Critique internationale - Sommaire

Contre-jour
L’avenir des armes nucléaires se joue-t-il en Asie ?
Arnaud d’Andurain,Thérèse Delpech
8-14

 

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Contre-jour
L’Europe et la laïcité contre la démocratie en Turquie
Jean-François Bayart
15-22

 

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Contre-jour
Crise asiatique. L’économie mondiale sous le signe du risque
Diana Hochraich
23-30

 

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Contre-jour
Asie : de la crise monétaire à une crise de l’autorité
Jean-Luc Domenach
31-34

 

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Contre-jour
La pacification du politique en Irlande du Nord
John Crowley
35-42

 

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Le cours de la recherche
Le chercheur et la décision politique
Entretien avec Patrick Weil
44-53

 

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Le cours de la recherche
Le Japon par lui-même. 1. Repenser l’histoire
Yves Bougon
54-59

Cet article est le premier d’une série qui se poursuivra à intervalles réguliers. Karoline Postel-Vinay et Yves Bougon y aborderont les débats qui renouvellent de manière spectaculaire, depuis quelques années, la vision des Japonais sur leur propre société.

Le cours de la recherche
Lectures - Le social standardisé : l’État contre la communauté ?
Peter Geschiere
60-65

James C. Scott, Seeing like a State - How Certain Schemes to Improve Human Condition Have Failed, New Haven, Yale University Press, 1998, 445 pages.

Le cours de la recherche
Lectures - Notes
Pierre Hassner
66-66

Malcolm (Noel), Kosovo. A Short History, New York University Press, 1998, XXXV-492 pages.
Vickers (Miranda), Between Serb and Albanian. A History of Kosovo, Londres, Hurst, 1998, XVII-328 pages.

Le cours de la recherche
Lectures - Notes
Pierre Hassner
67-67

 

Todorova (Maria), Imagining the Balkans, Oxford University Press, 1997, XI-257 pages.

 

Le cours de la recherche
Lectures - Notes
Pierre Hassner
67-68

Kumar (Radha), Divide and Fall ? Bosnia in the Annals of Partition, Londres, New York, Verso, 1997, XI-207 pages.

Le cours de la recherche
Lectures - Notes
68-68

 

Loomba (Ania), Colonialism / Postcolonialism, Londres, Routledge, 1998, XVIII-289 pages.

 

Le cours de la recherche
Lectures - Notes
Jean-François Bayart
69-69

Litvak (Meir), Shi’i Scholars of Nineteenth Century Iraq. The « Ulama » of Najaf and Karbala, Cambridge University Press, 1998, XIV-255 pages.

Le cours de la recherche
Lectures - Note
Jean-François Bayart
69-70

Frank (Andre GUNDER), ReORIENT : Global Economy in the Asian Age, Berkeley, University of California Press, 1998, XXIX-416 pages.

D’ailleurs
Le poids du nom Culture populaire et constructions identitaires chez les « Métis » du Cap
Denis-Constant Martin
73-100

L'acte de nommer est, en lui-même, un acte de pouvoir : c'est faire exister socialement un être humain, lui attribuer une place dans un système de relations sociales. L'étude des processus de nomination et des réactions à ces processus permet de mieux comprendre la façon dont les identités collectives se construisent et évoluent. L'exemple de la communauté des "Coloureds" du Cap, en Afrique du Sud, montre comment les noms attribués aux individus et aux groupes par des puissances "extérieures" ont servi à transformer les positions sociales qui leur étaient assignées pendant et après l'esclavage puis sous l'apartheid. Mais ces noms officiels faisaient à leur tour l'objet d'une appropriation par les groupes concernés. En sens inverse, les noms que se donnaient les groupes de Carnaval, bien que ne s'opposant qu'implicitement à la construction officielle, éclairent la perception intérieure de ces groupes.

D’ailleurs
La Cité européenne
Víctor Pérez-Díaz
101-126

Dans l'Union européenne, le déficit démocratique, s'il en est, résulte des mécanismes par lesquels les dirigeants ont à répondre de leurs actes : le plus important n'est pas tant le choix de ceux qui se verront confier la gestion des affaires publiques que les modalités de leur responsabilité et leur remplacement si nécessaire, selon certaines règles du jeu. Nous devons comprendre l'expérience européenne moins comme un projet que comme un processus basé sur une conversation civique impliquant les citoyens. Le caractère "civil" de l'association politique européenne doit être souligné et un accent trop fort mis sur le rôle du leadership politique doit être évité. Les enquêtes menées sur ce sujet démontrent que des "affinités électives" existent entre ces vues et les sentiments des opinions publiques européennes. Le temps est venu de faire passer "les citoyens au premier rang", devant les manœuvres politiciennes, l'activisme des médias et des partis, et les machines électoral

Variations
Variations - La privatisation de l’État
sous la responsabilité de Béatrice Hibou
128-129

 

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Variations
Les États occidentaux d’une gouvernementalité à l’autre
Luc Rouban
131-149

La transformation récente de la gestion publique sur la base de valeurs néolibérales conduit à de nouvelles interactions entre le secteur public et le secteur privé. La doctrine managériale s'est développée au nom de la crise financière et pour faire face à la mondialisation, mais derrière les techniques de gestion se font jour de nouvelles relations de pouvoir : ce sont elles, et non l’affaiblissement de l’Etat, qui constituent le résultat de la "privatisation de l’Etat" dans les pays occidentaux. Celle-ci, que l’on peut comprendre comme la recherche d’une nouvelle forme de gouvernementalité, s'accompagne d'une forte politisation de l'action publique, ne touche pas à la structure des élites et permet de transférer aux autorités locales la gestion des problèmes sociaux : le management est devenu une manière de faire de la politique par d'autres moyens. La multiplication des marchés et des expertises tend à remettre en cause la légitimité de l'action publique. Privatisation de l’Etat et construction européenne se conjuguent pour faire naître une "souveraineté utilitaire", inconnue jusqu’ici de la théorie politique.

Variations
Retrait ou redéploiement de l’État ?
151-168

L'expression ambivalente de "privatisation de l’Etat" entend à la fois rendre compte d’un phénomène (la généralisation des processus de délégation de fonctions régulatrices, voire régaliennes à des intermédiaires privés et la montée des réseaux et des marchés) et proposer une interprétation de l’évolution de l’Etat dans les pays du Sud : celle de la "décharge" (selon le terme de Max Weber), qui n’est ni perte de contrôle, ni cannibalisation par le privé, mais redéploiement de l’Etat sous l’effet de transformations nationales et internationales. La privatisation ne doit pas être comprise comme une captation de l’Etat par les élites, mais bien comme une gouvernementalité à part entière. Elle constitue une modalité nouvelle de la formation de l’Etat dans les pays du Sud, et non pas son délitement.

Variations
La privatisation de la diplomatie : une expérience caucasienne
John Cana
169-178

L’auteur retrace, de l’intérieur, la résolution - au moins provisoire - du conflit entre l’Ossétie du Sud et la Géorgie, grâce à une action de diplomatie privée. Cette expérience démontre à la fois les contraintes de toute action institutionnelle et bureaucratique, les opportunités d’une inititative "non gouvernementale" (notamment en termes de techniques de négociation) mais également les limites du caractère privé de ce travail diplomatique : des passerelles sont entretenues en permanence entre public et privé, et les fonctionnaires attitrés reprennent vite le relais.

Variations
De la guerre au maintien de la paix le nouveau business mercenaire
179-194

Les conflits dits "de basse intensité" sont de plus en plus souvent menés par des sociétés privées de sécurité, sur lesquelles la communauté internationale se décharge de ses velléités d’intervention. Un nouveau mercenariat se développe, notamment en Afrique, à la faveur des bouleversements stratégiques de l’après-guerre froide et des opportunités financières de la mondialisation. Ces sociétés transnationales de mercenaires ne cessent de diversifier leurs activités (sécurité, renseignement, analyse de risque, mais aussi exploitation de mines ou d’autres ressources parfois obtenues sous forme de concessions en paiement de leurs services). Elles recherchent aussi de nouveaux marchés, ce qui passe notamment par la reconnaissance d’une légitimité internationale par les grandes puissances. A cette fin, elles proposent de fournir clés en mains non plus seulement la guerre, mais aussi le peace-keeping. Mais est-il bien sage de sous-traiter la paix à des professionnels de la guerre

Postface
Richard Descoings
195-195

 

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