Vulnérabilités nucléaires, le déni
Une séance de séminaire organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse.
Des frappes nucléaires délibérées, inadvertantes ou accidentelles restent démontrablement possibles. Si une ou plusieurs d'entre elles survenaient, les populations ne seraient pas protégées. Face à cette forme particulière de vulnérabilité nucléaire, la théorie des relations internationales et la science politique manifestent plusieurs formes de déni que cette intervention se propose d'explorer, notamment à la lumière des leçons tirées des cas d'absence d'explosions nucléaires non-désirées dont l'issue ne peut pas être expliquée par l'application parfaite des pratiques de contrôle. On observera ainsi que si l'absence de déni est affirmée au niveau théorique, néanmoins ce dernier est quasi-omniprésent en pratique, surtout lorsque des recommandations politiques sont formulées.
Intervenant :
Benoît Pelopidas, Professeur à Sciences po
Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).