Les professeurs de l'Université Catolica disent "No a Keiko"
Le deuxième tour des élections présidentielles se rapproche au Pérou et les polémiques sur les deux candidats, Ollanta Humala et Keiko Fujimori, battent leur plein. Face au soutien accru de certains médias et hommes politiques à la candidature de Keiko, les universitaires et intellectuels interviennent depuis quinze jours dans la campagne afin de dénoncer les risques du retour du fujimorimse au Pérou. Les universitaires de l'Université Catolica (PUCP) se sont mobilisés pour défendre la démocratie le dimanche 5 juin.
Ils disent "Non à Keiko" et à son probable vice président Rafael Rey, proche de l'Eglise. Ils dénoncent le risque de désintitutionnalisation et de corruption de l'Etat. Ils craignent les manipulations depuis la prison d'Alberto Fujimori et de Vladimir Montesinos, directeur du service d'intelligence sous la dictature de Fujimori père, condamné pour acte de corruption et narcotrafic. Ce "Non" à keiko est pour les professeurs une déclaration pour la défense du "développement libre" de l'enseignement comme le souligne Henry Pease.
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