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25.04.2016

Nouveau souffle pour une femme inspirée

En 2013, alors qu’elle est responsable communication et événementiel de la bibliothèque de Sciences Po, Eva Bellinghausen décide de postuler à l’Executive Master Communication de Sciences Po.

Tout juste diplômée en 2016, elle devient Directrice adjointe en charge du développement à l'Ecole de la communication de Sciences Po. Une évolution de carrière qu’elle n’avait pas envisagée ou anticipée avant la formation, mais qui s’est imposée peu à peu comme une évidence. 

Rebond

D’origine allemande, Eva Bellinghausen arrive en France au milieu des années 1980 dans le cadre de ses études et obtient un DEA d’histoire du 20ème siècle à Sciences Po. Elle a alors l’opportunité de devenir documentaliste à la bibliothèque de l’école et va finalement construire toute sa vie, personnelle et professionnelle, en France.

Elle évolue, et devient chargée de communication et événementiel mais ressent progressivement l’envie de donner une nouvelle impulsion à sa trajectoire professionnelle : « Pendant plusieurs années, j’ai mis ma carrière “au ralenti” en devenant mère, choisi un temps partiel et privilégié mes enfants…  Lorsqu’ils sont devenus grands, j’ai voulu me réinvestir totalement dans ma vie professionnelle, reprendre confiance et relancer ma carrière ». Elle envisage alors de suivre une formation longue pour « revenir aux fondamentaux, acquérir les bons outils pour être plus professionnelle dans son travail et ses décisions. »

Pour elle, le choix de la formation se fait naturellement : elle connaît Sciences Po et la qualité de ses enseignements – elle a déjà suivi des formations courtes, en particulier lors de sa prise de fonction comme chargée de communication. Elle s’oriente vers l’Executive Master Communication : « J’ai toujours été intéressée par les sciences humaines et sociales, c’est cet aspect qui m’attirait le plus dans l’Executive Master Communication. Pour conforter mon choix, j’ai discuté avec des participants de la promotion précédente, dont les témoignages m’ont convaincue. En 2014, je débutais la formation. »

Ouverture

La formation lui apporte bien plus qu’attendu. Elle approfondit des compétences concrètes, comme « la gestion de projet ou encore la capacité à synthétiser efficacement une très grande quantité d’informations ». Certains enseignements sont mis à profit immédiatement dans son travail : elle crée notamment le fil Twitter de la bibliothèque. 

Au-delà des enseignements, la richesse des échanges avec les intervenants et les participants lui permet de découvrir le large éventail de possibilités dans le monde de la communication. Elle se constitue un réseau professionnel, mais aussi amical, au sein d’un groupe soudé. « Il existe une grande solidarité entre participants, jusqu’au terme de la formation. Par exemple que lors de la rédaction de nos mémoires, nous nous entraidions, nous communiquions sur l’avancée de notre travail. » 

Peu à peu, elle se découvre aussi de nouvelles envies : « Au fil des mois, j’ai eu la confirmation que j’étais à ma place dans le monde de l’enseignement, un milieu qui me convient. Mais j’ai aussi pris conscience que je pouvais progresser. La formation donne confiance, fait comprendre que l’on peut évoluer à tout âge. Ce que j’ai eu envie de faire. »

Ascension

L’occasion de progresser se présente rapidement. Elle apprend que le directeur de l’Ecole de la Communication, qui avait animé une conférence lors de la formation, cherche à renouveler et à étoffer son équipe. Tout juste diplômée, elle est embauchée et devient directrice adjointe, plus particulièrement en charge du suivi pédagogique des étudiants du Master Marketing et Études. Un poste stratégique qui lui permet de relever de nouveaux défis.

Forte de cette expérience réussie, elle veut encourager les personnes intéressées par une formation longue à se lancer. « Il faut être sûr de son choix. Détailler les programmes, discuter avec les chargés pédagogiques pour bien comprendre le contenu du cursus. Il faut aussi échanger avec les anciens diplômés, en s’inscrivant par exemple aux rencontres régulièrement organisées. Enfin il faut vraiment avoir envie de suivre la formation, en tirer un réel plaisir : c’est une condition indispensable pour suivre le rythme de travail intense. Le choix est engageant, mais lorsque l’on décide de se lancer, on vit une magnifique aventure professionnelle et humaine », conclut-elle.

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