Bérénice Bernard

Doctorante
Histoire de l'éducation de la petite enfance, Histoire du genre, Histoire des formations, Histoire des politiques publiques et du Welfare, Histoire contemporaine de la France, de l'Angleterre, de la Suisse et de la Turquie

PARCOURS

Depuis septembre 2022 : Doctorante en cotutelle à l’Université de Genève (Équipe de Recherche en Histoire Sociale de l’Éducation) et Sciences Po Paris (Centre d’Histoire de Sciences Po Paris). Thèse financée par un subside du Fonds National Suisse (FNS) pour la période 2022-2026. Cotutelle avec Sciences Po commencée en 2023.

2019-2022 : Master d’histoire de Sciences Po avec un mémoire de recherche intitulé « Acteurs et enjeux du développement de l’éducation préscolaire en Turquie (1968-1993) » sous la direction de Paul-André Rosental (CHSP).

2018-2019 : Master 1 d’administration publique à l’école d’affaires publiques de Sciences Po Paris

2015-2018 : Collège universitaire de Sciences Po Paris, spécialité Europe centrale et orientale sur le campus de Dijon.

COMMUNICATIONS

  • « Histoire de l’éducation préscolaire en Turquie », Séminaire Regards croisés sur la petite enfance, Paris, 12 mai 2023.
  • « La circulation des savoirs sur la petite-enfance entre l’Europe et la Turquie (fin des années 1960 - début années 1990) », Journée d’étude organisée par les Archives de l’Institut Jean- Jacques Rousseau (AIJJR) et l’Équipe de recherche en histoire sociale de l’éducation (ERHISE) intitulée Décoloniser l’éducation ? Circulations pédagogiques et production de savoirs dans le Sud global (XXe - XXIe siècles), Université de Genève, 30 mai 2023. 
  • « ‘We Want Nurseries’ : Female Workers and the Social Strife for Early Childhood Education and Care in Turkey (1975-1980) », Conférence annuelle de l’ISCHE (International Standing Conference for the History of Education), Eötvös Loránd University, Budapest, 20 juillet 2023. 
  • « Healthy and well-nourished children. Co-construction of public policies for children's health in contemporary Turkey », Présentation, avec Léa Delmaire, à la Fourth European Convention on Turkic, Ottoman and Turkish Studies organisée par l’Université de Vienne et la Society for Turkic, Ottoman and Turkish Studies (GTOT), Vienne, 22 septembre 2023.

Prix et distinctions

  • Prix de la Gesellschaft für Turkologie, Osmanistik und Türkeiforschung (GTOT) pour le mémoire d'histoire « Acteurs et enjeux du développement de l’éducation préscolaire en Turquie (1968-1993) », dir. Paul-André Rosental

Toutes les langues

  • Anglais (courant)
  • Turc (intermédiaire)
  • Italien (intermédiaire)

Direction de Doctorat

Titre de la thèse : État et formation à la prise en charge éducative des jeunes enfants en Angleterre, France et Suisse (seconde moitié du XXe siècle) : du sanitaire au pédagogique ?

Cotutelle sous la direction de Paul-André Rosental (Sciences Po, Centre d’histoire) et Joëlle Droux (Université de Genève, Équipe de recherche en histoire sociale de l’éducation).

Thèse financée par un subside du Fonds National Suisse (FNS) 2022-2026

RÉSUMÉ
Ma thèse s’emploie à comprendre comment l’État social, qui s’affirme dans la deuxième moitié du XX e siècle, pense l’éducation des jeunes enfants en co-construction avec les professionnelles du secteur. La comparaison de l’Angleterre, la France et la Suisse constitue dans mon travail la première étape vers une approche transnationale permettant de questionner l’évolution des représentations dominantes et des discours dans un espace européen qui se caractérise par l’importance acquise par les formes institutionnelles de prise en charge des jeunes enfants en lien avec diverses évolutions économiques et sociales majeures (expansion des politiques sociales, augmentation du travail salarié féminin et transformations démographiques). En articulant histoire de l’éducation, histoire de l’État social, histoire du travail et histoire du genre, cette thèse permettra également de questionner les processus de professionnalisation de ces métiers qui, tout en créant des possibilités nouvelles d’emploi salarié aux femmes, ont dans le même temps cultivé l’idée d’un domaine féminin réservé et de métiers souvent considérés comme de simples extensions de la fonction maternelle. 

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