La collection digitale de street art Latino-Américain de l’OPALC est composée de plus de 500 photos prises dans cinq villes : Bogota (Colombie), São Paulo (Brésil), Valparaiso (Chili), Oaxaca (Mexique) et La Havane (Cuba). Elle donne à voir une partie du matériau empirique réuni par Olivier Dabène pour la réalisation de son ouvrage Street Art and Democracy in Latin America (Palgrave 2020). Sauf indication contraire, les photos ont toutes été prises par Olivier Dabène.La HavaneValparaisoBogotáOaxacaSão PauloA usage académique, la collection présente des œuvres qui permettent de problématiser les apports du street art à la démocratie délibérative. La sélection ne repose donc ni sur des critères esthétiques, ni sur une recherche de représentativité ou d’exhaustivité. Les villes choisies incarnent des configurations singulières de rapports entre artistes et autorités. Les photos ne peuvent pas être réemployées à des fins commerciales.
L’OPALC renvoie à l’ouvrage pour la présentation du cadrage théorique et des études de cas. Dans chacune des villes, les clichés sont regroupés par artistes et par thèmes. Seuls les artistes qui ont été interviewés au cours de la recherche sont référencés, avec quelques-unes de leurs œuvres les plus significatives ; chacune accompagnée d’un bref commentaire. Toutes les autres photos présentent des œuvres d’artistes anonymes, classées en trois rubriques : engagement politique, mobilisation sociale, et portraits.
Les frontières entre ces critères de classement sont parfois floues, mais il a semblé intéressant de distinguer les prises de position concernant de grandes questions politiques, comme le (dys)fonctionnement de la démocratie, des proclamations de soutien à des causes, comme le féminisme. Dans le premier cas, l’artiste engagé fait part de son opinion critique et/ou interpelle les responsables politiques. Dans l’autre, il ou elle manifeste son appartenance à un groupe de solidarité.
Quant aux portraits, ils peuvent être subtilement politisés, en évoquant un combat, en honorant une personnalité ou en célébrant une appartenance à un groupe. Ils font l’objet d’une catégorie propre parce qu’ils partagent une même volonté d’établir un lien empreint d’humanité entre l’artiste et le spectateur… et qu’ils représentent une part très importante de la production artistique de rue.
Les street artistes sont les chroniqueurs de leur temps. Leur travail documente les préoccupations des secteurs progressistes latino-américains de ce début de XXIème siècle.
L’OPALC renvoie à l’ouvrage pour la présentation du cadrage théorique et des études de cas. Dans chacune des villes, les clichés sont regroupés par artistes et par thèmes. Seuls les artistes qui ont été interviewés au cours de la recherche sont référencés, avec quelques-unes de leurs œuvres les plus significatives ; chacune accompagnée d’un bref commentaire. Toutes les autres photos présentent des œuvres d’artistes anonymes, classées en trois rubriques : engagement politique, mobilisation sociale, et portraits.
Les frontières entre ces critères de classement sont parfois floues, mais il a semblé intéressant de distinguer les prises de position concernant de grandes questions politiques, comme le (dys)fonctionnement de la démocratie, des proclamations de soutien à des causes, comme le féminisme. Dans le premier cas, l’artiste engagé fait part de son opinion critique et/ou interpelle les responsables politiques. Dans l’autre, il ou elle manifeste son appartenance à un groupe de solidarité.
Quant aux portraits, ils peuvent être subtilement politisés, en évoquant un combat, en honorant une personnalité ou en célébrant une appartenance à un groupe. Ils font l’objet d’une catégorie propre parce qu’ils partagent une même volonté d’établir un lien empreint d’humanité entre l’artiste et le spectateur… et qu’ils représentent une part très importante de la production artistique de rue.
Les street artistes sont les chroniqueurs de leur temps. Leur travail documente les préoccupations des secteurs progressistes latino-américains de ce début de XXIème siècle.