Argentine: l'inflation cachée

Écrit par Ingrid Bernard

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Alors que la France connaîtra en juin 2011 une inflation frôlant les 2%, que le gouvernement brésilien s'inquiète quant à la hausse de l'inflation - qui devrait atteindre les 5,9% annuel en 2011, les Argentins, quant à eux, font face à une inflation de 30% en moyenne depuis début 2010. Les Argentins sont certes préoccupés par leur baisse de pouvoir d'achat mais dénoncent en particulier la situation illusoire qu'entretient leur gouvernement.

En effet, alors que les prix ont doublé depuis 2002, le gouvernement argentin refuse de reconnaître officiellement l'inflation. Le discours actuel du Ministre de l'Économie argentin, Amado Boudou, n'a pas évolué depuis le 24 mars 2010 : il déclarait à ce moment que « todo país que crece tiene una tensión en los precios y esto no es necesariamente inflación ».

Comment le pouvoir argentin parvient-il à entretenir cette illusion ? Pourquoi a-t-il fait le choix de politiques économiques niant le problème inflationniste? Dans quelle mesure la dissimulation de l'inflation limite-t-elle ou aggrave-t-elle celle-ci? Pourquoi les institutions publiques ne contredisent-elles pas le discours du pouvoir exécutif? Y'a-t-il réellement une alternative viable à l'immobilisme? Telles sont les quelques interrogations majeures qui permettront de mieux comprendre le phénomène inflationniste argentin actuel, un des plus accentué dans le monde selon l'Institut International des Finances.

Lire l'intégralité de l'étude d'Ingrid Bernard, étudiante de 3è année de Sciences Po en échange à l'Université San Andrés (Buenos Aires) en suivant ce lien.

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