Le Centre d'histoire fête ses 40 ans

Histoire globale et historiographies nationales. Fictions et frictions
11-13 décembre 2024
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Histoire globale et historiographies nationales
Fictions et frictions

Grands Salons scientifiques, 1 place Saint-Thomas-d'Aquin (en présentiel uniquement)
11, 12 et 13 décembre 2024

Les quarante ans écoulés ont marqué, pour l’histoire, une véritable révolution disciplinaire. L’élargissement des angles d’étude (comparatifs, transnationaux, mondiaux), la multiplication des terrains d’observation, les remises en cause du national par des objets amples comme l’histoire du capitalisme ou des Empires, ont irréversiblement enrichi la science historique. Il reste que, non sans lien avec les bouleversements géopolitiques contemporains, le poids des États, des Nations, des barrières linguistiques, reste une dimension déterminante de toute perspective d’histoire longue. Le développement de l’histoire publique, ainsi que les formes prises par la critique de l’eurocentrisme, donnent à ces points de frottement une répercussion à l’échelle de tout le corps social.

Ce sont ces tensions, entre les conquêtes de l’histoire transnationale d’une part, et les constructions situées qui imprègnent les processus historiques et les historiographies nationales d’autre part, que ce colloque-anniversaire entend explorer, en orientant la discussion autour de thématiques où ces frictions se révèlent avec une acuité particulière : la diversité des formes étatiques, les guerres et violences de masse, les conflits autour des « canons » littéraires et artistiques, la difficulté à faire émerger une cause planétaire de l’environnement. 

À l’occasion de son 40e anniversaire, le Centre d’histoire de Sciences Po entend ainsi réfléchir aux transformations qu’a connues son domaine de recherche, l’histoire politique du monde contemporain. Avec trois objectifs : mesurer le chemin parcouru au fil des élargissements successifs, identifier les défis du présent, dégager les voies d’une recherche féconde pour l’avenir.

Paul-André Rosental

Programme

MERCREDI 11 DÉCEMBRE 

▸ 15h - 16h30 : 
Ouverture : Laurence Bertrand Dorléac, Présidente de la FNSP et  Paul-André Rosental, directeur du Centre d’histoire

Conférence inaugurale Prof Christopher Clark, Regius Professor of History, University of Cambridge
"1848 dans le rétroviseur. Les résonances d'une révolution européenne"
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 INSCRIPTION 

Séance modérée par Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po

▸ 17h - 19h30 :

Logo du Centre d'histoire de l'Europe du Vingtième siècle , 1984-2000L’offensive du politique. La naissance d’un centre d’histoire de Sciences Po (1984). Souvenirs et témoignages  | INSCRIPTION 

Modération : Emmanuelle Loyer (Sciences Po, CHSP) et Marie Scot (Sciences Po, CHSP)

- Amélie de Crépy Alexis, ancienne responsable administrative du DEA d’histoire
- Serge Berstein, ancien professeur des universités en histoire à l’IEP de Paris
- Jean-Noël Jeanneney, ancien professeur des universités en histoire à l’IEP de Paris
- Alain-Gérard Slama, ancien professeur des universités à l’IEP de Paris
- Michel Winock, ancien professeur des universités en histoire à l’IEP de Paris

Intermède : Performance de Grégoire Kauffmann, ancien docteur du CHEVS

- Caroline Douki, docteure du CHEVS
- Yves Léonard, docteur du CHEVS
- Marie-Anne Matard-Bonucci, docteure du CHEVS
- Anne Simonin, docteure du CHEVS

 

JEUDI 12 DÉCEMBRE 

▸ 10h - 12h30

L’État-nation, une forme universelle ?  | INSCRIPTION 

Coordination : Nicolas Delalande (Sciences Po, CHSP) et Paul-André Rosental (Sciences Po, CHSP)

Interventions de : 
- Alain Chatriot (Sciences Po, CHSP)
- Sabine Dullin (Sciences Po, CHSP)
- Antoine Perrier (CNRS)
- David Todd (Sciences Po, CHSP)
- Geneviève Verdo (Université de Paris, Panthéon-Sorbonne) 

Discutant : Sylvain Kahn (Sciences Po, CHSP)

Les XIXe et XXe siècles ont vu l’émergence et la multiplication d’une forme politique nouvelle, l’État-nation, qui s’est imposé sur tous les continents après l’époque des décolonisations. L’historiographie des quinze dernières années a toutefois montré que ce processus n’était ni linéaire, ni homogène, ni inéluctable. Le passage des empires aux États-nations, à la fin du XVIIIe siècle, puis à la sortie des deux guerres mondiales, a impliqué toute une gamme de situations intermédiaires, d’hybridations institutionnelles et de projets alternatifs, qui ont alimenté de puissants imaginaires politiques (fédéralisme, municipalisme, régionalisme, panafricanisme, panarabisme ou panasiatisme, etc.). L’État-nation ne s’est pas diffusé mécaniquement de l’Europe vers le reste du monde : ses origines et ses formes sont multiples, ce que la recherche récente sur différents continents a permis de mieux documenter. L’enjeu de cette séance est de réfléchir à nouveaux frais sur un objet classique de l’histoire politique, l’État-nation, en intégrant à la discussion les apports multiples de l’histoire impériale, de l’histoire globale ou de l’histoire du pluralisme juridique. Cette discussion permettra aussi d’interroger la diversité des formes historiques prises par la citoyenneté, la souveraineté ou la démocratie au cours des deux siècles passés, et de proposer une lecture non-téléologique de l’histoire de l’État-nation et de ses effets sur les populations, les ressources et les imaginaires.

Nicolas Delalande et Paul-André Rosental

 

▸  15h - 17h30 :  

Global history, national history and planetary history  | INSCRIPTION 

(Histoire globale, histoire nationale et histoire planétaire)

Modération : Bastien Cabot (Sciences Po, Fonds Latour - CHSP), Emelyn Rude (Sciences Po, Fonds Latour - CHSP)

Interventions de : 
- Antoine Acker (Université de Genève)
- Bathsheba Demuth (Brown University)
- Sverker Sorlin (KTH Royal Institute of Technology) [en visioconférence]
- Giacomo Parrinello (Sciences Po, CHSP)

The biological and historical existence of human societies depends on planetary processes, that is, processes unique to Earth as a habitable planet, such as the continued reproduction of breathable air, fresh water, fertile soils, and living organisms. The overlapping crises of climate change, biodiversity collapse, and disruption of geochemical cycles reveal the ability of contemporary societies to alter the planetary conditions of habitability on which their existence depends. The anthropogenic nature of these crises in turn has brought the planetary within the realm of history and politics. Geology has become historical and political; history and politics have become geological.

 

VENDREDI 13 DÉCEMBRE  

▸  10h - 12h30

Sociétés et violences de masse aux 19e et 20e siècles : expériences, effets, transmissions | INSCRIPTION

Coordination : Guillaume Piketty (Sciences Po, CHSP) et Jakob Vogel (Sciences Po, CHSP)

Keynote speaker : Robert Gerwarth, University College Dublin, Centre for War Studies
"Europe's Age of Civil War (1917-1949) between National and Global History: A Personal Approximation"

Interventions de : 
- Jean-Marc Dreyfus (University of Manchester)
- Hélène Dumas (CNRS)
- Géraud Létang (Ecole de Guerre, Direction de l’enseignement militaire supérieur)
- Justina Smalkyte (Sciences Po, CHSP)

 

Phénomène protéiforme et récurrent, les violences de masse ont profondément marqué les 19ème et 20ème siècles. Elles forment l’un des objets d’étude importants dont le Centre d’histoire s’est saisi depuis ses origines, notamment parce qu’elles lient l’histoire de l’Europe à l’histoire transnationale et l'histoire mondiale, avec par exemple les deux conflits mondiaux, la Shoah ou les guerres coloniales et postcoloniales. Cette demi-journée envisagera certaines des expériences de violence de masse qui sont intervenues dans l’histoire européenne et mondiale depuis la fin du 19ème siècle et tout au long du 20ème siècle. Elle discutera de leurs effets sur les populations concernées ainsi que des phénomènes mémoriels et de transmission qui en ont découlé.

Guillaume Piketty et Jakob Vogel

▸  14h30 - 17h

Histoire de l’art, histoire de la littérature : quels canons et quels curricula ? INSCRIPTION

Coordination : Thibault Boulvain (Sciences Po, CHSP) et Frédérique Leichter-Flack (Sciences Po, CHSP)

Interventions de :
- Vincent Casanova (Editions du Seuil)
- David Damrosch (Harvard University)
- Alexandre Gefen (CNRS)
- Anne Lafont (EHESS - CRAL - CEHTA)
- Neil MacGregor, ancien directeur de la National Gallery et du British Museum (Londres), ancien directeur fondateur du Humboldt Forum (Berlin).
- Gisèle Sapiro (EHESS)

Qu’entend-on par « littérature mondiale », et quelles œuvres inscrire sous cette bannière, au présent comme au passé ? Y a-t-il quelque chose comme un « art global » dont on pourrait retracer l’histoire polycentrique, et quels seraient alors les enjeux d’une telle histoire globale de l’art ? Est-ce cela qu’il nous faudrait, au nom d’une revendication de justice en matière de patrimoine artistique et culturel, enseigner dans une université mondialisée comme la nôtre, ou exposer au musée, en lieu et place des canons et curricula qualifiés d’eurocentrés de nos « histoire de la littérature » et « histoire de l’art » ? Mais sommes-nous seulement d’accord sur ce dont on parle ainsi ?
L’enjeu de cette table ronde est de réfléchir, en assumant un regard comparatiste, à la manière dont les controverses entre les niveaux national, transnational, et global en historiographie, se posent aussi, et de manière plus visible encore, du côté des études littéraires et de l’histoire de l’art ; aux défis que l’articulation entre controverses scientifiques et polémiques sociétales pose à ces deux disciplines sur le plan de la recherche comme sur celui de l’enseignement ; et à la valeur heuristique que ces controverses croisées, avec l’ambition de décentrement qu’elles soutiennent, peuvent avoir pour nos collègues historiens et historiennes.

Frédérique Leichter-Flack et Thibault Boulvain

 

▸  vers le guide des événements 
▸  Affiche programme (PDF, 2,49 Mo)

Le Centre d'histoire fête ses 40 ans

L'interview de Paul-André Rosental
  • Crédit : Alexis Lecomte / Sciences Po Crédit : Alexis Lecomte / Sciences Po
Si l’histoire a toujours été une discipline centrale des études à Sciences Po, ce n’est qu’en 1984 que fut créé un centre de recherche qui lui était spécifiquement consacré. Depuis lors, le Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP) n’a cessé d’affirmer sa raison d’être : éclairer les évolutions des sociétés, y compris les plus récentes, avec le recul propre à la discipline. Il s’est profondément transformé au cours de ces quatre décennies, en élargissant son recrutement, ses champs de recherche et ses méthodes. Aperçu avec son directeur, Paul-André Rosental.

Dans quel esprit le Centre d’histoire de Sciences Po a-t-il conçu l’anniversaire de ses 40 ans  ?

Il s’agit de prendre du recul sur les transformations majeures que le Centre a connues depuis sa création en 1984, sous l’intitulé de « Centre d'histoire de l'Europe du Vingtième siècle » (CHEVS). Nombre de ces transformations datent de la fin des années 2000, et doivent beaucoup aux dynamiques impulsées par Bruno Latour, directeur scientifique de l’époque, auquel un hommage est rendu ces jours-ci via un colloque de grande ampleur. Sous la direction de Marc Lazar se produisirent alors l’expansion des effectifs du CHSP ; l’internationalisation de sa faculté
permanente, de ses doctorants, de ses aires de recherche ; la diversification de ses thématiques et de ses approches ; l’extension enfin de son arc chronologique, de la fin de l’époque moderne aux temps contemporains.

Pour autant, trois constantes ont accompagné la vie du Centre en lui donnant sa singularité. La première est son centrage sur l’histoire politique. La deuxième est son souci constant de contribuer à la compréhension du monde actuel. La troisième est d’avoir toujours su créer une forte identité au sein de la communauté étudiante et doctorante qu’il formait. Notre colloque anniversaire entend présenter nos axes de recherche actuels tout en rendant hommage aux travaux de celles et ceux qui nous ont précédés. Nous avons notamment tenu à inviter d’anciens étudiants de DEA des années 1980 (masters de l’époque), devenus depuis des historiennes et
historiens renommés, et, en présence de nombre de leurs professeurs de l’époque, relater ce qu’était la vie du centre.

Quelles sont les caractéristiques de la métamorphose que vous évoquez  ?

Le Centre d’histoire a connu un rayonnement marqué dans ses deux premières décennies en promouvant et diffusant une histoire renouvelée du politique et de la politique. Des domaines d’étude cruciaux (les intellectuels, les relations internationales, la Seconde Guerre mondiale), de grands colloques, des réalisations éditoriales visibles, des enseignements et manuels qui ont accompagné des générations d’étudiants et d’étudiantes, des versements de fonds d’archives prestigieuses, ont fait sa renommée et drainé des dizaines de doctorants vers l’histoire du 20ᵉ siècle. Depuis, le Centre a considérablement enrichi l’éventail de ses sujets de recherches. Il s’est étendu à toute l’histoire dite « contemporaine », il a développé son ancrage interdisciplinaire, de la littérature à l’économie politique en passant par toutes les sciences sociales et même les sciences de la vie. Cet élargissement de la notion d’histoire politique lui permet de maintenir sa vocation originelle, éclairer d’un point de vue historien les mutations de notre époque, tout en l’étendant à une dimension européenne et mondiale en intégrant les perspectives transnationales, impériales et coloniales. Le Centre est aussi devenu un lieu de circulation internationale majeur pour les doctorants, postdoctorants et chercheurs.

Quelles sont vos spécificités : comment se fait l'histoire au Centre et à Sciences Po, quelles méthodes ?

L’extension des thèmes de recherche du CHSP a accompagné celle de la « politique » telle qu’elle se présente aujourd'hui pour les citoyens et citoyennes. L’étude des rapports, y compris guerriers, entre États ; l’analyse des institutions publiques, des partis, des syndicats et mouvements sociaux ; le déchiffrement des idéologies et des représentations, y compris passionnelles, y sont toujours centrales, mais s’analysent de plus en plus avec le recours aux disciplines voisines : la sociologie des organisations comme des savoirs, l’économie politique, l’anthropologie de l’intime et des rapports de genre ; l’esthétique aussi, puisque le CHSP est un Centre d’histoire et d’histoire de l’art.

Les objets auxquels s’appliquent ces approches se sont multipliés. Les contextualisations historiques de la crise climatique, de la santé globale et du domaine biopolitique, des technologies statistiques et numériques, de l’infrapolitique et des constructions de soi, des savoirs de la littérature, sont autant de leviers pour repenser ce que deviennent « le » et « la » politique. Il en va de même des transformations de l’État en longue période, de ses déclinaisons en État-Nation, en Empire colonial, en assemblage centralisé, fédéral ou confédéral ou encore des rapports de l’État avec la protection sociale et le marché. Le CHSP est à la pointe de l’intérêt pour l’histoire de la
démocratie, de ses crises, de ses refondations, point crucial hier comme aujourd’hui pour toute histoire politique. L’une des manifestations en est l'approche réflexive avec laquelle ses membres recherchent et enseignent sur les usages de l'histoire et les instrumentalisations idéologiques du passé.

Il y a deux ans, nous avions consacré un colloque au « Retour de l’Histoire » et des menaces dont il est porteur. Comme le montre le clin d’œil de notre affiche à la Fée électricité, nous souhaitons aujourd'hui exposer le regard que donne la connaissance historique sur la compréhension du monde en interrogeant les tensions qui, partout, traversent aujourd'hui le paysage politique et géopolitique, à l’heure où la circulation des personnes, des biens et des idées, se heurte à l’intensité des intérêts et des imaginaires du national.

Paul-André Rosental
Directeur du Centre d'histoire de Sciences Po
4 décembre 2024

L'histoire enfouie du remembrement

avec Léandre Mandard (France Inter, 33min.)
  • Détail de la couverture de la BD "Champs de bataille" par Inès Léraud et Pierre Détail de la couverture de la BD "Champs de bataille" par Inès Léraud et Pierre

"L'histoire enfouie du remembrement" avec Léandre Mandard, le mercredi 20 novembre 2024 sur France Inter

Radiographie des sept Etats pivots au coeur de l'élection américaine

Les explications de Mario Del Pero
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

Mario Del Pero, "Radiographie des sept États pivots au coeur de l'élection américaine", The Conversation, 04/11/2024

15 nov. 2024 | L'autre Autriche / L'Ère de Bruno Kreisky

  • Illustration: "Nous maîtriserons l'avenir", affiche de 1983. Illustration: "Nous maîtriserons l'avenir", affiche de 1983.

L'Ère de Bruno Kreisky : singularités et appropriations d'un "modèle autrichien"

Séance du cycle de séminaire "L'autre Autriche" organisée par la Société française d'histoire politique (SFHPo), en partenariat avec le Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP).  

Séance co-organisée par Jean-Numa Ducange (PR, Université de Rouen Normandie, Institut Universitaire de France, revue Austriaca) et Mathieu Fulla (Professeur agrégé à Sciences Po, membre du Centre d'histoire de Sciences Po).

Lieu : 1 Place Saint-Thomas-d’Aquin, 75007 Paris - salle K008
Date : le vendredi 15 novembre 2024, de 14h à 17h

Séminaire ouvert à tous

> S'inscrire

De 1970 à 1983, l'Autriche a été gouvernée par la social-démocratie de Bruno Kreisky. Cette expérience gouvernementale singulière, qui eut son heure de gloire, mérite que l'on y revienne, à l'heure où les projets des organisations socialistes sont en crise dans la plupart des pays européens. Ce retour historique fera notamment la part belle aux échos qu'ont suscités le "modèle" autrichien chez des socialistes français qui recherchaient alors une troisième voie entre social-démocratie "classique" et modèle soviétique.

Président de séance : 
Jean-Numa Ducange (PR, Université de Rouen Normandie)

Intervenants :

Mathieu Fulla (Professeur agrégé à Sciences Po, membre du Centre d'histoire) : « Résister à l’austérité: le gouvernement Kreisky et la voie austrokeynésienne en temps de crise ?

Judith Bonnin (Maîtresse de conférences à l’Université de Bordeaux Montaigne) : « François Mitterrand et Bruno Kreisky : convergences et différences »

Laure Gallouët (Maîtresse de conférences à l’Université de Paris-Est Créteil) :
« L’invention et la diffusion d’une idée : la neutralité active »

Discutants : Gerd-Rainer Horn (Professeur des Universités à Sciences Po, Paris) ; Jakob Vogel (Professeur des Universités à Sciences Po, Paris)

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