visualisation dispose alors d’une version adaptée à la lecture sur téléphone mobiles, tablettes ou ordinateur, avec une densité d’information adaptée à la taille de l’écran.

Type de projet

Publication numérique et papier

Date de publication

30 août 2018

L’Enjeu mondial

L’Enjeu mondial

Coréalisée par le CERI, l’Atelier de cartographie et les Presses de Sciences Po, la collection « L’Enjeu mondial » propose les analyses de spécialistes illustrées de façon claire et pédagogique par des cartes et des graphiques, et enrichies des données les plus récentes.

L’Enjeu mondial. Populismes au pouvoir

Force de contestation jusqu’aux années 1990, le populisme est aujourd’hui aux commandes de plusieurs États, en Europe, dans les Amériques, en Asie, au Moyen-Orient. Ce phénomène majeur, qui hante le paysage politique contemporain et se globalise, pénètre aussi bien les démocraties établies et récentes que les régimes plus fermés.
Qu’il soit considéré comme une idéologie « molle », un style politique ou une stratégie électorale, le populisme favorise partout la personnalisation du pouvoir ainsi qu’un autoritarisme plus ou moins assumé, et son succès repose toujours sur un antagonisme facile entre des élites qui seraient corrompues et un peuple supposé « pur ».
L’Enjeu mondial se penche sur la façon dont les populistes conquièrent le pouvoir, l’exercent et le conservent. Il examine les bases sociales des « pouvoirs populistes » de même que les forces qui leur résistent. Car le populisme peut aussi n’être qu’un moment, contrecarré par de robustes institutions défendant l’État de droit.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

26 septembre 2019

L’Enjeu mondial. Guerres et conflits armés au XXIe siècle

La course aux armements a repris de plus belle, la surenchère nucléaire se poursuit, les interventions militaires et attentats terroristes se multiplient, la technicisation des combats va croissant, le dérèglement climatique fait entrevoir l’imminence d’une guerre contre la nature… Et pourtant, nous restons convaincus de vivre l’âge le plus pacifique de l’histoire de l’humanité. Nous continuons de croire aux promesses, formulées avec la fin de la guerre froide, d’un monde totalement apaisé.
L’Enjeu mondial revient sur les grandes interprétations du fait guerrier, qu’elles privilégient la disparition des affrontements interétatiques, la normalisation à travers le prolongement sans fin des états d’urgence ou la transformation des modes et des espaces de combat. À l’aide de panoramas illustrés et chiffrés, de cartographies, d’entretiens et de débats avec les meilleurs spécialistes francophones et anglophones, il s’ouvre aux dernières avancées de la recherche sur la conflictualité, qui ont permis à la fois de renouveler les instruments de mesure et les concepts, de comprendre ce qui cause la guerre et ce qui aide à la contenir.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

25 octobre 2018

L’Enjeu mondial. Religion & politique

Dieu n’est pas mort. Il fait de la politique.
Partout dans le monde, le religieux est de retour. Son ascendant se ressent à l’intérieur des États comme sur la scène internationale et ce, jusqu’en Occident, où il semblait promis à une irrémédiable occultation.
Le constat, enthousiasmant pour les uns, dérangeant pour les autres, est sans appel : la modernité n’a pas induit la disparition sociale, ni surtout politique, du religieux. Trois phénomènes majeurs le traduisent : la polarisation des sociétés partagées entre effacement et réaffirmation des croyances, la politisation renouvelée des religions, la spiritualisation des politiques. Pour autant, il ne s’agit en aucun cas d’un retour aux temps anciens, quand toute vie sociale était configurée par le religieux.
Fruit d’une coopération entre le Centre de recherches internationales de Sciences Po et le Groupe sociétés, religions, laïcités de l’École pratique des hautes études, cet ouvrage révèle toute la complexité d’un espace contemporain en tension perpétuelle entre sécularisation et réenchantement du monde.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

14 septembre 2017

L’Enjeu mondial. L’environnement

À l’ère de l’Anthropocène, qui voit les humains devenir les principales forces de changement sur la planète, les relations internationales et la gouvernance mondiale ne peuvent plus être pensées en dehors des questions environnementales. Changement climatique, destruction de la couche d’ozone, érosion de la biodiversité, élévation du niveau des mers… la plupart des problèmes environnementaux ne connaissent pas de frontières. Leur traitement dépasse largement le cadre étatique et leurs conséquences – migrations humaines, compétition pour les ressources naturelles, conflits – affectent profondément les rapports entre États.
Sous la coordination scientifique de François Gemenne, cet Enjeu mondial rend compte de la richesse et de la diversité des recherches en relations internationales de l’environnement dans la sphère académique francophone.
Réunissant les contributions des meilleurs chercheurs dans ce domaine – philosophes, économistes, sociologues, historiens, ingénieurs, politistes, internationalistes – il dresse un panorama global des enjeux et problématiques de l’environnement en quatre parties : fondations ; ressources ; politiques ; impacts.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

3 septembre 2015

L’Enjeu mondial. Les migrations

L’accélération de la mondialisation, la circulation des capitaux, internet et les technologies de communication, l’émergence et l’urbanisation des pays du Sud, le vieillissement des pays du Nord, l’instabilité et les crises politiques, mais aussi le changement climatique, donnent une ampleur sans précédent aux migrations et aux mobilités humaines qui ne cessent d’augmenter et de se diversifier, soulevant de nombreux débats dans les pays de départ comme dans les pays d’accueil.
Global et massif, le phénomène migratoire justifie la recherche de nouvelles formes de gouvernance au niveau mondial. L’Enjeu mondial en propose une analyse en cinq volets thématiques : 1) l’évolution récente des migrations internationales ; 2) les migrations intérieures, qu’elles soient libres ou forcées ; 3) un Sud, terre de migrations ; 4) un Nord, entre rejet et intégration ; 5) et enfin, les diasporas et leur utilité pour les pays d’origine.
Sous la direction de Christophe Jaffrelot et de Christian Lequesne, directeur du CERI (Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po), avec la collaboration des meilleurs spécialistes, L’Enjeu mondial se propose d’éclairer l’un des grands enjeux mondiaux contemporains, combinant analyses et cartographie inédites.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

27 septembre 2009

L’Enjeu mondial. Les pays émergents

Les pays émergents jouent un rôle croissant sur la scène internationale sans qu’on mesure encore la portée de leur essor, ni même que l’on fasse toujours l’effort de les identifier précisément. Que pèsent-ils réellement ? Qu’ont-ils d’autre en commun sinon de susciter l’appréhension des pays riches ? Comment résisteront-ils à la crise qui commence ?
Pouvant se lire au gré de l’intérêt de chacun, L’Enjeu mondial dresse le panorama des pays émergents en quatre volets : la généalogie de l’émergence, les trajectoires de sept nations et trois régions, les changements suscités par leur essor dans l’ordre économique, politique et militaire, et enfin, les limites du phénomène, liées au creusement des inégalités et aux contraintes environnementales.
Sous la direction de Christophe Jaffrelot, directeur du CERI (Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po), avec la collaboration des meilleurs spécialistes, L’Enjeu mondial se propose d’éclairer l’un des grands enjeux mondiaux contemporains, combinant analyses et cartographie inédites.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

1 octobre 2008

«Carte d’or»

«Carte d’or»

Accompagnement cartographique de la Compagnie Hors-Piste en résidence pendant 2 ans au lycée Elisa Lemonnier (Paris) et des élèves/enseignants dans des projets de représentations de parcours et de traces.

Conception et réalisation d’une carte murale qui est l’instantané des déplacements de tous les élèves, enseignants et personnels depuis chez eux jusqu’à l’établissement à l’époque du projet. L’Atelier de cartographie a ensuite collaboré avec l’atelier nelsonsérigraphie qui s’est occupé de l’impression et de la pose de ces tracés . La carte orne toujours le hall d’entrée du lycée.

Type de projet

Installation artistique

Date de l’inauguration

22 juin 2018

Études du CERI

Les études du CERI

La particularité des Études du CERI est de proposer des analyses qui peuvent tout autant éclairer les non spécialistes que servir de référence aux chercheurs. Quel qu’en soit le thème – un enjeu global majeur ou une évolution spécifique au « local » – chaque volume obéit aux règles d’une publication scientifique à comité de lecture, la double évaluation anonyme par les pairs étant appliquée lors de la sélection des textes. Autre trait significatif de cette collection, chaque livraison est le fruit d’une enquête de terrain réalisée par l’auteur.

En plus des monographies, la collection offre deux publications collectives à périodicité annuelle, consacrées l’une à l’Amérique latine, l’autre à l’Eurasie. Tous les volumes parus depuis 1995 sont disponibles en libre accès sur le site du CERI.

Anne De Tinguy (Dir.), Regards sur l’Eurasie – L’année politique

Regards sur l’Eurasie. L’année politique est une publication annuelle du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) dirigée par Anne de Tinguy. Elle propose des clefs de compréhension des événements et des phénomènes qui marquent de leur empreinte les évolutions d’une région, l’espace postsoviétique, en profonde mutation depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Forte d’une approche transversale qui ne prétend nullement à l’exhaustivité, elle vise à identifier les grands facteurs explicatifs, les dynamiques régionales et les enjeux sous-jacents.

Observatoire Politique de l’Amérique Latine et des Caraïbes de Sciences Po, Amérique latine – L’année politique

Amérique latine – L’Année politique est une publication de l’Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes (Opalc) du CERI-Sciences Po. Il prolonge la démarche du site www.sciencespo.fr/opalc en offrant des clés de compréhension d’un continent en proie à des transformations profondes.

Charlotte Thomas, Être cachemiri à New Delhi. L’expérience du nationalisme à distance

Type de projet

Publication numérique

Questions internationales

Questions internationales

La Documentation française propose, avec la revue Questions internationales, des mises en perspective, des synthèses et des analyses qui offrent des clés de compréhension pour les grands thèmes de l’actualité internationale et européenne. Les articles sont enrichis par des encadrés, des glossaires, des chronologies, et illustrés par de nombreuses cartes et photographies.

Depuis la création de la revue en 2003 et jusqu’en 2017, l’Atelier de cartographie a accompagné la rédaction et les auteurs sur 70 numéros pour illustrer au mieux les articles aux travers de cartes, graphiques et autres visualisations de données. La plupart de ses documents sont aujourd’hui disponibles dans la cartothèque.

Type de projet

Publication papier, revue bimensuelle

Collaboration

entre 2003 et 2017

MNHI & Sziget Festival

Musée national de l’histoire de l’immigration & Sziget Festival

Le musée national de l’histoire de l’immigration a participé au Sziget Festival 2017 en Hongrie. Au sein du «Quartier des musées» le MNHI était présent pour une exposition sur plus de 100 m2 avec des activités ludiques et des tables rondes au sujet de l’immigration et l’intégration, proposées aux festivaliers du plus grand festival musical d’Europe.

Partenaire de longue date avec l’Atelier de cartographie de Sciences Po, le MNHI a aussi exposé au festival hongrois une série de quatre posters, réalisés par l’Atelier, au sujet des migrations. Plusieurs échelles sont traitées : les migrations dans le monde, en Union européenne, en France et enfin en Hongrie, avec une volonté de proposer des images simples à interpréter, afin de porter un autre regard sur les migrations.

Type de projet

Muséographique

Date de l’exposition

Du 9 au 12 août 2017

Mond’Alim 2030

Mond’Alim 2030

Panorama prospectif de la mondialisation des systèmes alimentaires

Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt
Centre d’Études de Prospective

MOND’Alim 2030 est le fruit de deux ans d’un exercice de prospective sur la mondialisation des systèmes alimentaires piloté par le Centre d’études et de prospective (CEP) du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, alimenté par les réflexions d’un groupe d’experts, qui s’est réuni à 9 reprises entre fin 2014 et fin 2015.

L’Atelier de cartographie de Sciences Po y a conçu et réalisé plus de 40 documents, la plupart originaux.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

1er janvier 2017

Itinéraires de migrants

Itinéraires de migrants

L’Atelier de cartographie de Sciences Po travaille régulièrement sur les représentations de données liées aux migrations. Cependant ces réalisations de l’Atelier sont en grande partie représentées à l’échelle globale et avec des données agrégées.

Pour ce projet en collaboration avec l’Université de Lausanne, l’équipe a été sollicitée pour représenter des parcours individuels de migrants. Cette expérience a permis à l’Atelier de cartographie de mettre en images les données recueillies par les entretiens de Farida Souiah et Simon Mastrangelo sur les itinéraires de quelques migrants. Ces parcours d’individus sont alors représentés sous forme de cartes mais aussi de visualisations plus innovantes permettant d’apprécier autrement les déplacements, la notion de temps et d’autres indicateurs, qualifiant les différentes étapes de ces itinéraires.

Ces documents ont été utilisés par Monika Salzbrunn, Farida Souiah et Simon Mastrangelo pour diverses présentations, et ont également été mis en valeur à l’occasion d’une publication pour les 30 ans de Migrinter, laboratoire de recherche spécialisée dans l’étude des migrations internationales et des relations inter-ethniques.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

Février 2017

MOOCs

MOOC(s)

Les MOOCs (Massive Open Online Courses), sont des cours en ligne, ouverts à tous et gratuits. Chacun peut accéder sans prérequis à des enseignements originaux, pluridisciplinaires, internationaux et de haute qualité académique, à l’image des cours délivrés à Sciences Po.

L’équipe de l’Atelier de cartographie a participé à de nombreux MOOCs en réalisant de nombreux documents, enrichissant les vidéos de ces cours.

Type de projet

Vidéo

Date de publication

2013 à 2017

Louvre-Lens – «L’histoire commence en Mésopotamie»

Musée du Louvre-Lens
«L’histoire commence en Mésopotamie»

Située pour l’essentiel en Irak actuel, la Mésopotamie est considérée comme le berceau de l’économie moderne et de l’écriture avec laquelle commence l’Histoire. C’est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus. Si notre cadre de vie et nos croyances sont aujourd’hui bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n’en sont pas moins les héritiers de ces « inventions » fondamentales.
L’exposition invitait à découvrir la Mésopotamie, son économie et ses croyances, ses villes, sa société, ses textes, ses rois et ses empires mais encore l’histoire de sa redécouverte, ses paysages, son histoire la plus récente et l’imaginaire plus ou moins fantasmé développé autour de cette civilisation exceptionnelle, qui n’en finit pas de fasciner.
L’Atelier de cartographie de Sciences Po a réalisé, pour l’introduction de l’exposition qui a été inaugurée par François Hollande le 2 novembre 2016, une grande carte de repérage (3,30 x 3,30 mètres) qui recense les plus de 100 sites archéologiques dont proviennent les pièces présentées, dans leur contexte géographique. Cette carte figure également dans le catalogue de l’exposition.

Type de projet

Muséographique

Date de l’exposition

Du 6 novembre 2016 au 23 janvier 2017

Quatre rapports de l’UNODC

Quatre rapports mondiaux de l’UNODC

L’Atelier de cartographie a conçu les cartes de quatre rapports mondiaux de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC). Ces consultances, directement menées auprès des chercheurs et statisticiens du siège de l’organisation à Vienne (Autriche), furent l’occasion d’imaginer des cartes originales sur les crimes et trafics.

The globalization of crime, A transnational organized crime threat assessment, 2010

Ce rapport mondial analyse les logiques et les liens entre plusieurs trafics (personnes, migrants, drogues, armes à feu, ressources environnementales, contrefaçons, cybercriminalité, etc.) en accordant une place prééminente aux cartes. Notamment, des cartes synthétiques réalisées par l’Atelier de cartographie ouvrent chaque chapitre. Cette approche novatrice, par les réseaux transnationaux, promue par les chercheurs de l’UNODC à la fin des années 2000, a ensuite été appliquée à une échelle plus fine dans la série des rapports régionaux sur l’évaluation des menaces transnationales.

Global report on trafficking in Persons, 2012 et 2014

L’Atelier de cartographie a élaboré plusieurs séries de cartes mondiales et régionales sur la traite des personnes lorsque ces rapports prennent un rythme bisannuel (à partir de l’édition 2012 et celle de 2014). Produire de telles cartes n’a pas été aisé en raison de la tension entre, d’une part, la volonté (didactique) de montrer la géographie mondiale des flux et, d’autre part, les biais et limites des données rassemblées par l’UNODC. Ces questions ont justement fait l’objet d’un article scientifique de Benoît Martin pour le Comité français de cartographie, en 2014. À partir de 2016, les cartes sont réalisées au sein de l’UNODC ; malgré la préférence pour les infographies, plusieurs des modèles initiaux de cartes sont encore utilisés et mis à jour.

World Wildlife Crime Report, 2016

L’UNODC publie, en 2016, le tout premier World wildlife crime report ! À travers quelques usages identifiés (nourriture, médicaments, accessoires de mode, objets d’art, mobilier, etc.) ce rapport analyse les ressorts du commerce illicite d’animaux ou des produits tirés de la faune et de la flore sauvages.
L’Atelier de cartographie a conçu les cartes de ce rapport. Signalons une série originale montrant la géographie mondiale des saisies, des origines et des principales routes des trafics détectés de plusieurs marchandises (bois de rose, ivoire, peaux de reptiles, bois d’agar, pangolins, perroquets, caviar d’esturgeon, etc.). Les données, compilées par l’UNODC à partir de celles de la Convention Cites et de l’Organisation mondiale des douanes, présentent de nombreuses limites car elles s’appuient sur les seules saisies des États. Enfin, quelques comparaisons avec le commerce licite (régulé) font aussi l’objet de représentations cartographiques.

Le portofolio qui suit présente cinq photos de chacun des trois rapports, dans l’ordre de leur présentation.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

2010, 2012, 2014, 2016

Atlas des migrations environnementales

Atlas des migrations environnementales

L’Atelier de cartographie a contribué à l’Atlas des migrations environnementales paru aux Presses de Sciences Po en mars 2016, en lien étroit avec les trois auteurs, Dina Ionesco et Daria Mokhnacheva de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et François Gemenne.

À l’aide de plus de 100 cartes, graphiques et diagrammes et de nombreuses études de cas concrets, cet ouvrage pionnier dresse un état des lieux inédit et propose des pistes pour répondre à ce grand défi du XXIe siècle.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

17 mars 2016

RMN – Catalogues en ligne

RMN – Catalogues en ligne

Depuis 2011, participation à quatre catalogues scientifiques en ligne à travers la création de cartes de localisation permettant une navigation géographique :

Type de projet

Site web

Date de l’exposition

2001-2016

MNHI – Espace prologue

Musée national de l’histoire de l’immigration – Espace prologue

Ouvert en 2007 et inauguré 7 ans plus tard, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose de faire connaître l’apport des immigrés -souvent ignoré- à la construction et à l’histoire de la France par des salles permanentes et aussi par des expositions temporaires. Le lieu, emblématique de la période coloniale (le palais est un vestige de l’exposition coloniale de 1931) s’articule autour d’un espace permanent -une introduction- appelée Prologue. Les médiateurs du musée y accueillent et orientent les publics.

L’Atelier de cartographie a contribué au Musée dès l’origine, avec des missions confiées par Madame Patricia Sitruk (directrice de 2007 à 2010) et Monsieur Jacques Toubon (président du Conseil d’orientation). La principale : profiter des grands espaces du Prologue, et notamment la lumière de 3 grands lanterneaux, pour y suspendre des ensembles de 4 cartes chacun. Ces dispositifs fixes et fragiles ont été déposés et remplacés en 2016 par des écrans, sur lesquels défilent des contenus faciles à actualiser.

Le MNHI appelle aussi régulièrement l’Atelier pour des collaborations à des expositions temporaires.
On peut citer :

Type de projet

Muséographique

«Dieux des Balkans»

Exposition «Dieux des Balkans», Musée d’archéologie nationale

Cette exposition a présenté au Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, une série de statuettes en terre cuite appartenant aux collections du Musée national du Kosovo (Pristina), de mars à juin 2015. Il s’agit de figurines propres à la civilisation de Vinča, importante culture du Néolithique de l’Est européen, centrée sur les Balkans.

L’Atelier de cartographie y a contribué en réalisant une grande carte situant tous les sites de fouilles et aussi en concevant et réalisant des cartes montrant les influences régionales et les déplacements de peuples durant une période comprise entre 5500 et 4000 avant notre ère.

Collaboration étroite avec l’agence La Graphisterie.

Type de projet

Muséographique

Dates de l’exposition

Du 22 mars au 21 juin 2015

Ceriscope

Ceriscopes

Le Ceriscope est une publication scientifique libre du Centre de recherches internationales (CERI) réalisée en partenariat avec l’Atelier de cartographie de Sciences Po.

Depuis 2011 quatre éditions ont été publiées soit plus de 200 cartes et graphiques :

Type de projet

Publication numérique

Dates de publication

De 2011 à 2014

Tokyo MAM – «La Méditerranée»

Expositions «La Méditerranée dans les collections du Louvre», Tokyo-Pékin

Le Louvre a présenté diverses pièces représentatives de l’espace méditerranéen dans ses collections au cours d’une exposition itinérante en Asie intitulée « La Méditerranée dans les collections du Louvre » : la première au Metropolitan Art Museum de Tokyo du 20 juillet au 23 septembre 2013 et la seconde au Musée National de Chine à Pékin, du 28 octobre 2013 au 10 février 2014.
Une invitation au voyage dans le temps et les espaces, depuis -3000 avant notre ère jusqu’au 19e siècle.

En étroit lien avec Jean-Luc Martinez, alors directeur du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Louvre (qui devient à ce moment-là président-directeur du musée), l’Atelier de cartographie de Sciences Po a conçu et réalisé une synthèse cartographique de la zone en 6 cartes-panneaux.

Collaboration de Lina Nakazawa-Piras pour les traductions en japonais.

Type de projet

Muséographique

Dates des expositions

Du 20 juillet 2013 au 10 février 2014

Atlas de la mondialisation

Atlas de la mondialisation

L’Atlas de la mondialisation a compté 6 éditions françaises entre 2006 et 2012 (toutes publiées aux Presses de Sciences Po) et autant de traductions (arabe, chinois, espagnol, portugais et russe). 

Cette série d’atlas coordonnée par Marie-Françoise Durand, s’inspire assez nettement du cours “Espace mondial”, aujourd’hui donné en deuxième année du Collège universitaire de Sciences Po. Tous·tes les contributeurs·trices font ou ont fait partie de l’équipe pédagogique de ce cours. Travail collectif par excellence, cet atlas a démarré autour d’un petit noyau d’auteur·e·s (Marie-Françoise Durand, Benoît Martin, Delphine Placidi et Marie Törnquist-Chesnier) avant que Philippe Copinschi puis Patrice Mitrano et Thomas Ansart ne rejoignent l’équipe. Bertrand Badie y rédige systématiquement la préface.

En plus de la conception des cartes, l’Atelier de cartographie a entièrement maquetté et composé ces atlas ajustant ainsi, au signe près, textes d’analyse, cartes, graphiques et photos. L’atlas s’organise en cinq grandes parties (“des espace contrastés”, “acteurs transnationaux”, quêtes d’allégeances”, “paix et guerres” et “régulations durables”) et présente, dès l’édition 2008, un focus régional (successivement Chine, Brésil, Russie et États-Unis). Chaque chapitre s’étend sur une double-page où les textes et les documents graphiques proposent une vision synthétique relativement condensée. Innovant à plusieurs égards, les moyens transversaux de navigation dans le site Espace mondial, l’Atlas sont déjà mises en oeuvre dans l’Atlas de la mondialisation sous forme de “clés de lecture” : mots clés, renvois vers d’autres chapitres, lexique indexé, photos commentées, bibliographie thématique, etc.

Type de projet

Publication papier

Dates de publication

2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2012

Sénat – «l’Afrique est notre avenir»

Sénat – «l’Afrique est notre avenir»

À l’occasion du Sommet de l’Élysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique à Paris (6 et 7 décembre 2013), la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat publie un bilan de la présence de la France sur le continent africain.

Ce rapport du Sénat contient une quarantaine de documents réalisés par l’Atelier de cartographie.

Type de projet

Publication papier

Date de publication

2013

Louvre – Département des Arts de l’Islam

Musée du Louvre – Département des Arts de l’Islam

Dix-huit mois durant, l’Atelier de cartographie de Sciences Po a collaboré avec le musée du Louvre, afin de réaliser les cartes et panneaux animés du nouveau département des Arts de l’Islam, ouvert au public en septembre 2012.

« Nous avons fait appel aux cartographes de Sciences Po afin de nous aider à situer les Arts de l’Islam, à la fois dans l’espace et dans le temps. Nous ne voulions pas d’un bidouillage mais souhaitions travailler avec de vrais professionnels », a expliqué aux journalistes Sophie Makariou, directrice du département des Arts de l’Islam, lors du prévernissage qui a eu lieu le 17 septembre 2012. Un bel hommage au travail de Marie-Françoise Durand, responsable à l’époque de l’Atelier de cartographie, et de son équipe.

En l’occurrence c’est Patrice Mitrano qui a spécifiquement suivi le projet en créant une matrice scientifique de seize cartes couvrant la période du 7ème au 18ème siècle. Matrice déclinée ensuite en images animées utilisées pour la réalisation des quatre grands panneaux ponctuant le parcours, ainsi que pour l’édition d’un Beau Livre et d’un livre jeunesse

Autre réalisation made in Sciences Po, les quelque 110 microcartes de situation intégrées à la légende des objets exposés.

Doté d’une collection exceptionnelle de trois mille pièces issues à la fois du Musée du Louvre et du Musée des Arts Décoratifs, entièrement déployées sur un nouvel espace situé au coeur de la cour Visconti, le département des Arts de l’Islam a ouvert ses portes au public le samedi 22 septembre 2012.

Lien vers la vidéo montrant le making-off

Type de projet

Muséographique

Date de l’inauguration

22 septembre 2012

Afrique contemporaine

Afrique contemporaine

Pendant 2 ans l’Atelier de cartographie à réalisé les cartes et graphiques de la revue trimestrielle Afrique contemporaine. Éditée par l’Agence Française de Développement (AFD) depuis 2003 mais créée en 1962, elle est publiée par la maison d’édition De Boeck et sur la plateforme numérique Cairn.

Type de projet

Revue papier

Date de publication

2010-2012