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Commentaire de Charles-Philippe David et Alexis Rapin
Les graphiquess présentent un aperçu de l’évolution de la conflictualité mondiale de ces dernières années, en termes de nombre de conflits et des victimes qu’ils ont occasionnées. On peut notamment observer la dynamique d’accalmie relative qui caractérise la période 2000-2010, et la recrudescence de violence armée que l’on observe depuis. L’augmentation du nombre de morts directes (résultant des combats entre belligérants) est particulièrement édifiante : en 2014, l’humanité a déploré cinq fois plus de victimes que dix ans plus tôt. Le nombre total de conflits, dans une mesure plus modeste, est également reparti à la hausse depuis 2010, bien qu’il reste significativement en-deçà des chiffres observés au lendemain de la guerre froide.
Université du Québec à Montréal, Chaire Raoul-Dandurand.
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La guerre est aujourd’hui en déclin, affirment certains auteurs. Comment le démontrer ? Peut-on mesurer la violence armée pour la comparer à travers le temps et l’espace ? Tout un ensemble d’organismes de recherche travaillent à quantifier et caractériser l’étendue des conflits armés à travers le monde. Ils ont notamment pour vocation de recenser les conflits, leur localisation et leur durée, ainsi que les différents types de victimes qu’ils occasionnent. Quels outils ces organismes utilisent-ils ? Quelles sont leurs conclusions ? Et surtout, quelles sont leurs limites face au visage sans cesse fluctuant de la conflictualité ?
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