Rencontre autour du guide numérique sur les disparus de la guerre d'Algérie
Rencontre autour du guide numérique sur les disparus de la guerre d'Algérie
Rencontre autour du guide numérique sur les disparus de la guerre d'Algérie
4 décembre 2020, en ligne
En mars dernier, a été publié en ligne le guide numérique sur les disparus de la guerre d'Algérie (1954-1962) pour répondre à la déclaration du Président de la République du 13 septembre 2018 sur la disparition de Maurice Audin : il y indiquait que le travail de mémoire ne s'achevait pas avec cette déclaration, mais qu'elle visait "notamment à encourager le travail historique sur tous les disparus de la guerre d'Algérie, français et algériens, civils et militaires." [suite de l'annonce sur France Archives]
Les Archives d’histoire contemporaine (AHC) du Centre d'histoire de Sciences Po conservent plusieurs fonds très riches sur la Guerre d'Algérie : ceux de hauts fonctionnaires tels que celui de Paul Delouvrier et Jean Vaujour rassemblant des documents relatifs à leur mission à la délégation générale en Algérie, de Pierre Racine, directeur de cabinet de Michel Debré (1959-1962), de Jacques Lenoir, membre du cabinet du ministère d’État chargé des Affaires algériennes et de Pierre Bolotte, directeur du Cabinet du préfet d'Alger (1955-1958). Plusieurs fonds d'hommes politiques conservent également des archives sur la Guerre d'Algérie : celui de Robert Abdesselam, député d'Alger (1958-1962) et de Daniel Mayer, député et président de la Ligue des droits de l'homme. En outre le fonds d'Hubert Beuve-Méry, directeur du Monde, où est conservée la très abondante correspondance reçue, les archives de Robert Gauthier, journaliste au Monde chargé notamment des dossiers relatifs à la guerre d'Algérie et le fonds de Charles-André Julien, journaliste engagé qui publie pendant la guerre d'Algérie de nombreux articles apportent un regard différent. Enfin, les AHC conservent le fonds du général Louis Le Puloch et le fonds d'Odile Rudelle qui est constitué des entretiens sur la guerre d’Algérie qu'elle a menés de 1977 à 1984 auprès de 32 témoins, civils ou militaires, qui ont tous occupé, par rapport à l'Algérie, une position de décideurs ou d'observateurs.
03/12/2020