Témoignage de Virginie Laurent-Nicolle, alumna de l’Executive Master Communication

Virginie Laurent-Nicolle - Sur le chemin professionnel, les années filent à toute vitesse. On évolue. On s’affirme dans notre domaine métier et puis un jour, on jette un coup d’œil dans le rétroviseur et on réalise alors la distance parcourue. Ce regard porté sur un pan de notre carrière force le questionnement sur le sens et la portée de notre mission. C’est ce que j’ai vécu : une volonté de progresser, un besoin de renouveler mes acquis dans le cadre de ma mission à la direction de la communication de La Chaîne Parlementaire de l’Assemblée nationale. La permanence dans un poste, crée une zone de confort dans laquelle il ne faut cesser de s’interroger. Ce questionnement fait inévitablement écho à l’évolution de nos métiers et à la montée en compétences. L’expérience est certes importante, mais la transformation rend la mise à jour des connaissances impérieuse si l’on veut continuer à évoluer et à progresser.

Virginie Laurent-Nicolle - Un nouvel élan, un nouveau souffle, une nouvelle vision... Dans cette quête de progrès, mon choix s’est porté sur l’Executive Master Communication proposé par Sciences Po Executive Education qui détaillait précisément dans son programme pédagogique ces objectifs clés. Chaque intitulé, chaque discipline faisait écho à cette volonté de développer mes compétences-métier, d’élargir ma vision à d’autres secteurs, d’autres pratiques, mais aussi de conduire le changement plutôt que de le subir. 

Virginie Laurent-Nicolle - Le projet pédagogique de Sciences Po Executive Education nous plonge véritablement dans l’écosystème de notre univers métier. Dans ce hub pédagogique, chaque intervention, chaque atelier, chaque cas pratique favorise le développement de nos compétences, remet en question nos fondamentaux, pour mieux interroger et dépasser nos acquis. La taille restreinte des promotions (environ 25 personnes) est un point important qui favorise l’émulation et la cohésion du groupe. La learning expedition reste un temps fort également de cette formation en nous propulsant vers d’autres horizons, dans un autre pays avec d’autres visions et appréhensions de la communication. Et enfin, le mémoire tant redouté se positionne comme la clé de voûte de cet édifice qui se construit mois après mois et nous permet de faire le lien avec l’activité professionnelle.

Virginie Laurent-Nicolle - Je serais tentée de mentionner le jour de la rentrée ou une master-class en particulier. Mais ce serait un peu attendu. Mon meilleur souvenir est celui de l'intensité du challenge vécu tout au long de la formation. Celui de la mobilisation de toute une équipe. Celui de l’aventure humaine qui s’écrit en filigrane. Le souvenir de se dire chaque mois en recevant la feuille de route qui détaille le programme des deux jours : « quelle chance d’être là ! »

Virginie Laurent-Nicolle - Dans mon cas, l’impact de la formation a été stratégique et déterminant dans ma conduite de carrière. A la suite d’un rapprochement familial, j’ai quitté La Chaîne Parlementaire et Paris peu de temps après la fin de la formation. A l’occasion de ce nouveau départ dans une nouvelle région, j’ai décidé de me lancer dans la création d’une structure de conseil en communication et démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). La formation m’a permis d’avoir cette hauteur de vue, d’ouverture et de gagner en confiance. Elle m’a surtout donné les armes pour entreprendre.

Virginie Laurent-Nicolle - Bien sûr le temps nous manque. Bien sûr le financement est un sujet important. Bien sûr cette formation vient bousculer l’organisation professionnelle et personnelle. Mais ce Master est à la hauteur de ces investissements pour (re)trouver cet élan et ce sens. Communicants, nous passons notre temps à parler de stratégie pour nos organisations. Et pour nous ? Quelle stratégie élaborer pour mieux avancer, pour mieux progresser, pour mieux impacter ? Un seul conseil, lancez-vous !