Accueil>Participation de nos étudiantes à la première « controverse urbaine » de la Ville de Paris !

13.09.2021

Participation de nos étudiantes à la première « controverse urbaine » de la Ville de Paris !

Myfanwy BOUDRY, Lucile MAGNALDO, Carla WINIARSKI et May-Anaïs ZEBDJI, étudiantes du master Stratégies territoriales et urbaines, ont participé au projet « Controverses urbaines » organisé par la Ville de Paris. Elles ont présenté, au cours d’une restitution devant un panel d'experts le 15 juin dernier, l’étude menée avec Nexity dans le cadre d’un projet collectif.

À l’occasion de la révision du plan local d'urbanisme, la Ville de Paris a lancé le défi aux étudiants d'apporter leur regard sur l'évolution de la ville de demain. Ce projet, baptisé « controverses urbaines », proposera six sujets, un tous les six mois, soumis à l’étude d’étudiants provenant de différentes écoles. « Existe-t-il une densité idéale ? » était le thème de la première controverse urbaine à laquelle six groupes d’étudiants ont participé. Nos 4 étudiantes ont ainsi présenté les travaux réalisés avec Nexity sur la problématique « Quelle densité soutenable dans les métropoles ? ».

Les espaces métropolitains sont synonymes de densité et présentent à ce titre de nombreux atouts tels que l’accès à des emplois, des logements, mais aussi une offre commerciale et d’équipements diversifiés ainsi que des réseaux de transports. Répondant aux impératifs de lutte contre l’étalement urbain et l'artificialisation des sols, la densité est toutefois remise en cause lorsqu’elle est associée à une dégradation de la qualité de vie des citadins. En lien avec la montée des préoccupations écologiques, le débat sur la conciliation de la densité avec la qualité de vie est prégnant et vivifié par la crise sanitaire que nous traversons actuellement. L’enjeu est donc de favoriser l’acceptabilité de la densité par les habitants des espaces centraux des métropoles. Partant de ce contexte, les étudiantes ont souhaité déterminer les conditions à la fois quantitatives et qualitatives qui permettent une densité soutenable en contexte métropolitain.

>La densité soutenable est comprise comme une densité durable, acceptable et souhaitable, qui permet d’offrir une qualité de vie aux habitants des espaces urbains denses. La soutenabilité de la densité n’est finalement pas assurée par le respect d’un seuil de densité limite quantifié et fixé indépendamment du projet, tant la densité est multidimensionnelle et associée à des imaginaires sociaux mouvants. La variabilité de la densité de population ou résidentielle entre les projets étudiés et l’absence de lien entre forte densité et qualité de vie en témoignent.
Les étudiantes ont ainsi identifié et exemplifié dans les études de cas une série de six critères qui doivent être compris comme autant de leviers pour “compenser” la densité et assurer sa soutenabilité : l’offre de services d’échelle globale et de proximité saisie à travers l’intensité urbaine ; les formes urbaines et composantes architecturales ; la qualité des espaces publics ; la présence d’espaces verts ; la qualité des mobilités ; et l’ambiance urbaine.

La densification doit être pensée dans une démarche de projet, tenant bien compte du contexte et des besoins des habitants. L’acceptabilité de la densité est favorisée par l’élaboration d’un récit politique cohérent, communiqué de manière pédagogique, ainsi que par une démarche de concertation impliquant les citoyens à toutes les étapes du projet. Ainsi, la mise en œuvre d’une densité soutenable s’appuie sur la combinaison d’une série de leviers tout en tenant compte du contexte urbain dans lequel le projet s’insère et en ne négligeant pas les aspects opérationnels.

Revoir leur intervention durant l'événement (à partir de 1:32:00).

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