Audio Recordings

19/05/2021
Second session of the Franco-German Observatory of the Indo-Pacific, co organized by Sciences Po-Ceri and the German Institute for Global and Area Studies (GIGA).  

A number of European countries have embraced the Indo-Pacific terminology, with, for example, France and Germany establishing foreign policy guidelines for the region. Our Franco-German Observatory invites key actors from the Indo-Pacific to present their vision of the region, how they conceive of it geo-strategically and the place of China, the US, and Europe within this framework. We look forward to debating questions of economic interdependence and independence, of trade and investment, and the expectations the countries of the Indo-Pacific might have towards the ‘West’ in general, and Europe, in particular.

The Franco-German Observatory invites every month a speaker from Indo-Pacific region to present the vision, or visions, that key actors in the region - from policymakers, military strategists to businesspeople - seek to promote. 

 
Speaker:
Prof. Rory Medcalf, National Security College (NSC), Australian National University
 
Prof. Rory Medcalf has been Head of the National Security College (NSC) at the Australian National University since January 2015. His professional background involves three decades of experience across diplomacy, intelligence analysis, think tanks, academia and journalism. He has recently authored Indo-Pacific Empire: China, America and the Contest for the World's Pivotal Region, Manchester University Press, 2020
 
Chairs & Moderation: 
Patrick Köllner, German Institute for Global and Area Studies (GIGA), Hamburg University
David Camroux, Sciences Po-CERI 
 
Scientific coordinators : Christophe Jaffrelot (Sciences Po-CERI / CNRS), David Camroux (Sciences Po - CERI)  Patrick Köllner (GIGA) and Amrita Narlikar (GIGA)

27/04/2021

Les débats sur la construction européenne ne sont pas avares de mots et concepts nouveaux. Très souvent, ces concepts surgissent dans un contexte national avant d’être porté à l’échelle européenne. C’est le cas de souveraineté européenne largement issu du débat français. Quelle est sa signification, alors que l’Union européenne a souvent été décrite comme une construction sans souveraineté ?
Trois chercheurs européanistes s’entretiennent à ce propos avec Clément Beaune, secrétaire d’Etat français aux affaires européennes.

Participant.e.s :
Clément Beaune, Secrétaire d'Etat aux affaires européennes
Ramona Coman, Présidente de l'Institut Européen de l'Université Libre de Bruxelles
Olivier Costa, Directeur de recherche au CNRS, Sciences Po - CEVIPOF
Salih Bora, doctorant à Sciences Po-CERI

Modérateur :
Christian Lequesne, Professeur à Sciences Po-CERI

Responsable scientifique : Christian Lequesne, Sciences Po-CERI

Cliquez ici pour voir la vidéo sur Vimeo

19/04/2021

Un débat à l'occasion de la parution du livre de Béatrice Hibou et Mohamed Tozy : Tisser le temps politique au Maroc. Imaginaire de l’État à l'âge néolibéral dans la collection "Recherches Internationales" des éditions Karthala.

À rebours des clichés d'un Maroc immobile, en mal de démocratie, en transition permanente et promoteur d'un islam modéré, ce livre propose une analyse originale de la trajectoire de l’État et de la naturalisation du néolibéralisme au Maroc. À partir des types idéaux de l'Empire et de l’État-nation, les auteurs dégagent la pluralité des modes de gouvernement et de domination en insistant sur leur osmose continuelle. Ils offrent ainsi une démonstration fondamentale de sociologie historique comparée de l’État. 

Intervenant.e.s :
Béatrice Hibou, SciencesPo-CERI / CNRS.
Mohamed Tozy, IEP Aix-en-Provence.

Discutants :
Fred Cooper, Columbia University.
Michel Feher, Zone Books.
Henry Laurens, Collège de France.

Président de séance :
Jean-François Leguil-Bayart, IHEID, Genève.

Tisser le temps politique au Maroc. Imaginaire de l’État à l'âge néolibéral, Béatrice Hibou et Mohamed Tozy, éditions Karthala, coll. "Recherches Internationales", 2020.
ISBN 9782811127657

Le Maroc inspire des lieux communs. Il serait un prototype d’immobilisme politique, dans la main autoritaire et conservatrice du « commandeur des croyants », en mal de démocratie, mais à l’ombre d’un islam somme toute modéré. Trente années d’enquêtes de terrain, d’entretiens, de dépouillement d’une vaste documentation primaire et d’observation participante permettent à Béatrice Hibou et Mohamed Tozy de montrer comment les changements démographiques et environnementaux, ainsi que les processus de naturalisation du néolibéralisme, ont transformé les façons de gouverner les hommes et les territoires du royaume. [...]

Retrouvez l'entretien que les auteurs nous ont accordé à l'occasion de la publication de cet ouvrage - Read our interview with the authors.
Béatrice Hibou est directrice de recherche au CNRS (Sciences Po-CERI). Elle a publié, entre autres, Anatomie politique de la domination (La Découverte, 2011).
Mohamed Tozy est professeur des Universités à l’IEP d’Aix-en-Provence. Il est notamment l’auteur de Monarchie et islam politique au Maroc (Presses de Sciences Po, 1999).

Responsable scientifique : Béatrice Hibou, SciencesPo-CERI / CNRS.

12/04/2021

Une séance de séminaire organisée dans le cadre du groupe de recherche Afrique : citoyenneté, violence et politique du CERI, organisé en collaboration avec l'Association des chercheurs de Politique africaine (ACPA).

Cette séance sera consacrée à la présentation du dernier numéro de la revue Politique Africaine, éditée chez Karthala.

Intervenant.e.s :
Benjamin Chemouni, Université Catholique de Louvain.
Guillaume Nicaise, U4 Anti-Corruption Resource Centre, Chr. Michelsen Institute.
Aymar Nyenyezi Bisoka, Université de Mons, Belgique.

Rwanda, L'État depuis le génocide, Politique africaine 2020/4 (n° 160), Karthala, 2020.
ISBN 9782811127923
Ce dossier interroge la multiplicité des ressorts sociaux et politiques à l’oeuvre dans la transformation de l’État rwandais depuis 1994. Il cherche ainsi à se libérer de l’intentionnalisme dont beaucoup d’analyses de l’appareil étatique depuis le génocide restent encore prisonnières. Si le volontarisme du Front patriotique rwandais au pouvoir est envisagé, c’est à travers la manière dont il a pu être filtré par un ensemble de contraintes. [...]

Responsables scientifiques : Richard Banegas, Laurent Fourchard , Roland Marchal & Sandrine Perrot, Sciences Po - CERI.

08/04/2021
Opening session of the Franco-German Observatory of the Indo-Pacific, co organized by Sciences Po-Ceri and The German Institute for Global and Area Studies (Giga).  
 
A number of European countries have embraced the Indo-Pacific terminology, with, for example, France and Germany establishing foreign policy guidelines for the region. Our Franco-German Observatory will invite key actors from the Indo-Pacific to present their vision of the region, how they conceive of it geo-strategically and the place of China, the US, and Europe within this framework. We look forward to debating questions of economic interdependence and independence, of trade and investment, and the expectations the countries of the Indo-Pacific might have towards the ‘West’ in general, and Europe, in particular’.
 
The Franco-German Observatory invites every month a speaker from Indo-Pacific region to present the vision, or visions, that key actors in the region - from policymakers military strategists, to businesspeople - seek to promote. 
 
Speaker: 
Prof. C. Raja Mohan, Institute of South Asian Studies, National University of Singapore
 
Professor Mohan is an Indian academic, journalist and foreign policy analyst. He is the Director of the Institute of South Asian Studies, National University of Singapore. He is one of India’s leading commentators on his country’s foreign policy. He served on India’s National Security Advisory Board and also led the Indian Chapter of the Pugwash Conferences on Science and World Affairs. Among his recent books are (with Samudra Manthan): Sino-Indian Rivalry in the Indo-Pacific (2013) and Modi’s World: Expanding India’s Sphere of Influence (2015).
 
Chairs & Moderation: 
Amrita Narlikar, German Institute for Global and Area Studies (GIGA), Hamburg University
Christophe Jaffrelot, Sciences Po-CERI / CNRS
 
Scientific coordinators : Christophe Jaffrelot (Sciences Po-CERI / CNRS), David Camroux (Sciences Po - CERI)  Patrick Köllner (GIGA) and Amrita Narlikar (GIGA)


06/04/2021

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 2 : Approches postcoloniales et activités militantes
Le lien entre approches postcoloniales et activités militantes est autant utilisé à charge contre ces approches que pour en louer l’épistémologie située. Cet axe a donc pour objectif d’éclaircir la construction des rapports entre activité scientifique et militantisme dans les approches postcoloniale en dialoguant aussi avec ceux qui s’en saisissent pour l’action. 

Séance 3 - Format : conférence

Intervenant :
Luis Martinez Andrade, post-doctorant invité au sein de la chaire "Global South(s)" et de l'initiative de recherche "Mouvements sociaux à l’âge global" de la Fondation Maison des sciences de l'homme (FMSH).
Discutant :
Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI.
 

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA. 

30/03/2021

 Un débat à l'occasion de la parution du livre de Gilles Dorronsoro : Le gouvernement transnational en Afghanistan. Une si prévisible défaite dans la collection "Recherches Internationales" des éditions Karthala.

Ce nouvel essai de Gilles Dorronsoro sur la guerre d’Afghanistan propose une analyse critique des impasses de l’expertise, de l’organisation militaire et de l’aide civile avec une portée comparative qui éclaire, au-delà du seul cas afghan, les engagements occidentaux de ces dernières décennies.
 

Intervenant :
Gilles Dorronsoro, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Discutant.e.s :
Laurent Gayer, Sciences Po-CERI / CNRS.
Béatrice Hibou, Sciences Po-CERI / CNRS.

 

 
Le gouvernement transnational de l'Afghanistan.
Une si prévisible défaite
, Gilles Dorronsoro, éditions Karthala, coll. "Recherches internationales", février 2021.
ISBN 9782811128128

La défaite des Taliban dans le sillage des attentats du 11 septembre ouvre deux décennies d’investissement occidental en Afghanistan. Des centaines de milliards, pour l’essentiel consacrés à l’entretien des forces occidentales, des dizaines de milliers de morts, dont plusieurs milliers de la coalition, montrent l’importance de ce conflit pour les Etats-Unis qui en font le symbole de leur hégémonie mondiale. [...]

Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et dirige le programme européen ERC Social Dynamics of Civil Wars.
 
Responsable scientifique : Sciences Po-CERI
 

25/03/2021

A seminar within the framework of the research group "New Demagogues. Figures of Contemporary Populism and Authoritarianism"

Speakers:
Sandra Destradi, Chair for International Relations, University of Freiburg, Germany.
Johannes Plagemann, research fellow at the Institute of Asian Studies, German Institute for Global and Area Studies (GIGA)

Chair:
Christophe Jaffrelot, Sciences Po-CERI / CNRS

Scientific coordinators: Christophe Jaffrelot and Elise Massicard

Cliquez ici pour voir la vidéo sur Vimeo

18/03/2021

A l'occasion de la parution du livre de Samy Cohen : Israël, une démocratie fragile aux éditions Fayard le 17 mars 2021, le Centre de recherches internationales vous convie à un débat sur :

Intervenants :
Samy Cohen, Sciences Po-CERI.
Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI / CNRS.

Modérateur :
Guillaume Gendron, correspondant de Libération en Israël  (2017-2020).

 

Israël, une démocratie fragile, Samy Cohen, Fayard, Coll. Les grandes études internationales, 2021 - EAN : 9782213716725.
À paraître le 17/03/2021.

L’abondante littérature qui analyse les dérives populistes dans le monde laisse curieusement de côté Israël où elles sont pourtant patentes. A plusieurs reprises au cours des douze dernières années, cette démocratie s’est trouvée au bord du gouffre. Retraçant la trajectoire de « la seule démocratie du Proche-Orient », de sa naissance aux années Netanyahu, Samy Cohen montre à quel point elle est complexe, fragile et éclatée en deux camps, l’un attaché aux valeurs libérales et prêt à des compromis avec les Palestiniens, l’autre imprégné de valeurs nationalistes et religieuses et indifférent à l’État de droit.
Qui l’emportera ? C’est l’avenir de la démocratie israélienne qui est en jeu.

 

 

Retrouvez l'entretien que Samy Cohen  nous a accordé à l'occasion de la publication de cet ouvrage.

Samy Cohen, directeur de recherche émérite à Sciences Po (CERI), est l’auteur notamment de Tsahal à l’épreuve du terrorisme (Seuil, 2009, Prix du Grand livre 2009 des professeurs et maitres de conférences de Sciences Po) et Israël et ses colombes. Enquête sur le camp de la paix (Gallimard, 2016).

Responsables scientifiques :
Samy Cohen, Sciences Po-CERI et Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI / CNRS.

10/03/2021

A seminar within the framework of the research group "The Diplomat, the Military and the Spy" with the support of the Centre d'Analyse et de Prévision Stratégique (CAPS - Planning Staff) of the French Ministry of Foreign Affairs. 

Speakers:
Allison Carnegie, Associate Professor of Political Science, Columbia University, New York

Austin Carson, Assistant Professor, Department of Political Science, University of Chicago

In preparation for the seminar, please find attached the Introduction of the book by Allison Carnegie and Austin Carson, Secrets in Global Governance: Disclosure Dilemmas and the Challenge of International Cooperation (Cambridge University Press, 2020). This chapter will serve as a basis for the discussion.
 

Scientific coordinators : Christian Lequesne, Sciences Po-CERI and Hugo Meijer, Sciences Po-CERI.


03/03/2021

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP).

L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 3 : Approches postcoloniales et SHS
Cet axe vise à penser la place des approches postcoloniales dans le renouvellement des SHS. Dans quelle mesure l’approche critique par la différence qu’elles proposent permet de remettre en cause les fondements épistémologiques des sciences humaines et sociales ? Quelles opérations méthodologiques produisent-elles pour désenclaver l’approche monodisciplinaire et eurocentrée des sciences humaines et sociales ? 

Intervenant :
Matthieu Renault, Maître de conférences en philosophie à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA.

02/03/2021

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP).

L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 3 : Approches postcoloniales et SHS
Cet axe vise à penser la place des approches postcoloniales dans le renouvellement des SHS. Dans quelle mesure l’approche critique par la différence qu’elles proposent permet de remettre en cause les fondements épistémologiques des sciences humaines et sociales ? Quelles opérations méthodologiques produisent-elles po

Intervenant :
Antoine Lilti, directeur d'études à l'EHESS.

Discutant :
Frédéric Ramel, Sciences Po-CERI.

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA.

11/02/2021

 Débat à l'occasion de la publication de Regards sur l’Eurasie, sous la direction d'Anne de Tinguy, dans la collection des Études du CERI.

Président : Alain DIECKHOFF, directeur de recherche au CNRS, directeur du CERI 

Intervenant.e.s :

Anne de TINGUY, professeure des universités émérite, INALCO, chercheuse à Sciences Po-Ceri.
- "Un moment de fortes turbulences. Avec quelles conséquences?" 

Sergey GURIEV, professeur des universités, Sciences Po, ancien économiste en chef de la BERD.
- “Les défis économiques de la Russie en 2020 et après"

Olga BELOVA, maîtresse de conférences au département d’études slaves de l’Université Bordeaux Montaigne et chercheuse au Centre d’études des mondes moderne et contemporain (CEMMC).
- "2020, une année de défis pour la relation russo-bélarusse"

Gaidz MINASSIAN, journaliste au Monde, enseignant à Sciences Po et expert associé au CERI.
- "Karabakh, guerre locale, enjeux globaux "

Marie-Hélène MANDRILLON, ingénieure CNRS au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC) de l’EHESS.
"L’Arctique russe aux avant-postes du changement climatique"


*L’Étude du CERI  n° 254-255 est en accès libre et exclusivement en version électronique sur notre site internet.

 Anne de Tinguy et Olga Belova ont répondu à nos questions à l'occasion de la parution de cette Étude. Retrouvez l'entretien sur notre site internet, et venez assister au webinaire du 11 février prochain aux cours duquel les auteurs présenteront leurs travaux.

Responsable scientifique : Anne de TINGUY 

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02/02/2021

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 2 : Approches postcoloniales et activités militantes
Le lien entre approches postcoloniales et activités militantes est autant utilisé à charge contre ces approches que pour en louer l’épistémologie située. Cet axe a donc pour objectif d’éclaircir la construction des rapports entre activité scientifique et militantisme dans les approches postcoloniale en dialoguant aussi avec ceux qui s’en saisissent pour l’action.

Séance 3 : Format conférence

Intervenant :
Ary Gordien, anthropologue, Université de Paris/LARCA, CNRS.

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA.

02/02/2021

Un débat à l'occasion de la parution du Hors-série Quel monde en 2021 de la revue Alternatives Économiques (n° 122 janvier 2021) réalisé en partenariat avec Le CERI. 

La séance sera introduite par Alain Dieckhoff, directeur du CERI, et animée par Yann Mens, rédacteur en chef international d'Alternatives Economiques.

Alice Ekman (EUISS), Clémentine Fauconnier (Université de Haute Alsace-SAGE), Christophe Jaffrelot (Sciences Po-Ceri) et Jacques Rupnik (Sciences Po-Ceri), viendront présenter leurs articles* et débattront des grands enjeux et défis internationaux qui se dessinent pour 2021. 
  
Le Covid-19 a chamboulé le fonctionnement de nos sociétés en 2020 et continuera de le perturber en 2021. Ce numéro, réalisé en partenariat avec le Centre de Recherches Internationales de Sciences-Po (CERI), se penche sur cette nouvelle marche du monde en considérant les problématiques les plus urgentes qu’elles soient liées à la pandémie comme la paupérisation accélérée de certain pays (Inde, Afrique du Sud…) ou pas.
L’arrivée d’un nouveau président américain va-t-elle rebattre les cartes du jeu international ? Comment la Chine continue-t-elle d’étendre son influence au loin ? L’Union Européenne fait-elle preuve d’assez de solidarité face aux défis du moment ? Comment évoluent les nombreuses crises qui, du Yémen au Burkina Faso en passant par la Libye ou Haïti, passent souvent sous le radar des grands médias ?...
Quel monde en 2021 Alternatives Économiques (n° 122 janvier 2021)
 
* Chine : les routes de la soie gardent le cap (Alice Ekman)
  Russie : le système Poutine est-il définitivement consolidé ? (Clémentine Fauconnier)

  Serbie : Un enjeu géopolitique pour l’Union européenne (Jacques Rupnik)

  Inde : Le Covid provoque une nouvelle vague de pauvreté (Christophe Jaffrelot et Hemal Thakker)
Responsable scientifique : Alain Dieckhoff, Sciences Po-Ceri / CNRS

01/02/2021

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP). 
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.Intervenante :

Charlotte Epstein, Université de Sidney.

Discutante :
Louise Perrodin, Université Paris Est. 

Responsables scientifiques :
Mina Kleiche-Dray, directrice de Recherche HDR , Ceped (Université de Paris-IRD) et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.

Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
(doctorant, Sciences Po - CERI), Pablo Barnier-Khawam (doctorant, Sciences Po - CERI), Léonard Colomba-Petteng (doctorant, Sciences Po - CERI), Claire Duboscq (doctorante, Sciences Po - CERI), Luciana Landgraf, doctorante Ceped (Université de Paris-IRD), Aline Martello (doctorante, Université de Lausanne), Salomé Molina (doctorante, CLESTHIA, Université de Paris), Iris Padiou (doctorante, CEDITEC, Université Paris-Est Créteil), Louise Perrodin (doctorante, Université Paris-Est Créteil/LIPHA), Charlotte Vampo (post-doctorante, LPED, Université Aix-Marseille).

14/12/2020

GLOBAL RACE FINAL CONFERENCE

14, 15 & 17th DECEMBER 2020

The Global Race project (2016-2020) investigates the reconfigurations of the race concept since 1945 in the scientific realm, state policies, and social movements.
The 3-day final conference of the project will gather French and international scholars who will examine various theories and practices regarding the use of racial and ethnic categories and will explore how controversies around race have unfolded in Europe and the Americas.

INTRODUCTION By Patrick SIMON 

PANEL 1 | THEORIZING RACE IN SOCIOLOGY 

Chair: Magali BESSONE, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Juliette GALONNIER, Sciences Po - CERI & Patrick SIMON, INED.
“Talking about race in French sociology”

Karim MURJI, University of West London.
“The Race Conjuncture - Stuart Hall as a public sociologist”

Michèle LAMONT, Harvard University.
“Getting to Cultural Processes beyond Getting Respect: How can the varied relationship between symbolic, social and spatial boundaries help us understand racial groupness and identity”

 

PANEL 2 | THE RACE ISSUE IN BIOMEDICAL SCIENCES

Chair: Juliette GALONNIER, Sciences Po - CERI.

Claude-Olivier DORON, Université Paris Diderot.
“Historicizing the durability of race in genetics and biomedicine: the French case (1940s-1980s)”

Michael HARDIMON, UC San Diego.
“Is there a Defensible Biological Concept of Race?”


PANEL 3 | REALIST AND CONSTRUCTIVIST APPROACHES OF RACE IN PHILOSOPHY

Chair: Claude-Olivier DORON, Université Paris Diderot.

Magali BESSONE, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
“‘Race’, an essentially contested concept?"

Sally HASLANGER, Massachusetts Institute of Technology.
“Race as a Social-Political Kind”

David LUDWIG, Wageningen University.
“Metaphysics of Race in Practice: An Action Research Framework”

 

PANEL 4 | DEALING WITH RACE IN LAW 

Chair: Sarah MAZOUZ, CNRS/CERAPS.

Sonia DESMOULIN-CANSELIER, CNRS/Université de Nantes.
“Genetic diversity and human groups in international bioethical regulation: Glossary and values of the work of the International Bioethics Committee of UNESCO”

Julie RINGELHEIM, FNRS/Université de Louvain.
“The Racial Conundrum in the Case-law of the European Court of Human Rights and the International Criminal Tribunal for Rwanda”

Devon CARBADO, UCLA School of Law.
“The Legal Construction of Race”


PANEL 5 | CONTROVERSIES AROUND ETHNIC AND RACIAL CATEGORIES 

Chair: Julie RINGELHEIM, FNRS/Université de Louvain.

Tobias HÜBINETTE, Karlstad University.
“An overview of the situation concerning the concept of race, ethnic and racial categories, and equality data in contemporary Sweden”

Linda SUPIK, Universität Münster.
"In/visibilities of race/hatred: Some ideas for inclusive intersectional participatory survey design"

Graziella MORAES SILVA, Graduate Institute Geneva.
“Negotiating ethno-racial transformation with the same ethnoracial categories inside the Brazilian census bureau”

Paul SCHOR, Université Paris Diderot.
“Race, nationality and citizenship. The political stakes of the census in the U.S.”

Patrick SIMON, INED.
“Controversies on Ethnoracial Statistics:  Why France and the US won’t converge”

 

PANEL 6 | CONTROVERSIES AROUND PUBLIC POLICIES 

Chair: Graziella MORAES SILVA, Graduate Institute Geneva.

Sarah MAZOUZ, CNRS/CERAPS.
“Diversity without Race: Comparing France, Germany, Spain and Sweden”

Daniel SABBAGH, Sciences Po - CERI.
“The End of Race-Based Affirmative Action in the United States?”

Mónica MORENO FIGUEROA, University of Cambridge.
“Inflections of Anti-Racism in Mexico and Latin America”

 

CONCLUSION

Daniel SABBAGH, Sciences Po - CERI.

Responsables scientifiques : Juliette Galonnier, Sciences Po – CERI, Daniel Sabbagh, Sciences Po – CERI , Patrick Simon, INED.

Voir les vidéos sur Vimeo 

03/12/2020

Débat à l'occasion de la publication de l'étude n°251* L’identification biométrique de 1,3 milliard d’Indiens. Milieux d’affaires, Etat et société civile de Christophe Jaffrelot et Nicolas Belorgey dans la collection Les Études du CERI

Présidence : Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI / CNRS

Intervenants:
Christophe Jaffrelot, Sciences Po-CERI / CNRS
Nicolas Belorgey, Centre de Sciences Humaines, CNRS 

Discutants :
Jérôme Buchler, consultant en identités numériques chez Idem Consulting
François Godement, Institut Montaigne

* L'étude du CERI  n° 251 est en accès libre en version électronique sur notre site internet. 

Retrouvez également l'entretien avec les deux auteurs sur le site du Ceri:
Lire lentretien

Responsable scientifique : Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI / CNRS

18/11/2020

A discussion on the democratisation in Belarus with ...

Speakers:
Vytis JURKONIS, Lecturer at the Institute of International Relations and Political Science of Vilnius University, Head of « Freedom House » office in Vilnius, Lithuania, «The emergence of civil society in Belarus »

Anaïs MARIN
, Researcher with the University of Warsaw and Associate Fellow of the Russia and Eurasia Programme at Chatham House (London), «The responses of the international community »

Discussants :
Ioulia SHUKAN, Assistant Professor, University Paris Nanterre.
Emilija PUNDZIUTE-GALLOIS, Research Fellow at the Vytautas Magnus University in Kaunas, Lithuania, Associated at Sciences Po - Ceri.

Chair : Anne de TINGUY, Professor emeritus, Sciences Po - Ceri and INALCO.

Responsables scientifiques : Anne de TINGUY et Emilija PUNDZIUTE-GALLOIS


10/11/2020

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)

L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 1 : (Post)colonalisme, impérialisme, et histoire
Bien que le terme “postcolonial” ne renvoie pas seulement à l’après-décolonisation, il reste étroitement lié à l’histoire du fait de son renvoi constant aux périodes marquées par différentes formes de colonisation et l’expansion impériale de la science moderne. Cet axe propose ainsi de réfléchir aux liens entre histoire et approches postcoloniales tant sur le plan empirique que théorique."

Séance 2 - Format : conférence

Intervenante :
Lissell Quiroz, professeure des universités en Etudes latino-américaines à CY Cergy Paris Université. 

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA.

22/10/2020

Conférence inaugurale de la Chaire d'études sur le fait religieux.

La Chaire d'études sur le fait religieux a pour vocation de promouvoir à Sciences Po la recherche sur le fait religieux et ses impacts politiques, de développer les enseignements sur ce champ disciplinaire et de diffuser les connaissances à travers des séminaires et des conférences publiques. 
Rattachée au Centre de Recherches internationales (CERI) de Sciences Po, la chaire est co-pilotée par Alain Dieckhoff, directeur de recherches au CNRS et directeur du CERI, et Stéphane Lacroix, Associate Professor à Sciences Po-CERI et spécialiste de l’Islam politique. 

Introduction : Frédéric Mion, Alain Dieckhoff, Stéphane Lacroix, et Jean-Baptiste Massignon.

Intervenants :
Olivier Roy, Institut universitaire européen de Florence.
Adrien Candiard, Institut dominicain d'études orientales, Le Caire.

Modération : 
Nadia Marzouki, Sciences Po-CERI / CNRS. 

Responsables scientifiques : Alain Dieckhoff et Stéphane Lacroix.


15/10/2020

Le CERI organise, sous le label Séminaire Sociologie et anthropologie sociale du politique - Fariba Adelkhah : penser en pensant à elle, des conférences régulières qui s’inspirent des travaux de Fariba Adelkhah.

Pour la reprise du séminaire "Sociologie et anthropologie sociale du politique", nous aborderons la question du "style" que Fariba Adelkhah a souvent traitée dans ses travaux, notamment à travers son analyse de la bienfaisance et de ce personnage qu'est le janvânmard, dont l'ethos économique est indissociable d'un style d'action et de domination.
Ainsi nous penserons grâce à elle tout en pensant à elle.
 
Intervenants :
Jean-François Bayart, IHEID, Genève.
- La domination, une affaire de style. Clin d’œil et hommage à Fariba Adelkhah, javânmard de l’anthropologie
 
Mohamed Tozy, IEP Aix-en-Provence.
- Entre agilité et frugalité. Fariba Adelkhah et l'ascétisme joyeux.
Commentés par Jean Leca, Sciences Po.

Responsable scientifique : Béatrice Hibou, CNRS, Sciences Po – CERI

 

13/10/2020

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 6 séances et une journée d'étude co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 1 : (Post)colonalisme, impérialisme, et histoire
Bien que le terme “postcolonial” ne renvoie pas seulement à l’après-décolonisation, il reste étroitement lié à l’histoire du fait de son renvoi constant aux périodes marquées par différentes formes de colonisation et l’expansion impériale de la science moderne. Cet axe propose ainsi de réfléchir aux liens entre histoire et approches postcoloniales tant sur le plan empirique que théorique." 

Séance 1 : atelier de lecture, sur la base de l'article accessible au lien suivant : https://www.erudit.org/fr/revues/philoso/2017-v44-n2-philoso03291/1042334ar/

Intervenante :
Hourya Bentouhami-Molino, membre de l'Institut Universitaire de France, maîtresse de conférences en philosophie à l'Université Toulouse 2 – Jean Jaurès.
 
Discutante :
Fatiha Kaoues, chargée de recherche CNRS en sociologie, Groupe Sociétés Religions Laïcités, Ecole Pratique des Hautes Etudes.
 

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, doctorante, EHESS -  Morgan Olive Carmellini, masterante, Ecole Urbaine, Sciences Po - Luciana Landgraf Castelo Branco, doctorante, CEPED, IRD-Université de Paris -  Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA.

 

01/10/2020

Dans le cadre du Groupe de recherche sur l'action multilatérale du CERI (GRAM), ce séminaire de recherche est organisé en partenariat avec l’Ecole doctorale de Sciences Po et le CERI (Centre de recherches internationales).

Dans une perspective socio-historique et transdisciplinaire, le séminaire du groupement de recherche sur l'action multilatérale (GRAM) vise à interroger le changement à l’échelle internationale en prenant comme objet central les organisations internationales.
Il s’agit moins d’un espace de présentation des travaux de recherche en cours que d’un moment de discussion collective autour de la recherche : sont privilégiées les questions relatives à l'état de la recherche, aux méthodes et aux résultats des recherches présentées par les invité.e.s.

Souvent éclipsée par le Conseil de sécurité, volontiers taxée de « bavarde », l'Assemblée générale des Nations unies n’est pourtant pas qu’une scène où viennent se produire, le temps d’un discours, les dirigeants mondiaux. Épicentre d’intenses négociations diplomatiques depuis plus de soixante-quinze ans, elle fait entendre sa voix sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits humains, la sécurité, le développement, l’environnement… Au cœur de l’architecture onusienne dont elle irrigue les institutions, seul forum où tous les pays sont représentés sur un pied d’égalité, l’Assemblée est le centre politique du multilatéralisme et le creuset où se forgent les références communes de notre planète. 

Intervenant.e.s :
Alexis Lamek, Directeur général adjoint à la Direction générale des Affaires politiques et de sécurité au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
Anne-Cécile Robert, journaliste, Membre du Comité de rédaction du journal Le Monde Diplomatique.
Sandra Szurek, Professeure émérite de droit international public, Université Paris Nanterre.
Antoine Madelin, Responsable du plaidoyer à la FIDH.

Modérateur :
Simon Tordjman, Sciences Po Toulouse.


Cette séance est organisée à l'occasion de la publication du livre homonyme rédigé par une large équipe du GRAM (Presses de Sciences Po, mai 2020).
Le séminaire est ouvert à tou-te-s : étudiant-e-s, doctorant-e-s, enseignant-e-s, chercheure-s de tous les laboratoires et à toute personne intéressée.

Responsables scientifiques :
Guillaume Devin, Professeur des Universités - Mathilde Leloup, Doctorante - Sarah Tanke, Doctorante.

24/09/2020

Kick-off conference of DATAWAR Project

How Data Makes Us Perceive and Anticipate War:
The impact of research practices in quantitative conflict analysis on perceptions of political violence by NGOs, political institutions, and the media.

 

Unlike many other projects currently funded to improve the understanding and prevention of political conflict and violence, this project does not aim at using data to develop and test yet another large-n statistical model. Instead, we will examine the ways in which scholars themselves produce and analyse ‘big data’, and how this may modify perceptions and interpretations of conflicts by practitioners and media actors. This ambition responds to the widespread calls for more reflexivity on the often-overseen biases and potential side-effects of data-driven and algorithm-based analysis of human behaviour.

The central contribution of the project will be to provide the first in-depth analysis of scientific practices of quantitative conflict studies and their impact on practitioner perceptions. The project will deliver thoroughly empirically grounded insights into the ways in which data shape and potentially disturb perceptions of war. This will not only provide an essential contribution to the emerging scholarship  problematizing the links between big data and security policy. It will also help to stimulate policy decisions on targeted funding for social science research by identifying gaps and biases in current quantitative research practices.

 

Speakers:
Frédéric Ramel, Sciences Po - CERI
- The rationale of the DATAWAR project

Thomas Lindemann & Grey Anderson, École Polytechnique / LinX
- Characteristics and problems relating to the collection and analysis of quantitative conflict data

Eric Sangar & Sami Makki, Sciences Po Lille / CERAPS
- Characteristics of the uses of conflict data by NGOs and military institutions

Chair:
Thierry Balzacq, Sciences Po - CERI

 Scientific coordinators: Frédéric Ramel, Ariel Colonomos, Thierry Balzacq (Sciences Po – CERI) ; Thomas Lindemann, Marine Guillaume (École Polytechnique / LinX) ; Éric Sangar, Sami Makki (Sciences Po Lille / CERAPS).

 

20/05/2020

Un webinaire organisé dans le cadre du GREPIC (Groupe d’études et de recherches pluridisciplinaires sur l’Italie contemporaine) du CERI.

L’Italie a été l’un des pays les plus touchés par l’épidémie du Covid 19, en particulier dans sa partie septentrionale. Alors qu’elle est en train de sortir du confinement, elle redoute de connaître une des plus graves crises économiques et sociales depuis l’après Seconde guerre mondiale qui à son tour pourrait entraîner de nouveaux bouleversements politiques dont les effets se feraient ressentir dans toute l’Union européenne.

Introduction:
Marc Lazar, Sciences Po - CERI

Intervenants:
Ilvo Diamanti, Université d'Urbino
Giovanni Orsina, Université de la Luiss
Tommaso Vitale, Sciences Po - CEE

Modération:
Marc Lazar, Sciences Po - CERI

 

 

14/05/2020

A Webinar co-organized by PRESAGE (Research and Educational Programme on Gender Studies) and CERI (Center for International Studies).
  

In the last few weeks, the Coronavirus Covid-19 has created an unprecedented situation with, on one side, serious fears of contamination and, on the other, a great level of uncertainty.

While countries around the world have taken measures to limit the spread of the virus, many vulnerable people, including refugees and internally displaced persons (IDP) who live in camps, remain especially prone to the danger of a severe outbreak. If this happens, it will impact the whole local population. Given historical structural inequalities, women inside these communities remain particularly vulnerable.

 

A discussion with:
Salah Barznky, Country Director, Heartland Alliance-Iraq
Robin Fleming, Researcher, Rojava Information Center (RIC), Syria
Jan Ilhan Kizilhan, Psychologist, Dean of the Institute for Psychotherapy & Psychotraumatology, University of Duhok, Kurdistan Region, northern Iraq

Chair:
Nazand Begikhani, Vincent Wright Chair, Visiting Professor at Sciences Po PRESAGE-CERI

Moderation: 
Hélène Thiollet, Researcher CNRS at Sciences Po CERI and Michelle Reddy, Visiting Postdoctoral Researcher at CERI-Sciences Po.

 

Click here for the Webinar report by Nazand Begikhani

 

16/04/2020

Une demi-journée d’étude organisée en partenariat avec le Centre Emile Durkheim de Sciences Po Bordeaux.

La comparaison est de mise depuis l’éruption des soulèvements au Chili, en Équateur, au Soudan, en Égypte, en Algérie, en Irak et au Liban. En effet, de la même manière qu’en 2011, les voix médiatiques insistent sur les similitudes entre ces révoltes, notamment du point de vue de leurs facteurs, des revendications et des symboles mobilisés par les manifestants. Nous avons décidé, à travers cette demi-journée d’études, de mettre à l’épreuve la comparaison dans certains pays de la région Maghreb-Moyen-Orient. Elle semble être une évidence, puisque le schéma serait le même d’un pays à l’autre : les jeunes, les plus touchés par le chômage endémique de ces sociétés, se révoltent contre un pouvoir inefficace et corrompu, contre un État incapable désormais d’assurer le bien-être économique et social de ses populations.

Nous avons choisi de nous focaliser sur les cas de l’Algérie, de l’Irak et du Liban, trois pays laissés de côté par les études sur les révoltes de 2011. Tout en reconnaissant les points communs entre ces mouvements populaires, cette manifestation scientifique propose une prise de distance. Nous pensons en effet qu’il est aussi nécessaire de souligner certaines divergences, en réinscrivant les mouvements au sein des trajectoires historiques spécifiques de chaque Etat.

La discussion s’articulera autour d’une question de recherche principale : malgré l’absence de rupture systémique au Liban, en Irak et en Algérie, en quoi les régimes politiques ne sortent-ils pas indemnes de ces révoltes ? Deux questions subsidiaires découlent de cette première interrogation : Quelles sont les transformations plus ou moins visibles ? Avec quels changements sociétaux les régimes vont-ils devoir composer ?

Cet événement devait à l’origine avoir lieu dans les locaux du Centre de Recherches Internationales de Sciences Po, à Paris. Mais l’épidémie du COVID 19, et les mesures de confinement prises par le gouvernement français, nous ont conduit à imaginer de nouvelles modalités afin de maintenir cette manifestation scientifique. Elle eut finalement lieu à la date initialement prévue, le 16 avril, par le biais de l’application zoom. Ce podcast que vous écoutez aujourd’hui découle de l’enregistrement de la discussion que nous avons eue ensemble, chacun derrière notre ordinateur.

 

Intervenant-e-s :

Keynote speech : Elizabeth Picard, Directrice de recherche émérite au CNRS. “Production et reproduction de la frontière entre État et société” (3 min 39)

 

Premier panel : De l’insoutenabilité de la frustration

  • Julian Vierlinger, Étudiant en master de théorie politique à l’Ecole doctorale de Sciences Po Paris. “Champ discursif de la Corruption: Crise, Décadence et Moralité Politique dans la “Révolution” Libanaise” (33 min 17) 
  • Sihem Beddoubia, Doctorante en Science politique et maître assistante à l’Université d’Oran 2. “Le Hirak Algérien : un nouveau mouvement social ?” (52 min 28) 

Notre intervenant prévu sur l’Irak n’ayant finalement pas pu se joindre à nous, Loulouwa al Rachid, dans le second panel, revient sur l’émergence des manifestations et le “continuum révolutionnaire” dans lequel elles s’inscrivent.

Reprise et discussion par Eric Verdeil, Professeur de géographie et études urbaines à Sciences Po Paris, chercheur au Centre d'études des relations internationales (CERI) (1h 08)

 

Second panel : L’impossible réponse des gouvernants :
d’ajustements à la marge à l’impasse politique

  • Raphaël Gourrada, Docteur en Science Politique, chercheur associé au CETOBaC, UMR 8032 (CNRS - EHESS - Collège de France). “Gouverner par les discours: stratégies d’évitement et de conservation d’une élite libanaise en crise de légitimité” (5min 03) 
  • Luis Martinez, Directeur de recherche CERI Sciences Po. “Algérie : Le hirak où les appels à la reconfiguration de l'Etat” (26 min 25)  
  • Loulouwa Rachid, Docteure en Science Politique, codirectrice du programme sur les relations entre civils et militaires dans les Etats arabes au Carnegie Middle East Center. “Changement impossible, statu quo improbable. De quoi l’Irak est-il le laboratoire politique?” (55 min) 

Reprise et discussion par Manon-Nour Tannous, Docteure en Relations internationales, Maître de conférences à l'Université Reims Champagne-Ardenne, Chercheuse associée au Centre Thucydide (Université Paris II, Panthéon-Assas) et à la Chaire d'histoire contemporaine du monde arabe (Collège de France) (1h 36 min)

Eberhard Kienle, Directeur de recherche, Sciences Po. Conclusion de la journée (2h 35 min)

Responsables scientifiques : Eberhard Kienle, Directeur de recherche, Sciences Po, Emma Empociello, Doctorante, Centre Emile Durkheim, Sciences Po Bordeaux, Camille Abescat, Doctorante, CERI, Sciences Po.

Musique : Amplify the Light by Snowflake (c) copyright 2018 Licensed under a Creative Commons Attribution Noncommercial (3.0) license. http://dig.ccmixter.org/files/snowflake/58378 Ft: Uwe Hermann

 

 

10/03/2020

Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Cette année, le programme du SAP se declinera en 4 axes sur 8 séances co-organisées entre le CERI et le CEPED.

Axe 3 : Approches postcoloniales et activités militantes - Séance 5
Le lien entre approches postcoloniales et activités militantes est autant utilisé à charge contre ces approches que pour en louer l’épistémologie située. Cet axe a donc pour objectif d’éclaircir la construction des rapports entre activité scientifique et militantisme dans les approches postcoloniale en dialoguant aussi avec ceux qui s’en saisissent pour l’action.

Cependant, l'intervention aura pour titre "Sur le rôle de l’université dans le capitalisme et l’articulation entre luttes universitaires et luttes anti-impérialistes" 

Intervenant :
Selim Nadi, ATER à l’Université Lyon 2, chercheur invité à l’Université d’Oxford. 

Responsables scientifiques :
Mina Kleicher-Dray, chargée de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry
, doctorant, Sciences Po-CERI - Pablo Barnier-Khawam, doctorant, Sciences Po-CERI - Léonard Colomba-Petteng, doctorant, Sciences Po-CERI - Aline Martello, masterante, EHESS - Adèle Maudeux, masterante, PSIA - Louise Perrodin, doctorante, Université Paris-Est/LIPHA, Ater Sciences Po - Mathieu Quet, chargé de recherche IRD, HDR, Paris V/Ceped.

 

06/03/2020

La troisième séance du séminaire « Fariba & Roland : sociologie et anthropologie sociale du politique » sera consacrée à l’un des terrains de Fariba Adelkhah, ces dernières années, à savoir l'Afghanistan. En écho à sa recherche sur la guerre et la (re)construction de l'Etat dans ce pays et à ceux de Roland Marchal sur la formation de l'Etat dans des situations conflictuelles, la séance mettra l'accent sur les modalités d'intervention internationale et la place du droit dans les conflits armés à partir de la mise en place de tribunaux par les Taliban.

Ainsi, nous penserons grâce à eux deux, tout en pensant à eux. 
Intervenants :

Gilles Dorronsoro, Université Paris I - Les figures de la gouvernance internationale en Afghanistan

Adam Baczko, Sciences Po-CERI / CNRS - La régulation des conflits fonciers par les tribunaux Taliban

 

Responsable scientifique : Béatrice Hibou, CNRS, Sciences Po – CERI

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